
DESMOPRESSINE ACETATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/8/1999
Etat : validée
Identification de la substance
Propriétés Pharmacologiques
Mécanismes d'action
Effets Recherchés
Indications thérapeutiques
Effets secondaires
Effets sur la descendance
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
Contre-Indications
Voies d'administration
Posologie & mode d'administration
Pharmaco-Cinétique
Bibliographie
Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
1-(3-Mercaptopropanoic acid)-8-D-arginine vasopressin acetate
Ensemble des dénominations
BANM : DESMOPRESSIN ACETATE
CAS : 62288-83-9 (acétate de desmopressine anhydre)
CAS : 62357-86-2 (acétate de desmopressine trihydrate)
DCIMr : ACETATE DE DESMOPRESSINE
USAN : DESMOPRESSIN ACETATE
autre dénomination : ACETATE DE DESMOPRESSINE
bordereau : 2485
rINNM : DESMOPRESSIN ACETATE
Classes Chimiques
Molécule(s) de base : DESMOPRESSINE
Regime : liste II
- ANTIDIURETIQUE (principale certaine)
Mécanismes d'action
- principal
Analogue synthétique de l'hormone antidiurétique.
Activité antidiurétique supérieure à l'hormone naturelle.
Très peu d'effets tensionnels.
Augmente le facteur VIII dans l'hémophilie A et la maladie de Willebrand.
- ANTIDIURETIQUE (principal)
- DIABETE INSIPIDE (principale)
- ENURESIE (secondaire)
Enurésie nocturne :
- BMJ 1989;298:1596.
- Med Letter (France) 1990;12:64-65.
Pourrait être actif, en particulier chez l'adulte :
- Lancet 1992;340:957-958.
A été employée dans les troubles urinaires, notamment l'énurésie de la sclérose en plaques:
- Ann Pharmacother 1998;32:114-116.
Serait également efficace chez les sujets atteints de spina bifida:
- J Urol 1997;158:2267-2268.
- HEMOPHILIE A (secondaire)
Hémophilie A.
Entraîne une augmentation du facteur VIII. Utilisation dans le traitement des hémorragies mineures et en prévention avant intervention chirurgicale.
- MALADIE DE VON WILLEBRAND (secondaire)
Utilisation dans le traitement des hémorragies mineures et en prévention avant intervention chirurgicale au cours de la maladie de von Willebrand de type I. Contre-indiqué dans le type II B.
- CHIRURGIE CARDIAQUE(ADJUVANT) (secondaire)
Réduirait les pertes sanguines per et post-opératoires, en augmentant le taux de facteur Willebrand :
- N Engl J Med 1986;314:1402-1406.
Autre référence:
- Lancet 1999;354:106-110.
- RUPTURE DE VARICES OESOPHAGIENNES (à confirmer)
Indication controversée (essai randomisé associant desmopressine et terlipressine négatif) :
- Hepatology 1993;18:1102-1107.
- TROUBLE DE LA MEMOIRE (à confirmer)
- Isr J Med Sci 1987;23:12-18.
- SYNDROME DE LESH-NYHAN (à confirmer)
- Life Sci 1979;24:905.
- TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF (à confirmer)
- Br J Psychiatry 1985;147:713-715.
- SCHIZOPHRENIE (à confirmer)
- Am J Psychiatry 1986;143:375-377.
- DREPANOCYTOSE (à confirmer)
- Pediatrics 1990;86:238-243.
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
- INTOXICATION PAR L'EAU (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
Un cas avec convulsions chez une adolescente ayant consommé un volume d'eau de 1,5 litres :
- J Urol 1997;157:646-647.
- NATREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
Convulsions associées à une hyponatrémie chez des enfants âgés de moins de deux ans (4 cas) :
- Am J Hematol 1989;31:199-202.
Chez un enfant, un cas de convulsions généralisées consécutives à une hyponatrémie probablement liée à une consommation excessive d'eau :
- Clin Pediatr 1992;31:566-569.
Un cas chez un enfant traité pour énurésie, secondaire à une hyponatrémie :
- Br Med J 1993;306:1169 et 1545.
Un cas, chez un sujet traité par voie nasale pour énurésie :
- Pharmacotherapy 1996;16:66-74.
Autre publication :
- Br Med J 1993;307:64-65.
Un cas associé à des convulsions chez un enfant traité par voie nasale pour énurésie:
- Arch Ped Adol Med 1998;152:290-292.
- CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
Convulsions associées à une hyponatrémie chez des enfants âgés de moins de deux ans (4 cas) :
- Am J Hematol 1989;31:199-202.
Chez un enfant, un cas de convulsions généralisées consécutives à une hyponatrémie probablement liée à une consommation excessive d'eau :
- Clin Pediatr 1992;31:566-569.
Un cas chez un enfant traité pour énurésie, secondaire à une hyponatrémie :
- BMJ 1993;306:1169 et 1545.
Vingt-quatre cas de convulsions liées à l'hyponatrémie, rapportés à la pharmacovigilance du Royume Uni, après utilisation intranasale pour énurésie; il est conseillé de réduire l'apport liquidien, d'éviter l'association à des produits qui augmentent la secrétion endogène de vasopressine (antidépresseurs tricycliques) et d'arrêter totalement en cas de vomissements ou de diarrhée :
- Curr Probl Pharmacovig 1996;22:4.
Un cas d'origine hyponatrémique et associé à un coma chez un enfant traité par voie intranasale et recevant également de l'imipramine :
- South Afr Med J 1997;87:79.
- CONGESTION NASALE (CERTAIN RARE)
- CRAMPE ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR VULVAIRE (CERTAIN RARE)
- FLUSH (CERTAIN RARE)
Notamment de la face,
- OEDEME PULMONAIRE (A CONFIRMER )
Un cas, à la suite d'une perfusion destinée à réduire les pertes sanguines per-opératoires :
- Anaesth Intensive Care 1994;22:502-503.
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
Bolus IV.
- TACHYCARDIE (CERTAIN RARE)
- INFARCTUS DU MYOCARDE (CERTAIN TRES RARE)
Deux cas décrits, un autre cité :
- Lancet 1989;1:664-665.
Un cas décrit de thrombose coronaire aiguë pendant une perfusion :
- Lancet 1995;345:1302-1303.
- ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (CERTAIN )
Un cas décrit d'infarctus cérébral, en per-opératoire, chez un enfant en insuffisance rénale terminale :
- Lancet 1995;1364-1365.
- THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
Un cas associé à une hémorragie cérébrale fatale chez une femme hypertendue et insuffisante rénale traitée par voieIV:
- Anesthesiology 1998;88:1115-1117.
- INFORMATION MANQUANTE DANS L'ESPECE HUMAINE
- NON
- GROSSESSE
Information manquante.
- ALLAITEMENT
Information manquante.
- RHINITE
Diminue l'efficacité de la voie intranasale.
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- INFARCTUS DU MYOCARDE(ANTECEDENT)
- HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- MALADIE DE WILLEBRAND
De type II B, car risque d'agrégation plaquettaire.
Voies d'administration
- 1 - INTRAVEINEUSE
- 2 - NASALE
Intranasale et endonasale
Posologie et mode d'administration
Doses usuelles :
* Voie intranasale chez l'adulte : vingt à quarante microgrammes par jour en deux prises.
.
* Forme injectable en intraveineux direct en une ou deux injections quotidiennes dans le diabète insipide pitressosensible :
Adultes : un à
quatre microgrammes par jour.
Enfants : zéro deux microgrammes à un microgramme par jour.
.
* Forme injectable en perfusion lente de quinze à trente minutes : zéro trois à zéro quatre microgrammes par kilogramme de poids corporel :
-dans l'hémophilie A
modérée et la maladie de Willebrand,
-dans les allongements inexpliqués du temps de saignement chez les insuffisants rénaux chroniques et chez les patients traités par les antiagrégants plaquettaires.
Dans l'énurésie nocturne, serait efficace par voie
orale:
Quatre cents microgrammes par jour.
- J Urol 1997;158:1035-1040.
Pharmaco-Cinétique
- 1 -
DEMI VIE
3.60
heure(s)
Absorption
Résorption par la muqueuse nasale (5 à12 % de la dose).
Demi-Vie
La demi-vie d'élimination est d'environ 3,6 heures après une instillation intranasale.
Bibliographie
- Br Med J 1973;3:375-378.
- Acta Paediatr Scand 1973;62:133-140.
- N Engl J Med 1976;294:507-511.
- Eur J Anaesthesiol 1997;14:1-9.
- Eur J Anaesthesiol 1997;14:10-14.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
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