ATROPINE SULFATE

ATROPINE SULFATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/1/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    D,L-TROPATE DE TROPANYLE-3 SULFATE

    Ensemble des dénominations

    BANM : ATROPINE SULPHATE

    CAS : 55-48-1 (sulfate d’atropine anhydre)

    CAS : 5908-99-6 (sulfate d’atropine monohydrate)

    autre dénomination : SULFATE D’ATROPINE

    autre dénomination : SULFATE NEUTRE D’ATROPINE

    bordereau : 575

    sel ou dérivé : ATROPINE

    sel ou dérivé : ATROPINE ESTER SULFURIQUE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : ATROPINE

    Regime : liste I

    1. PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
      ACTION PERIPHERIQUE ET CENTRALE
    2. ANTICHOLINERGIQUE CENTRAL (principale certaine)
      EFFETS SENSIBLES A FORTES DOSES(SUPERIEURES A 1 MG/24H PER OS OU SOUS-CUTANE CHEZ L’ADULTE
    3. SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
      EFFET IMPORTANT SI LA STIMULATION INITIALE EST D’ORIGINE PARASYMPATHOMIMETIQUE(MUSCARINIQUE)ET D’AUTANT PLUS IMPORTANT QUE LA STIMULATION EST PLUS GRANDE .
      EFFET MOYEN SI LA STIMULATION INITIALE EST PROVOQUEE PAR LA SEROTONINE OU LA NICOTINE .
      EFFET FAIBLE SI LA STIMULATION A UNE AUTRE ORIGINE:CENTRALE, ADMINISTRATION DE MORPHINIQUES,D’HISTAMINE OU DE VASOPRESSINE AU COURS D’UN COMA INSULINIQUE .
      UNE DOSE DE 0,8 MG D’ATROPINE INHIBE PARTIELLEMENT OU COMPLETEMENT LA MOTRICITE COLIQUE;L’EFFET DURE DE UNE A PLUSIEURS HEURES SELON LES SUJETS
    4. MYDRIATIQUE (principale certaine)
      A FAIBLES DOSES SI UTILISATION LOCALE EN COLLYRE(1 GOUTTE) .
      A FORTES DOSES PAR VOIE GENERALE(SUPERIEURES OU EGALES A 0,6MG) POUR OBTENIR CET EFFET;L’EFFET DURE DE PLUSIEURS HEURES A QUELQUES JOURS SELON LES SUJETS,PLUS INTENSE ET PLUS PROLONGE CHEZ L’ENFANT ET CHEZ LE VIEILLARD QUE CHEZ L’ADULTE
    5. ANTISECRETOIRE (principale certaine)
      SURTOUT AU NIVEAU SALIVAIRE ET GASTRIQUE
    6. GANGLIOPLEGIQUE (secondaire certaine)
      POUR DES DOSES ELEVEES(SUPERIEURES A 1 MG/24H PER OS OU SOUS- CUTANE CHEZ L’ADULTE);SI AUGMENTATION DES DOSES,PASSAGE A UN EFFET CURARISANT.EFFETS D’ABORD DISCRETS PUIS PLUS INTENSES(5 MG)
    7. CURARISANT (secondaire certaine)
      POUR DES DOSES ELEVEES(SUPERIEURES A 1MG/24H PER OS OU SOUS- CUTANE CHEZ L’ADULTE);EFFET D’AUTANT PLUS INTENSE QUE LES DOSES SONT ELEVEES(5 MG)
    8. ANTIVIRAL (à confirmer)
      POSSEDERAIT EN PARTICULIER UNE ACTION SUR LE VIRUS HERPETIQUE ANTIMICROB. AG. CHEMOTHER. 1984, 26 : 702

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Parasympatholytique; sÂoppose de façon compétitive et surmontable aux effets muscariniques de lÂacétylcholine.
      Antispasmodique:
      Au niveau du tractus digestif: diminution du tonus de base, de lÂamplitude et de la fréquence des mouvements péristaltiques, fermeture des phincters digestifs, mais ouverture du sphincter dÂOddi,; ces effets sÂobservent principalement sur lÂestomac et lÂintestin, il en résulte un ralentissement de lÂévacuation gastrique.
      Au niveau des bronches: dilatation par relâchement des fibres musculaires lisses des bronches et des bronchioles.
      Antisecrétoire au niveau de lÂestomac:
      Diminue de 30 à 40% la secrétion gastrique acide libérée par stimulation vagale; réduction de la secrétion de mucus et de pepsine, diminution nette de lÂhypersecrtion provoquée par les parasympathomimétiques, diminution partielle de lÂhypersecrétion de lÂhistamine, lÂalcool, la cafeine; inhibe les secrétions salivaires et sudorales.
      Effets oculaires:
      Mydriase passive, paralysie flasque de lÂaccomodation, perte des réflexes de constriction pupillaire à la lumière et du reflexe dÂaccomodation -convergence.
      Effets biliaires et urétéraux:
      Antispasmodique partiel sur les fibres lisses vésiculaires cholédociennes, peu efficace si le spasme est provoqué par un morphinique, dilatation de l’uretre, mais l’atropine bloque la contraction vésicale et l’élimination de l’urine.
      Effets sur l’appareil cardiovasculaire:
      Bradycardie par stimulation inconstante du noyau du vague et action direste (agoniste partiel), puis tachycardie .
      L’atropine augmente l’automatisme sinusal et améliore la conduction auriculoventriculaire, effets vasculaires et tensionnels peu importants.
    2. secondaire
      Action sur le système nerveux central: déprime la formation réticulée ascendante activatrice et le système pallido-strié (d’où dépression de la régulation du tonus musculaire), aaction excitante corticale.
      Stimulation inconstante du noyau du vague, stimulation des centres respiratoires, sauf aux doses toxiques qui induisent une dépression.

    1. PARASYMPATHOLYTIQUE (principal)
    2. MYDRIATIQUE (principal)
    3. ANTISECRETOIRE (principal)
    4. ANTIBRADYCARDISANT (principal)
      L’ATROPINE EST UTILE AU NIVEAU CARDIAQUE UNIQUEMENT LORSQUE L’ ETAT PATHOLOGIQUE COMPORTE UNE HYPERACTIVITE PARASYMPATHIQUE:
      BRADYCARDIE NODALE OU SINUSALE SEVERE(APRES INFARCTUS DU MYOCARDE NOTAMMENT POSTERO-DIAPHRAGMATIQUE)OU BLOC AURICULO- VENTRICULAIRE AINSI QUE LES TROUBLES DU RYTHME ENGENDRES PAR LES REFLEXES A SUPPORT CHOLINERGIQUES LIES A L’INHALATION DE VAPEURS IRRITANTES,A LA STIMULATION DES SINUS CAROTIDIENS,A LA COMPRESSION DES GLOBES OCULAIRES,AUX IRRITATIONS ET MANIPULATIONS VISCERALES
    5. ANTISPASMODIQUE (principal)
      LORSQU’UN EFFET PARASYMPATHOMIMETIQUE EST EN CAUSE; UTILISATION SOUVENT LIMITEE PAR L’IMPORTANCE DES EFFETS SECONDAIRES
    6. ANTIPARKINSONIEN (accessoire)
    7. ANTINAUSEEUX (accessoire)
    8. ANTISUDORAL (accessoire)

    1. INTOXICATION PAR LES ANTICHOLINESTERASIQUES (principale)
      Traitement d’urgence utilisant , en fonction de la symptomatologie observée, des doses très importantes d’atropine (par voie intraveineuse), souvent supérieures aux doses maximales habituelles.
    2. INTOXICATION PAR LES CHAMPIGNONS MUSCARINIQUES (principale)
      Inocybe et clitocybe.
      Traitement d’urgence utilisant, en fonction de la symptomatologie observée, des doses très importantes d’atropien par voie intraveineuse, souvent supérieures aux doses maximales habituelles.
    3. SPASME CERVICO-UTERIN (principale)
    4. DIARRHEE (principale)
    5. DYSKINESIE BILIAIRE (principale)
    6. COLIQUE HEPATIQUE (secondaire)
      En association aux morphiniques
    7. PANCREATITE (principale)
    8. ULCERE DUODENAL (principale)
    9. ULCERE GASTRIQUE (principale)
      Utilise les propriétés antisecrétoires de l’atropine; utilisation souvent limitée par l’importance des effets secondaires.
    10. COLIQUE NEPHRETIQUE (principale)
    11. GASTRITE (principale)
      Utilise les propriétés antisecrétoires de l’atropine; utilisation souvent limitée par l’importance des effets secondaires.
    12. SPASME GASTRO-INTESTINAL (principale)
    13. IRITIS (principale)
      Immobilisation du muscle ciliaire et de l’iris pour prévenir ou libérer les synéchies.
    14. IRIDOCYCLITE (principale)
      Immobilisation du muscle ciliaire et de l’iris pour prévenir ou libérer les synéchies.
    15. CHOROIDITE (principale)
    16. ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (principale)
      On`pénalise`l’oeil sain par l’atropine pour stimuler l’oeil amblyope
    17. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (principale)
    18. INFARCTUS DU MYOCARDE (principale)
      Indication comportant des risques.
      Utilisable en cas de bradycardie sinusale sévère, notamment après les infarctus postero-diaphragmatiques, avec hypotension ou extrasystoles ventriculaires, traduisant une hyperactivité parasympathique.
      Doses voisines de 1/2 mg toutes les 5 minutes jusqu’au retour à unrythme cardiaque stable de 60 /mn; la dose maximum est de 2 mg/mn, qu’ilest possible de dépasser en cas de bloc auriculoventriculaire du 3ème degré.
      L’atropine est sans action sur les bradycardies ventriculaires ectopiques avec absence d’activité auriculaire.
    19. PREMEDICATION ANESTHESIQUE (principale)
      Suppression des sécrétions digestives bronchiques,cutanées et prévention d’une bradycardie réflexe;deux milligrammes d’ atropine sont nécessaires pour obtenir un blocage complet de l’ activité parasympathomimétique physiologique chez l’adulte
    20. ENDOSCOPIE(PREPARATION) (principale)
      Suppression des secrétions digestives, bronchiques cutanées et prévention d’une bradycardie reflexe; 2 mg d’atropine sont nécessaires pour obtenir un blocage complet de l’activité parasympathomimétique physiologique chez l’adulte.
    21. CHOC VAGOTONIQUE (principale)
      Prévention et traitement.
    22. RADIOLOGIE DIGESTIVE(ADJUVANT) (principale)
      Modificateur du comportement digestif
    23. SYNDROME PARKINSONIEN (secondaire)
    24. MAL DES TRANSPORTS (secondaire)
    25. HYPERSUDATION (secondaire)

    1. GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
      Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen.
      Deux cas de glaucome à angle fermé après administration en aérosol :
      – Arch Intern Med 1991;151:1658-1660.
    2. MYDRIASE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES MOYENNES ET FORTES ADMINISTREES PAR VOIE GENERALE

      Avec perte de l’accomodation, photophobie, quelques fois micropsie, seule la vision de loin est conservée.
      Ces effets s’observent également à faibles doses, lors de l’utilisation locale en collyres.

    3. CYCLOPLEGIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES MOYENNES ET FORTES ADMINISTREES PAR VOIE GENERALE

      Avec mydriase, photophobie, quelques fois micropsie, seule la vision lointaine est conservée.
      Ces effets s’observent également à faibles doses, lors de l’utilisation locale en collyres.

    4. PHOTOPHOBIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES MOYENNES ET FORTES ADMINISTREES PAR VOIE GENERALE

      Avec mydriase, cycloplégie, quelques fois micropsie.
      Ces effets s’observent également à faibles doses, lors de l’utilisation locale en collyres.

    5. MICROPSIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES MOYENNES ET FORTES ADMINISTREES PAR VOIE GENERALE

      Avec mydriase, cycloplégie, photophobie.
      Ces effets s’observent également à faibles doses, lors de l’utilisation locale en collyres.

    6. TACHYCARDIE (CERTAIN RARE)
      Tachycardie modérée, parfois précédée de bradycardie pour des posologies faibles.
    7. ARYTHMIE (CERTAIN )
      Peut être provoqués par la tachycardie.
      Trois cas rapportés lors de l’utilisation en collyre chez des sujets âgés :
      – Arch Intern Med 1986;146:45-47.
    8. TORSADE DE POINTES (CERTAIN TRES RARE)
      – Nouv Presse Med 1982;11:3571.
    9. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE

      Avec rythme nodal.

    10. FLUSH (CERTAIN FREQUENT)
      Notamment de la face.
      Par diminution et suppression de la sécrétion sudorale en dépit d’une vasodilatation cutanée.
      Cet effet se manifeste pour de faibles doses.
    11. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
      Signe précoce, constant et prolongé, la sécheresse de la bouche s’accompagne de troubles de la déglutition, de sensation de soif et, parfois, de troubles de la parole.
    12. TROUBLE DE LA PAROLE (CERTAIN TRES RARE)
      Peut accompagner la sécheresse de la bouche.
    13. HYPOSECRETION NASALE (CERTAIN )
    14. HYPOSECRETION LACRYMALE (CERTAIN )
    15. HYPOSECRETION BRONCHIQUE (CERTAIN )
    16. DYSURIE (CERTAIN RARE)
    17. RETENTION AIGUE D’URINE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TUMEUR DE LA PROSTATE
    18. TENESME VESICAL (CERTAIN FREQUENT)
    19. CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
    20. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    21. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
    22. TROUBLE DE L’EQUILIBRE (CERTAIN TRES RARE)
    23. PYROSIS (CERTAIN TRES RARE)
      Par augmentation du reflux gastro-oesophagien.
    24. ECZEMA (CERTAIN TRES RARE)
      Atteinte importante atteignant la face.
    25. BRADYPSYCHIE (CERTAIN TRES RARE)
      Survenant à des doses fortes, régresse en 24 à 36 heures après l’arrêt du traitement.
    26. TROUBLE DE L’ATTENTION (CERTAIN TRES RARE)
      Survenant à des doses fortes, régresse en 24 à 36 heures après l’arrêt du traitement.
    27. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
      Survenant à des doses fortes, régresse en 24 à 36 heures après l’arrêt du traitement.
      Persistance d’une somnolence plusieurs heures après une anesthésie chez des sujets âgés :
      – Anesthesiology 1979;51:348.
    28. CONFUSION MENTALE (CERTAIN RARE)
      Ces effets s’observent également à faibles doses, lors de l’utilisation locale en collyres.
    29. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE

      Par stimulation du système nerveux central, cet effet est peu important à faibles doses.
      Régression en 24 à 36 heures après l’arrêt de la prise médicamenteuse.

    30. REACTION PARANOIDE (CERTAIN TRES RARE)
      Survenant à des doses fortes, régresse en 24 à 36 heures après l’arrêt du traitement.
    31. HALLUCINATION VISUELLE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE
    32. HALLUCINATION AUDITIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE
    33. DESORIENTATION TEMPOROSPATIALE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET SENSIBLE
      FORTE DOSE

      Par stimulation du système nerveux central.
      Effet peu important à faibles doses.

    34. INSTABILITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET SENSIBLE
      FORTE DOSE

      Par stimulation du système nerveux central, effet peu important à faibles doses.

    35. DELIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE
    36. FIEVRE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      HYPERTHERMIE AMBIANTE

      Elle peut survenir chez l’adulte, en cas d’utilisation de fortes doses et surtout si la température ambiante est élevée.
      Elle peut également survenir chez l’enfant, pour des doses modérées dans les mêmes conditions d’environnement.
      Le mécanisme n’est pas totalement connu, la suppression de la secrétion sudorale interviendrait dans une large part surtout en cas de température ambiante élevée. On a également suggéré un mécanisme central par action sur les centres de la thermorégulation.

    37. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Elle survient à de très fortes doses, par effet ganglioplégique.
    38. CONJONCTIVITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      COLLYRE

      Chez un sujet hypersensible.

    39. RASH (CERTAIN TRES RARE)
      Chez un sujet hypersensible.
    40. ELECTROENCEPHALOGRAMME(ANOMALIE) (CERTAIN )
      Trace de sommeil
      Effet paradoxal de l’atropine car il existe un état d’excitation.
    41. IMPUISSANCE (A CONFIRMER )
      – Postgrad Med J 1972;48:548.
    42. LEUCOCYTOSE (A CONFIRMER )
      Décrit uniquement chez l’enfant.

    1. TOXICITE FOETALE
      L’atropine injectée en IV à la mère, surtout lors du travail, diffuse rapidement à travers le placenta. La tachycardie fotale provoquée débute 10 à 15 minutes après l’injection et dure 60 à 90 minutes.
    2. TACHYCARDIE FOETALE
      L’atropine injectée en IV à la mère, surtout lors du travail, diffuse rapidement à travers le placenta. La tachycardie fotale provoquée débute 10 à 15 minutes après l’injection et dure 60 à 90 minutes.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      Risque de tachycardie, d’arythmie et de provoquer un infarctus du myocarde.
    2. BRONCHITE CHRONIQUE
      Tarissement des sécrétions bronchiques.
    3. HYPERTHERMIE AMBIANTE
      RISQUE IMPORTANT DE PROVOQUER UNE HYPERPYREXIE CHEZ LES MALADES, SURTOUT LES ENFANTS
    4. TRAITEMENT DE LA MALADIE DE PARKINSON
      Condition(s) Favorisante(s) :
      AUGMENTATION DES DOSES
      CHANGEMENT DE THERAPEUTIQUE

      IL FAUT EFFECTUER LES CHANGEMENTS DE THERAPEUTIQUE DE FACON PROGRESSIVE:IL NE FAUT PAS ARRETER BRUTALEMENT L’ATROPINE,MAIS SI DES DOSES FORTES PROVOQUENT DES TROUBLES MENTAUX SEVERES,LE MEDICAMENT DOIT ETRE ARRETE;LES EFFETS SECONDAIRES MINEURS PEUVENT ETRE CONTROLES JUSQU’A CE QUE LA TOLERANCE SE DEVELOPPE

    5. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
      LES EFFETS DE L’ATROPINE SONT AUGMENTES ET PROLONGES
    6. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      LES EFFETS DE L’ATROPINE SONT AUGMENTES ET PROLONGES
    7. SUJETS HYPERSENSIBLES
      ADMINISTRATION LOCALE EN COLLYRE(UNE GOUTTE):LES EFFETS GENERAUX CARDIAQUES ET CENTRAUX DE L’ATROPINE PEUVENT S’OBSERVER
    8. ENFANT
      ADMINISTRATION LOCALE EN COLLYRE(UNE GOUTTE):LES EFFETS GENERAUX CARDIAQUES ET CENTRAUX DE L’ATROPINE PEUVENT S’OBSERVER
    9. TRISOMIQUE 21
      ADMINISTRATION LOCALE EN COLLYRE(UNE GOUTTE):LES EFFETS GENERAUX CARDIAQUES ET CENTRAUX DE L’ATROPINE PEUVENT S’OBSERVER

    1. GLAUCOME A ANGLE FERME
      Risque de crise aiguë, même après administration en aérosol :
      – Arch Intern Med 1991;151:1658-1660.
    2. HYPERTHYROIDIE
      Risque de décompensation cardiaque.
    3. ADENOME PROSTATIQUE
      Risque de rétention aiguë des urines.
    4. ILEUS PARALYTIQUE
      Aggravation de l’ileus.
    5. STENOSE DU PYLORE
      Risque d’occlusion complète.
    6. TACHYCARDIE
    7. OEDEME AIGU DU POUMON
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INFARCTUS DU MYOCARDE
    8. INFARCTUS DU MYOCARDE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      OEDEME AIGU DU POUMON
    9. ALLAITEMENT
      A proscrire en période d’allaitement ou nécessitant de différerer celui-ci car risque d’intoxication atropinique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    – 2 – SOUS-CUTANEE

    – 3 – INTRAVEINEUSE

    – 4 – OCULAIRE

    Posologie et mode d’administration

    Faiblesdoses: inférieures à 0,6 milligrammes par jour.
    Doses moyennes:environ un milligramme par jour.
    Doses fortes: supérieures à deux milligrammes par jour.

    Doses usuelles chez l’adulte:
    – par voie orale:
    Un à trois milligrammes par jour en 3
    prises.
    – par voie sous-cutanée:
    Un quart à deux milligrammes par jour en 3 injections de un demi milligramme.
    – par voie intraveineuse (injection lente):
    Un quart à un milligramme en une seule injection .

    Dose usuelle chez l’enfant par voie orale ou
    sous-cutanée:
    – de 0 à 30 mois: 0,1 à 0,2 milligrammes par jour en 3 prises.
    – de 30 mois à 15ans:
    0,2 à un milligramme par jour en 3 prises.

    Comprimés dosés à un demi milligramme.
    Ampoules injectables de 1 ml: un quart ou un demi milligramme.
    La
    posologie doit toujours être progressive, sous surveillance clinique, en particulier du pouls, de la température, de la conscience.
    Collyres (v aussi atropine base) à 0,3 ; 0,5 ; et 1%.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    25
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie pulmonaire

    – 5 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Tractus gastro-intestinal: non résorbé au niveau gastrique; résorption intestinale rapide, la quantité résorbée n’est pas connue.
    Bonne résorption par les muqueuses et la peau, et par la muqueuse oculaire.

    Répartition
    Disparition rapide de l’atropine du sang, distribution et fixation dans tous les tissus.
    Diffusion placentaire, risque de tachycardie foetale.
    Passe dans le lait.
    Concentrations plasmatiques faibles, dont 50% sous forme liée.

    Demi-Vie
    25 h;
    Entre 13 et 38 h.

    Métabolisme
    Non complètement connu: hydrolysé en tropine et acide tropique (ne semble pas être la voie métabolique principale).
    Transformation partielle, vraisemblablement hépatique, en un métabolite inactif (glucuronide), de 50 à 85% selon les
    sujets.
    Vraisemblablement, le foie limite l’activité, par inactivation, de 50 à 85% de la quantité totale d’atropine administrée.

    Elimination
    Voie rénale.
    77 à 94% de 2 milligrammes injecté en IM.
    Elimination sous forme de métabolites pour 50 à 85%.
    Les proportions de métabolites et de forme inchangée varient beaucoup d’un sujet à l’autre.
    Le rein limite l’activité, par élimination sans
    transformation de 15 à 50% de la quantité totale d’atropine administrée.
    Voie hépatique.
    Circulation entéro-hépatique importante probable.
    Voie pulmonaire:
    3% maximum de la dose administrée.

    Bibliographie

    – Ann Pharmacother 1992;26:564-565. (EFFETS SECONDAIRES*)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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