CEFALOTINE SODIQUE
CEFALOTINE SODIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/7/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
ACIDE ACETOXYMETHYL-3 OXO-8((THIENYL-2)-2 ACETAMIDO)-7 THIA-5 AZA-1 BICYCLO(4.2.0)OCTENE-2 CARBOXYLIQUE-2 SEL DE SODIUMEnsemble des dénominations
autre dénomination : CEFALOTHINE SODIQUE
autre dénomination : CEPHALOSPORINE 871
autre dénomination : CEPHALOTHINE SODIQUE
autre dénomination : CEPHALOTINE SODIQUE
bordereau : 1195
sel ou dérivé : CEFACLOR
sel ou dérivé : CEFADROXIL
sel ou dérivé : CEFACETRILE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFALORIDINE
sel ou dérivé : CEFAPIRINE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFAZOLINE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFOXITINE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFRADINE
sel ou dérivé : FORMYL CEFAMANDOLE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFALEXINEClasses Chimiques
Molécule(s) de base
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
Spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM:* Espèces habituellement sensibles:
Staphylocoques méticilline-sensibles, streptocoques, dont les Streptococcus pneumoniae pénicillosensibles, entérobactéries (Escherichia coli, salmonella à l’exception des salmonelles de fièvre typho-paratyphique, shigella, Proteus mirabilis), Haemophilus influenzae, Moraxella catarrhalis, Neisseria gonorrheae, Clostridium perfringens, peptococcus.* Espèces inconstamment sensibles:
Klebsiella.* Espèces résistantes:
Staphylocoques méticilline-résistants, streptococcus pneumoniae résistants ou de sensibilité diminuée à la pénicilline, entérocoques, Listeria monocytogènes, entérobactéries (enterobacter, serratia, citrobacter, Proteus vulgaris, Morganella morganii, providencia, Yersinia enterolitica), pseudomonas, acinetobacter, bordetella, vibrio, campylobacter, mycobactéries, chlamydia, mycoplasmes, legionella, bacteroïdes, clostridium species.En France, 10 à 30% des pneumocoques sont de sensibilité diminuée aux beta-lactamines; cette diminution de l’activité doit être prise en compte notamment dans le traitement des méningites, en raison de leur gravité, et des otites aigües moyennes .
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibiteur de la synthèse des mucopeptides de la paroi bactérienne.
Action bactéricide pour des concentrations proches des concentrations bactériostatiques.
30% des souches hospitalières de staphylocoques pathogènes sont résistantes hétérogènes.
La sensibilité des bacilles Gram négatif est diminuée par les plasmides de résistance à l’ampicilline.
Résistance chromosomique pour un certain nombre d’entérobactéries. - secondaire
Résiste à la pénicillinase staphylococcique.
- ANTIBIOTIQUE (principal)
- ANTIBACTERIEN (principal)
- ENDOCARDITE A STAPHYLOCOQUES (principale)
- SEPTICEMIE (principale)
A germes sensibles. - INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
A germes sensibles. - INFECTION URINAIRE (principale)
A germes sensibles. - INFECTION CUTANEE (principale)
A staphylocoques et Klebsiella. - INFECTION OSSEUSE (principale)
A staphylocoques et à klebsiellae. - INFECTION OSSEUSE A STAPHYLOCOQUES (principale)
- INFECTION INTESTINALE (principale)
A germes sensibles. - SEPTICEMIE A STREPTOCOQUES BETA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- SEPTICEMIE A STREPTOCOQUES ALPHA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- ENDOCARDITE A STREPTOCOQUES ALPHA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- ENDOCARDITE A STREPTOCOQUES BETA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- ANGINE A STREPTOCOQUES (secondaire)
- INFECTION CUTANEE A STREPTOCOQUES ALPHA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A STREPTOCOQUES A-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A STREPTOCOQUES B-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN RARE)
- URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
- PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
- FIEVRE (CERTAIN RARE)
- EOSINOPHILIE (CERTAIN FREQUENT)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ALLERGIE A LA PENICILLINE - SYNDROME HEMORRAGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- NEPHROPATHIE TUBULO-INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES TRES ELEVEESCondition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
INSUFFISANCE RENALE
ASSOCIATION DE GENTAMICINE
ASSOCIATION DE PROBENECIDE
ASSOCIATION DE PHENYLBUTAZONE
ASSOCIATION DE DIURETIQUES(FUROSEMIDE,ACIDE ETACRYNIQUE) - PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPHLEBITE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSE - DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAMUSCULAIRE - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
HYPERSENSIBILITE
INSUFFISANCE RENALE PREEXISTANTE - TEST DE COOMBS POSITIF (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
INSUFFISANCE RENALE
ALLERGIE A LA PENICILLINE
FORTE DOSE - AGRANULOCYTOSE (CERTAIN )
- BISALBUMINEMIE (CERTAIN )
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN )
Un cas, probablement par atteinte médullaire, avec régression des troubles en une semaine :
– JAMA 1981;245:1148-1149. - DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAPERITONEALE– Lancet 1981;1:1004.
- SYNDROME DE FANCONI (A CONFIRMER )
Condition d’apparition favorisante : association à la gentamycine :
– Cancer 1978;41:769. - IMMUNOGLOBULINE MONOCLONALE (A CONFIRMER )
Transitoire, au cours d’une réaction d’hypersensibilité :
– Am J Med 1979;66:1051. - COLORATION DE L’URINE (A CONFIRMER )
Coloration rose :
– Am J Hosp Pharm 1980;37:775.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE
– 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie intramusculaire:
– chez l’adulte:
Deux grammes par jour en 4 à 6 injections.
– chez l’enfant jusqu’à 20 kgs:
Cinquante à cent milligrammes par kilo par jour en 4 injections.Dose usuelle par voie intraveineuse:
– chez
l’adulte:
Quatre à douze grammes par jour en IV directe toutes les 3 à 6 heures, ou en perfusion continue.
– chez l’enfant jusqu’à 20 kgs:
Cent à cent cinquante milligrammes par kilo et par jour en IV directe toutes les 3 à 6 heures ou en perfusion
continue.
Réduire la posologie en cas d’insuffisance rénale sévère et de traitement prolongé.
Tenir compte de la teneur en sodium: 55 mg/g.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
0.50
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
hémodialyse
– 4 –
ELIMINATION
dialyse péritonéale
– 5 –
ELIMINATION
voie biliaireAbsorption
Peu résorbé par le tube digestif.
Résorption rapide lors d’injection intramusculaire.
Taux plasmatique maximal entre 30 et 60 mns.Répartition
Voie intramusculaire:
Pic du taux sérique à 30 mns, voisin de 15 microgrammes par ml après injection de 1 g; taux sérique voisinde 1 microgramme par ml à la 4ème heure.
Voie IV directe:
Pic du taux sérique à 15 mns, voisin de 30 à 40 microgrammes par
ml.
Liaison aux protéines plasmatiques: 65%.
Diffuse bien dans l’organisme et franchit la barrière placentaire.
Ne franchit pas la barrière méningée, même si les méninges sont enflammées.
Ne passe pas dans le lait.
Rapport bile/plasma: 0,4.
Demi-Vie
30 à 45 minutes.
Métabolisme
Hépatique: formation d’un dérivé O-désacétylé possédant une activité antibactérienne.Elimination
Voie rénale:
ÈPar secrétion tubulaire sous forme inchangée ou métabolisée (20%).
Excrétion rénale: 55% de la dose administrée.
L’excrétion rénale est précoce: la majeure partie se fait dans les 6 premières heures.
Le probénécide retarde l’élimination
urinaire.
Hémodialyse.
Dialyse péritonéale.
Voie biliaire: 0,25% en 2 heures après 1 gramme IV.
Bibliographie
– J Clin Pathol 1971;24:419.
– J Pharm Sci 1975;66:1899.
– J Clin Pharmacol 1982;22:403.
– Clin Pharmacokinet 1984;9:42.
– Med Lett 1986;28:33.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CEFALOTINA (ITALIE)
- CEFALOTINA NORMON (ESPAGNE)
- CEPHALOTIN (ALLEMAGNE)
- CEPHATION (JAPON)
- CEPORACIN (ESPAGNE)
- CEPOVENIN (ALLEMAGNE)
- CET GLAXO (JAPON)
- COAXIN (JAPON)
- KEFLIN (ITALIE)
- KEFLIN (BELGIQUE)
- KEFLIN (ESPAGNE)
- KEFLIN (SUISSE)
- KEFLIN (JAPON)
- KEFLIN (USA)
- KEFLIN (PAYS-BAS)
- SEFFIN (USA)
- SYNCLOTIN (JAPON)
- TORICELOCIN (JAPON)
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)