HYDROXYZINE DICHLORHYDRATE
HYDROXYZINE DICHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/7/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
chlorhydrate de 2-[2-[4-[(4-chlorophényl)phénylméthyl]-1-pipérazinyl]éthoxy]éthanolEnsemble des dénominations
BANM : HYDROXYZINE HYDROCHLORIDE
CAS : 2192-20-3
autre dénomination : DICHLORHYDRATE D’HYDROXYZINE
bordereau : 287
rINNM : HYDROXYZINE HYDROCHLORIDE
sel ou dérivé : HYDROXYZINE EMBONATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : HYDROXYZINE
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 21/11/91 : durée max de prescription : 12 semaines.
- ANTIHISTAMINIQUE (principale certaine)
- ANTIHISTAMINIQUE H1 (principale certaine)
- SEDATIF (principale certaine)
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- TRANQUILLISANT (principale certaine)
- ANTICHOLINERGIQUE (secondaire certaine)
- ANTICHOLINERGIQUE CENTRAL (secondaire certaine)
- ANTIEMETIQUE (secondaire certaine)
- SPASMOLYTIQUE (secondaire certaine)
- ANTIARYTHMIQUE (secondaire certaine)
- ANESTHESIQUE LOCAL (secondaire certaine)
- ANALGESIQUE (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Anxiolytique: semble agir au niveau sous cortical.
Action antihistaminique par antagonisme compétitif de l’histamine au niveau des récepteurs H1, d’où inhibition de la pluart des effets H1 de l’histamine, mais de façon inégale:
-Au niveau des muscles lisses (intestin, bronches): action antagoniste la plus puissante mise en évidence chez l’animal, moins nette chez l’homme en raison de la présence d’autres médiateurs libérés en même temps que l’histamine, non antogonisés par les antihistaminiques.
– Au niveau du système vasculaire: activité moindre: principalement inhibition des effets périphériques de l’hispamine (artériolaires, veinulaires) et augmentation de la perméabilité capillaire.
– Action antiprurigineuse par inhibition de l’action irritative de l’histamine sur les terminaisons nerveuses.
– Action modérée sur l’hypotension induite par l’histamine.
– Ne modifie pas l’action de l’histamine sur les glandes exocrines.
– Action antihistaminique plus marquée en usage préventif qu’en usage curatif. - secondaire
Action dépressive sur le système nerveux central, de mécanisme à élucider.
Action antiémétique par inhibition au niveau des récepteurs de la ‘Chemoreceptive Trigger Zone’.
- ANTIHISTAMINIQUE (principal)
- ANTIALLERGIQUE (principal)
- ANXIOLYTIQUE (principal)
- SEDATIF (principal)
- ANTIEMETIQUE (principal)
- SEDATIF CARDIAQUE (accessoire)
- REACTION ALLERGIQUE (principale)
Traitement symptomatique et prophylactique des réactions cutanées et muqueuses de l’hypersensibilité immédiate. - RHINITE ALLERGIQUE (principale)
Surtout efficace sur le rhume des foins :
– J Allergy Clin Immunol 1979;63:129. - CONJONCTIVITE ALLERGIQUE (principale)
- PRURIT (principale)
- URTICAIRE (principale)
Essentiellement l’urticaire aiguë. - ALLERGIE MEDICAMENTEUSE (principale)
De type I ou III, essentiellement efficace sur les dermatoses urticariennes ou érythémateuses et sur les manifestations cutanées et le prurit de la maladie sérique. - ANXIETE (principale)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (principale)
Surtout chez l’enfant. - MAL DES TRANSPORTS (principale)
- VOMISSEMENT (principale)
- PREMEDICATION ANESTHESIQUE (secondaire)
- ERETHISME CARDIAQUE (secondaire)
- TACHYCARDIE PAROXYSTIQUE SUPRAVENTRICULAIRE (secondaire)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
Réaction d’hypersensibilité.
Quatre cas d’éruption cutanée fixe du pénis chez des enfants :
– Ann Pharmacother 1997;31:327-329. - DERMATITE DE CONTACT (CERTAIN RARE)
- RETENTION D’URINE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESLiée à l’effet anticholinergique.
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESLiée à l’effet anticholinergique.
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESLiée à l’effet anticholinergique.
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Généralement modérée et transitoire. - EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOLYSE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSECondition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES– Anesth Analg 1967;46:90.
- PHLEBITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSE - SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESA type de dyskinésies bucco-faciales.
- SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
Peut nécessiter une réduction de la posologie. - VERTIGE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANTEffet paradoxal, variable selon la susceptibilité individuelle.
- TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - HYPOTONIE MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANT
FORTES DOSES - TROUBLE DE L’ACCOMMODATION (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESLié à l’effet anticholinergique.
- FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
Lié aux troubles de l’accomodation. - DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
INJECTION INTRAMUSCULAIRE - TROUBLE DE LA REPOLARISATION (A CONFIRMER )
Aplatissement ou inversion de l’onde T observée chez des sujets âgés :
– Psychopharmacol Commun 1975;1:61. - GYNECOMASTIE (A CONFIRMER )
– N Y State J Med 1975;75:1752-1754. - GANGRENE DES EXTREMITES (A CONFIRMER )
Lors d’injections intra-artérielles :
– Can Anaesth Soc J 1969;16:425-428.
– JAMA 1970, 213 : 872. - DEPRESSION RESPIRATOIRE (A CONFIRMER )
Lors d’injection intramusculaire :
– Anaesthesia 1976;31:718-723. - DYSKINESIE TARDIVE (A CONFIRMER )
Un cas, lors d’un traitement de plus de 7 mois, chez une personne âgée :
– Ann Neurol 1982;2:435.
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
- TOXICITE PERINATALE
Risque important de dépression respiratoire néonatale précoce en cas d’association avec les barbituriques, les tranquillisants, les analgésiques centraux , surtout en cas d’accouchement prématuré.
- CONDUCTEUR DE VEHICULE
Risque de somnolence. - UTILISATEUR DE MACHINE
Risque de somnolence. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
- ALLAITEMENT
- EPILEPSIE
RISQUE DE CONVULSIONS POUVANT NECESSITER D’AUGMENTER LES DOSES D’ANTI-EPILEPTIQUES.
- ADENOME PROSTATIQUE
Risque de rétention aiguë des urines. - GLAUCOME A ANGLE FERME
Risque de crise de glaucome. - ILEUS PARALYTIQUE
Risque d’aggravation. - STENOSE DU PYLORE
Risque d’occlusion complète. - MYASTHENIE
Risque d’aggravation. - PORPHYRIE
- PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
Risque d’aggravation. - ETAT DE MAL ASTHMATIQUE
- BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
Epaississement des secrétions bronchiques rendant l’expectoration difficile. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- ASSOCIATION AUX IMAO
Augmentation de l’intensité et de la durée des effets anticholinergiques. - ASSOCIATION A L’ALCOOL
Risque accru de troubles de la vigilance. - GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
Voies d’administration
– 1 – ORALE
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles :
*Voie orale :
– Adulte : vingt-cinq à cent milligrammes par jour en 3 ou 4 prises. Dose maximale : six cents milligrammes par jour.
– Enfant : un milligramme par kilogramme et par jour en 2 ou 3 prises.*Voie intramusculaire :
–
Adulte : cent à trois cents milligrammes par jour par voie intramusculaire. La voie intraveineuse est à éviter car elle peut provoquer des hémolyses.
– Enfant à partir d’un an : un milligramme par kilogramme et par jour par voie intramusculaire
exclusivement.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
20
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Bien résorbée par le tube digestif.
Début des effets 15 à 30 min après l’ingestion.
Répartition
Passe la barrière hématoencéphalique.
Passe la barrière foetoplacentaire.
Demi-Vie
La demi-vie d’élimination serait de 20 heures.
Métabolisme
Probablement hépatique.
Elimination
*Voie rénale : probalement principale voie d’élimation.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ATARAX (ITALIE)
- ATARAX (BELGIQUE)
- ATARAX (PAYS-BAS)
- ATARAX (ANGLETERRE)
- ATARAX (ALLEMAGNE)
- ATARAX (SUISSE)
- ATARAX (USA)
- ATARAX P (JAPON)
- DURRAX (USA)
- OTAREX (ISRAEL)