BETACAROTENE

BETACAROTENE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/10/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (entièrement E)-1,1′-(3,7,12,16-tétraméthyl-1,3,5,7,9,11,13,15,17-octadécanonaène-1,18-diyl)bis[2,6,6-triméthylcyclohexène]

    Ensemble des dénominations


    CAS : 7235-40-7
    DCF : BETA-CAROTENE

    DCIR : BETACAROTENE

    USAN : BETA CAROTENE

    autre dénomination : BETA CAROTENE

    autre dénomination : BETA-CAROTENE

    autre dénomination : CAROTENE

    autre dénomination : E160(a)

    bordereau : 887 et 2539

    rINN : BETACAROTENE

    sel ou dérivé : RETINOL

    sel ou dérivé : RETINOL ACETATE

    sel ou dérivé : RETINOL PALMITATE

    Classes Chimiques


    1. PROVITAMINE A (principale certaine)
    2. COLORANT (principale certaine)
    3. ACTIVITE VITAMINIQUE A (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Par action de la caroténase , le bêta carotène donne 2 molécules d’axerophtol, alpha et gamma carotène n’en donnent qu’une.
      En se déposant au niveau des téguments, donne une coloration brune orangée.
      Joue un rôle important dans les mécanismes de la vision, participe à la formation du pourpre rétinien, récepteur de la lumière pour la vision crépusculaire.
      Favorise la sécrétion de mucus, inhibe la kératinisation et stimule la division cellulaire des tissus épithéliaux.
      Intervient dans la croissance osseuse et le développement embryonnaire.
      Participerait à certaines transformations métaboliques intéressant les stéroïdes.
      Participerait à certains phénomènes d’induction enzymatique.

    1. VITAMINIQUE A (principal)
    2. ANTIXEROPHTALMIQUE (principal)
    3. COLORANT (principal)
    4. CICATRISANT (accessoire)

    1. PHOTOSENSIBILISATION AU COURS DES PORPHYRIES (principale)
    2. PHOTOSENSIBILISATION PAR LES PHENOTHIAZINES (principale)
    3. LUPUS ERYTHEMATEUX DISCOIDE (principale)
      ÈPoussées estivales
    4. URTICAIRE SOLAIRE IDIOPATHIQUE (principale)
    5. AVITAMINOSE A (principale)
    6. SECHERESSE DE L’OEIL (principale)
    7. HEMERALOPIE CARENTIELLE (principale)
    8. CHALAZION (secondaire)
    9. ACNE (secondaire)
    10. MALADIE DE DARIER (secondaire)
    11. ANEMIE (à confirmer)
    12. CANCER DE LA PROSTATE(PREVENTION) (à confirmer)
      Réduction du risque chez les sujets ayant un taux plasmatique bas de bétacarotène avant le traitement :
      – Cancer 1999;86:1783-1792.
    13. CANCER DU POUMON(PREVENTION) (controversé)
      Résultats très controversés .Essai randomisé négatif chez près de 30 000 hommes fumeurs avec le betacarotene seul ou associé:au tocophérol-alpha :
      – N Engl J Med 1994;330:1029-1035.
      N’aurait pas d’effet concernant la prévention des cancers et des maladies cardiovasculaires, ni sur la mortalité (étude sur 12 ans) :
      – N Engl J Med 1996;334:1145-1149.
      – N Engl J Med 1996;334:1150-1155.
      – N Engl J Med 1996;334:1156-1162.
      – N Engl J Med 1996;334:1189-1190.
    14. CANCER DU PANCREAS(PREVENTION) (information négative)
      Absence d’effet décelable après supplémentation par le betacarotène ou l’alpha- tocophérol seuls ou associés. Essai randomisé chez près de 30 000
      hommes fumeurs de 50 à 69 ans:
      -Cancer 1999;86:37-42
    15. INSUFFISANCE CORONARIENNE(PREVENTION) (à confirmer)
      N’aurait pas d’effet dans la prévention de l’insuffisance coronarienne (essai randomisé négatif) :
      – JAMA 1996;275:693-698.
      N’aurait pas d’effet concernant la prévention des maladies cardiovasculaires, ni sur la mortalité (étude sur 12 ans) :
      – N Engl J Med 1996;334:1145-1149.
      – N Engl J Med 1996;334:1150-1155.
      – N Engl J Med 1996;334:1156-1162.
      – N Engl J Med 1996;334:1189-1190.
      Pas d’effet dans la prévention de la maladie coronarienne chez des fumeurs (essai randomisé versus placebo) :
      – Arch Intern Med 1998;158:668-675.

    1. FIEVRE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    2. ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    3. POIDS(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    4. HEPATOMEGALIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    5. ADENOPATHIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    6. ANOREXIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    7. SECHERESSE DES MUQUEUSES (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    8. GINGIVITE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    9. DESQUAMATION CUTANEE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    10. SECHERESSE DE LA PEAU (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    11. PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    12. ALOPECIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    13. EXANTHEME (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    14. RHAGADE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    15. HYPERKERATOSE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    16. OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    17. ONGLE CASSANT (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    18. COLORATION DE LA PEAU (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      INTOXICATION CHRONIQUE

      Coloration jaune-orangé.

    19. DOULEUR OSSEUSE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    20. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    21. OSTEOSE CONDENSANTE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    22. OSTEOPHYTOSE SOUS-PERIOSTEE ENGAINANTE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    23. OSTEOMALACIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      INTOXICATION CHRONIQUE
    24. FRACTURE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    25. VERTIGE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    26. SOMNOLENCE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    27. CEPHALEE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    28. FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    29. IRRITABILITE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    30. NYSTAGMUS (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    31. DIPLOPIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    32. EXOPHTALMIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    33. HYDROCEPHALIE AIGUE (CERTAIN )
    34. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    35. POLYURIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    36. OLIGOMENORRHEE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    37. INSUFFISANCE RENALE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    38. HYPERCHOLESTEROLEMIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    39. CALCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    40. ANEMIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    41. HEMORRAGIE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INTOXICATION CHRONIQUE
      TRAITEMENT PROLONGE
    42. COLORATION DES SELLES (CERTAIN )
      Coloration brun-rouge.
    43. CANCERIGENE (CERTAIN )
      Augmenterait la fréquence des cancer du poumon chez les fumeurs (étude portant sur 18000 patients, en accord avec une étude finlandaise de 1994 :
      – Reactions 1996;603:3.
    44. DIABETE INSULINODEPENDANT (INFORMATION NEGATIVE )
      Etude randomisée chez plus de 22 000 sujets bien portants âgés de plus de 40 ans . Aucune modification du risque :
      – JAMA 1999;282:1073-1075.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. RISQUE D’HYPERVITAMINOSE A
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    2. FUMEUR
      Augmenterait le risque de cancer du poumon chez les fumeurs :
      – Pharmaceutical J 2000;265:155.

    1. ATTEINTE RETINIENNE
    2. GLAUCOME
      L’hypertonie intraoculaire peut favoriser les dépôts rétiniens.
    3. GROSSESSE
    4. ALLAITEMENT

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    N’est spécialisé en France qu’en association.
    Doses usuelles par voie orale :
    – Adultes : trente à trois cents milligrammes par jour.
    – Enfants : trente à cent cinquante milligrammes par jour.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 3 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Résorption moins bonne par le tractus digestif que pour l’axerophtol.
    La présence de sels bilaires est nécessaire à la résorption.
    Est transformé en vitamine A dans la paroi intestinale.

    Répartition
    Stockage hépatique.
    Est retrouvé dans la rétine, le rein, le poumon, et le péritoine.

    Métabolisme
    Transformation au niveau hépatique et dans la paroi intestinale en axerophtol.

    Elimination
    Voie rénale;
    Voie fécale.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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