AMOXICILLINE SODIQUE

AMOXICILLINE SODIQUE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/10/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    sel sodique de l’acide (-)-6-[2-amino-2-(p-hydroxyphényl)acétamido]-3,3-diméthyl-7-oxo-4-thia-1-azabicyclo[3.2.0]heptane-2-carboxylique

    Ensemble des dénominations

    BANM : AMOXYCILLIN SODIUM

    CAS : 34642-77-8

    bordereau : 2643

    rINNM : AMOXICILLIN SODIUM

    sel ou dérivé : AMOXICILLINE

    sel ou dérivé : AMPICILLINE

    sel ou dérivé : AMPICILLINE SODIQUE

    sel ou dérivé : AZLOCILLINE SODIQUE

    sel ou dérivé : EPICILLINE

    sel ou dérivé : HETACILLINE

    sel ou dérivé : HETACILLINE POTASSIQUE

    sel ou dérivé : METAMPICILLINE SODIQUE

    sel ou dérivé : MEZLOCILLINE SODIQUE

    sel ou dérivé : PIVAMPICILLINE CHLORHYDRATE

    sel ou dérivé : EPICILLINE SODIQUE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : AMOXICILLINE

    Regime : liste I

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Spectre approuvé par la commission d’AMM du 4 mars 1992 (GTA 44-9):
      *Espèces sensibles:
      Streptocoques A, B, C, F, G; non groupables.
      Streptococcus pneumoniae pénicilline-sensibles.
      E. faecalis, Listeria monocytogènes.
      Corynebacterium diphteriae, E. rhusopathiae, Eikenella.
      Neisseria meningitis, Bordetella pertussis.
      Clostridium sp, Propionibacterium acnes.
      Peptostreptococcus, Actinomyces.
      Leptospires, Borrelia, Treponema.

      *Espèces résistantes:
      Staphylocoques, Branhamella catarrhalis.
      Klebsiella, Enterobacter, Serratia, Citrobacter diversus, Citrobacter freundii.
      P.rettgeri, M.morganii, Proteus vulgaris, Providentia, Yersinia enterocolitica.
      Pseudomonas sp, Acinetobacter sp, Xanthomonas sp, Flavobacterium sp, Alcaligenes sp.
      Nocardia sp, Campylobacter sp.
      Mycoplasmes, Chlamydiae, Rickettsies, Legionella, Mycobacteries.

      *Espèces inconstamment sensibles:
      E.faecium, Streptococcus pneumoniae peni I ou R.
      Escherichia coli, Proteus mirabilis, Salmonella, Shigella, Vibrio cholerae.
      Haemophilus influenzae, Neisseria gonorrhoae.
      Fusobacterium, Prevotella.

    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    3. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Interruption du processus de transpeptidation qui lient les peptidoglycans de la paroi bactérienne.
      Les bêta lactamines se lient et inactivent des cibles enzymatiques situées sur la paroi interne de la membrane bactérienne: les protéines de liaison des pénicillines : transpeptidases, carboxypeptidases, endopeptidases.
      L’inactivation des protéines PBP, A, 1BS, 2 et 3 provoque la mort cellulaire.
      Les bêta lactamines inactivent également des inhibiteurs endogènes des autolysines bactériennes.
      – Pharmacol and Therapeutics 1985;27:1-35.

      Sensible à la bêtalactamase des staphylocoques et de certaines bactéries Gram -.
      Résistance extra chromosomique par plasmide R chez les entérobactéries, les bacilles Gram – et les staphylocoques.

    1. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principal)
    2. ANTIBACTERIEN (principal)

    1. INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
    2. MALADIE DE LYME (principale)
      L’amoxicilline (sel non précisé) serait plus efficace sur l’érythème migrant dans le cadre de la maladie de Lyme que l’azithromycine, essai randomisé positif :
      – Ann Intern Med 1996;124:785.
    3. SINUSITE AIGUE (principale)
      Essai randomisé versus placebo positif (sel d’amoxicilline non précisé) :
      – BMJ 1996;313:325-329.
    4. OTITE MOYENNE (principale)
      L’association amoxicilline (sel non précisé)-acide clavulanique serait efficace (essai randomisé versus placebo) :
      – Lancet 1996;348:713-716.
      Pharmacocinétique de la pénétration dans l’oreille moyenne en cas d’otite aiguë chez l’enfant : une dose de 75 à 90 mg/kg/jour est recommandée :
      – Pediatr Infect Dis J 1998;17:149-156.
      Ne devrait pas être prescrite dès la première consultation :
      – BMJ 2000;320:350-354.
    5. INFECTION GENITALE A CHLAMYDIA (à confirmer)
      Chez la femme enceinte, serait aussi efficace que l’érythromycine (essai randomisé, sel d’amoxicilline non précisé) :
      – Lancet 1994;344:1461-1465.
    6. LISTERIOSE (secondaire)

    1. REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
      TRAITEMENT PAR ALLOPURINOL
    2. ERUPTION URTICARIENNE (CERTAIN RARE)
    3. ERYTHEME GENERALISE (CERTAIN FREQUENT)
    4. ERYTHRODERMIE (CERTAIN RARE)
    5. PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
    6. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN RARE)
    7. ECZEMA (CERTAIN TRES RARE)
    8. DERMATITE ECZEMATIFORME (CERTAIN TRES RARE)
    9. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    10. REACTION D’HERXHEIMER (CERTAIN TRES RARE)
    11. BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
    12. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    13. MORT SUBITE (CERTAIN TRES RARE)
    14. FIEVRE (CERTAIN RARE)
    15. EOSINOPHILIE (CERTAIN FREQUENT)
    16. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    17. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    18. ADENOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
    19. PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
    20. CYLINDRURIE (CERTAIN TRES RARE)
    21. CRISTALLURIE (A CONFIRMER )
      Un cas de cristallisation intratubulaire ayant entraîné une insuffisance rénale aiguë anurique après administration IV :
      – Presse Med 2000;29:699-701..
    22. GLOSSITE (CERTAIN TRES RARE)
    23. STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
    24. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    25. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (CERTAIN )
    26. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    27. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
    28. LYMPHOME GASTRIQUE (A CONFIRMER )
      En association avec l’oméprazole (sel d’amoxicilline non précisé), régression complète chez 70 % des trente-trois patients traités :
      – Lancet 1995;345:1591-1594.
    29. ULCERATION OESOPHAGIENNE (CERTAIN )
      Décrit après ingestion d’un comprimé à 500 milligrammes (sel ou base d’amoxicilline non précisé) :
      – Sem Hop Paris 1995;71:185-187.
    30. HEPATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Vingt et un cas d’hépatite (dont 75 % d’hépatite cholestatique) sur 93433 patients traités par l’association amoxicilline-acide clavulanique, 14 cas sur 360333 patients traités par amoxicilline seule (sel d’amoxicilline non précisé) :
      – Arch Intern Med 1996;156:1327-1332.
    31. HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ASSOCIATION A L’ACIDE CLAVULANIQUE

      Sous association amoxicilline acide clavulanique,18 cas ont été rapportés :
      – Gastroenterology 1989;96:1135-1141.
      Un cas :
      – Gastroenterol Clin Biol 1990;14:1007-1009.
      – Gastroenterol Clin Biol 1992;16:102-103.
      Sous association amoxicilline-acide clavulanique, 8 cas ont été décrits :
      – J Hepatol 1995;22:71-77.
      Sous association amoxicilline-acide clavulanique, 5 cas décrits (sel d’amoxicilline non précisé) :
      – J Hepatol 1995;23:278-282.
      Sous association amoxicilline-acide clavulanique, pourrait être lié à une cholangite aiguë (sel d’amoxicilline non précisé) :
      – Gastroenterol Clin Biol 1995;19:957-958.

    32. CHOLESTASE (CERTAIN )
      Cholestase prolongée sous association amoxicilline-acide clavulanique, 1 cas décrit (sel d’amoxicilline non précisé) :
      – J Hepatol 1995;23:278-282.
      Sous association amoxicilline-acide clavulanique, 1 cas de cholestase intrahépatique sans atteinte des canaux biliaires ni inflammation, avec ictère et prurit sévère, réversible en 12 jours après arrêt du traitement (sel d’amoxicilline non précisé) :
      – J Clin Gastroenterol 1996;23:137-138.
      Sous association amoxicilline-acide clavulanique, cholestase prolongée et paucité des voies biliaires :
      – Dig Dis Sci 1999;44:1997-2000.
    33. SYNDROME HEMORRAGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    34. GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
    35. MYCOSE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
    36. MYCOSE VULVOVAGINALE (CERTAIN FREQUENT)
    37. ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    38. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
    39. NEUTROPENIE (CERTAIN )
      – Br Med J 1983;287:1832.
      En association avec l’acide clavulanique (sel d’amoxicilline non précisé), un cas chez un patient âgé après 7 jours de traitement :
      – New Ethicals 1996;33:77-79.
    40. HEMATURIE (CERTAIN TRES RARE)
    41. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas réversible, à la suite d’un surdosage accidentel par 3,75 grammes chez un enfant de 5 ans (sel d’amoxycilline non précisé) :
      – Pediatr Infect Dis J 1995;14:917-919.
    42. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
    43. SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
      Un cas chez un enfant de 2 ans (sel d’amoxicilline non précisé) :
      – Ann Fr Anesth Reanim 1996;15:1095-1098.

    1. PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME
      L’amoxiclline peut être prescrite si nécessaire à n’importe quel moment de la grossesse.

    1. NON

    1. ASTHME
    2. TERRAIN ALLERGIQUE
    3. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    4. HYPERSENSIBILITE AUX BETALACTAMINES
    5. HYPERURICEMIE
    6. ALLAITEMENT
      Bien qu’aucun accident n’ait été décrit, prescrire avec prudence en raison du passage de la substance dans le lait.

    1. ALLERGIE A LA PENICILLINE G
    2. MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
    3. TRAITEMENT PAR L’ALLOPURINOL

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie intramusculaire :
    – Adulte : un à deux grammes par jour en 1 à 2 injections.
    – Enfant : cinq cents milligrammes à un gramme par jour.
    – Nourrisson : cinquante à cent milligrammes par kilo et par jour.

    Doses usuelles par voie
    intraveineuse :
    – Adulte : deux à douze grammes par 24 heures, selon l’indication.
    Ne pas injecter plus de1 gramme à la fois.
    – Enfant et le nourisson : cent à deux cents milligrammes par kilo et par jour.
    Ne pas injecter plus de cinquante milligrammes
    par kilo à la fois.

    Adapter la posologie en fonction de la créatininémie.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    1
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    hémodialyse

    – 4 –
    ELIMINATION
    dialyse péritonéale

    – 5 –
    REPARTITION
    lait

    – 6 –
    REPARTITION
    17
    à 20
    %
    lien protéines plasmatiques

    Absorption
    Administration intramusculaire ou intraveineuse.
    Pic plasmatique atteint en 45 à 60 minutes, de 10 microgrammes par millilitre après injection IM de 500mg, de 20 microgrammes par ml après injection IM de 1 g.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques: 15%.
    Large diffusion dans l’organisme.
    Les concentrations dans les sécrétions de l’oreille moyenne sont 4 fois plus importantes que celles de l’ampicilline, 1 à 2 heures après la prise de 1 g.
    Passe la barrière
    placentaire.
    Passe dans le lait.
    Passe dans le LCR si les méninges sont enflammées: 5 à 10%.

    Demi-Vie
    1 heure.
    Allongée en cas d’insuffisance rénale; peur atteindre 16 heures chez le sujet anurique.

    Métabolisme
    Non métabolisé.

    Elimination
    Voie rénale.
    75% de la dose est éliminé rapidement, sous forme inchangée, par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire.
    La sécrétion tubulaire est inhibée par le probénécide.
    Hémodialyse.
    Dialyse péritonéale.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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