ANISINDIONE
ANISINDIONE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 27/5/1998
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
2-(p-méthoxyphényl)-1,3-indanedioneEnsemble des dénominations
BAN : ANISINDIONE
CAS : 117-37-3
DCF : ANISINDIONE
DCIR : ANISINDIONE
bordereau : 291
code expérimentation : SPE-2792
rINN : ANISINDIONE
sel ou dérivé : FLUINDIONEClasses Chimiques
- ANTICOAGULANT (principale certaine)
- ANTIVITAMINE K (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Antagonisme compétitif de la vitamine K dont l’intensité de l’action dépend :
– de la quantité de vitamine K présente, variable selon l’apport alimentaire,
– du degré d’absorption intestinale du médicament.
Anticoagulant par inhibition de la biosynthèse hépatique post-ribosomale des facteurs de la coagulation actifs vitamino K dépendants : prothrombine (II), proconvertine (VII), facteur antihémophilique B (IX) et facteur Stuart (X). Il apparaît dans le plasma des proteines anormales correspondant aux précurseurs inactifs, les PIVKA (protein induced by vitamin K antagonists).
- ANTICOAGULANT (principal)
L’intensité de l’effet dépend de la quantité de vitamine K présente dans l’organisme, variable selon les apports alimentaires et ne peut donc être prévue à l’avance. Il faudra obligatoirement l’évaluer. L’intensité de l’effet anticoagulant d’une même dose varie beaucoup d’un sujet à l’autre, et chez un même sujet d’un moment à l’autre.
- MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (principale)
- MALADIE THROMBOEMBOLIQUE(PREVENTION) (principale)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
- ECCHYMOSE (CERTAIN FREQUENT)
- EPISTAXIS (CERTAIN FREQUENT)
- GINGIVORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATURIE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATOME SOUS-CUTANE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATOME MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATOME DU PLANCHER DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
- HEMATEMESE (CERTAIN RARE)
- HEMOPERITOINE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMATOME RETROPERITONEAL (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE SURRENALIENNE (CERTAIN TRES RARE)
- INSUFFISANCE SURRENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE CEREBRALE (CERTAIN RARE)
- HEMORRAGIE MENINGEE (CERTAIN RARE)
- HEMORRAGIE RETINIENNE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOTHORAX (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOPERICARDE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOPTYSIE (CERTAIN TRES RARE)
- MENORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
- METRORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- COLORATION DE L’URINE (CERTAIN )
Coloration brun-rouge.
- EMBRYOPATHIE
Il a été décrit :
– chondrodysplasie ponctuée,
– cécité avec atrophie de la deuxième paire cranienne,
– hypoplasie nasale,
– retard mental et hydrocéphalie,
sans que l’on puisse absolument attribuer ces malformations à la prise d’AVK. - FOETOPATHIE
Il a été décrit :
– chondrodysplasie ponctuée,
– cécité avec atrophie de la deuxième paire cranienne,
– hypoplasie nasale,
– retard mental et hydrocéphalie,
sans que l’on puisse absolument attribuer ces malformations à la prise d’AVK. - TOXICITE PERINATALE
Risque hémorragique.
- SYNDROME HEMORRAGIQUE
- ARTERIOPATHIE CEREBRALE
- ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
- INTERVENTION CHIRURGICALE RECENTE
- GROSSESSE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- HYPERTENSION ARTERIELLE SEVERE
- HEMOPATHIE
Condition(s) Exclusive(s) :
TROUBLE DE L’HEMOSTASE - CIRRHOSE DECOMPENSEE
- PERICARDITE
- ALLAITEMENT
Médicament présent dans le lait, à prescrire avec prudence en raison du risque hémorragique. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL RECENT
- SENESCENCE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale chez l’adulte :
*Premier jour : cent cinquante milligrammes par jour en 2 prises.
*Deuxième jour : cent milligrammes en 2 prises.
*Troisième jour : cinquante milligrammes en 2 prises.
*Dose d’entretien : cinquante à cent
cinquante milligrammes par jour, à adapter en fonction du taux de prothrombine.Les posologies mentionnées ne sont données qu’à titre indicatif. Les fonctions hépatiques et rénales, ainsi que la concentration plasmatique d’albumine doivent être
normales. Dans le cas contraire, il faut réduire les doses initiales d’attaque. Les doses d’entretien sont à déterminer en fonction de l’activité prothrombinique à la 48ème heure.
L’efficacité thérapeutique évaluée sur le temps de Quick doit indiquer
un taux de prothrombine entre 25% et 35%, et sur le thrombotest d’Owren, un taux entre 7% et 13%.
Nécessité d’informer le patient sur les premiers symptômes cliniques d’un éventuel surdosage, d’effectuer les tests de coagulation à intervalles réguliers
(temps de Quick, INR).
Sauf urgence, ne jamais interrompre brutalement le traitement.
Proscrire les injections intramusculaires pendant la durée du traitement.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
REPARTITION
laitAbsorption
Résorption rapide par le tube digestif.
Avtivité maximale après 24 à 72 heures.
Durée d’action : 72 heures.
Répartition
Tropisme hépatique .
Fixation sur l’albumine plasmatique.
Passe la barrière foetoplacentaire.
passe dans le lait.
Métabolisme
Partiellement métabolisée.
Elimination
*Voie rénale : l’un des métabolites colore en rouge les urines; cette coloration disparaît lors de l’acidification des urines, ce qui permet d’éliminer une hématurie.
Bibliographie
– Clin Pharmacol Ther 1970;11:312.
– Adv Drug React Bull 1989;137:512-515 (REVUE DES EFFETS SECONDAIRES).Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- AID (POLOGNE)
- MIRADON (USA)
- UNIDONE COMPRIMES (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))