MEGESTROL ACETATE
MEGESTROL ACETATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 14/6/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
acétate de 17-hydroxy-6-méthylprégna-4,6-diène-3,20-dioneEnsemble des dénominations
BANM : MEGESTROL ACETATE
CAS : 595-33-5
DCIMr : ACETATE DE MEGESTROL
USAN : MEGESTROL ACETATE
autre dénomination : ACETATE DE MEGESTROL
autre dénomination : MEGESTROL ACETYLATE
bordereau : 764
code expérimentation : BDH-1298
code expérimentation : NSC-71423
code expérimentation : SC-10363
dcim : acétate de mégestrol
rINNM : MEGESTROL ACETATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : MEGESTROL
- PROGESTATIF (principale certaine)
- ANOVULATOIRE (secondaire certaine)
- GONADOTROPHINES (INHIBITEUR DE LA SECRETION) (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Prépare la muqueuse utérine à la nidation (dentelle utérine).
Indispensable au maintien de la gestation.
Durant la première partie du cycle, inhibe l’ovulation en empêchant la libération de LH.
Diminue les contractions utérines et celles des trompes. - secondaire
Elève le métabolisme de base, entraine une hyperthermie transitoire après ovulation.
- PROGESTATIF (principal)
- ANOVULATOIRE (principal)
- ANTIGONADOTROPE (principal)
- ANTICONCEPTIONNEL (principal)
- INSUFFISANCE LUTEALE (principale)
- METRORRAGIE FONCTIONNELLE (principale)
- AMENORRHEE (principale)
Diagnostic et traitement. - DYSMENORRHEE (principale)
- ENDOMETRIOSE (principale)
- SYNDROME PREMENSTRUEL (principale)
- BOUFFEE DE CHALEUR (à confirmer)
Dans le cancer du sein et de la prostate, permettrait de réduire les bouffées de chaleur secondaires à l’usage des antagonistes des hormones sexuelles:
– Cancer 1998;82:1784-1788. - HYPERFOLLICULINIE (principale)
- CONTRACEPTION (secondaire)
- TROUBLE DE LA MENOPAUSE (à confirmer)
Pourrait prévenir les bouffées de chaleur en cas de contrindication des autres traitements :
– N Engl J Med 1994;331:347-352. - CACHEXIE (à confirmer)
En cas de cachexie au cours du SIDA (essai randomisé) :
– Ann Intern Med 1994;121:395-408. - HYPERGLYCINEMIE (à confirmer)
Deux cas rapportés :
– Ann Intern Med 1992;116:878. - CANCER DU FOIE (à confirmer)
Etude pilote chez 32 malades :
– J Gastroenterol Hepatol 1997;12:277-281. - HEPATOCARCINOME (à confirmer)
- CANCER DE LA PROSTATE (information négative)
Essai randomisé dans les formes évoluées comparant les doses modérées et fortes. Pas d’effet décelé ni de corrélation dose-réponse :
– Cancer 2000;88:825-834.
- NAUSEE (CERTAIN )
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- SOMNOLENCE (CERTAIN )
- RETENTION HYDROSODEE (CERTAIN )
- POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN )
- METRORRAGIE (CERTAIN )
- THROMBOSE VASCULAIRE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A OESTROGENES - HYPERCOAGULABILITE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION A OESTROGENES - HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
ASSOCIATION AUX OESTROGENES - PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
ASSOCIATION AUX OESTROGENES - POLYNEVRITE (A CONFIRMER )
- DIABETE (A CONFIRMER )
Un cas nécessitant le recours à l’insuline, lors de l’utilisation chez un patient atteint de SIDA :
– Ann Intern Med 1992;116:53-54.
Un autre cas connu :
– Ann Intern Med 1976;84:341.
Deux cas rapportés :
– Ann Intern Med 1992;116:878.
Un cas, chez un patient atteint du SIDA après 19 jours de traitement et nécessitant le recours temporaire à l’insuline :
– Hosp Pract 1996;31:27-28.
Un cas, après 3 mois d’utilisation chez un patient atteint du SIDA, réversible en 15 jours à l’arrêt du traitement :
– Postgrad Med J 1996;72:365-367.
Un cas chez un patient sidéen, nécessitant le recours temporaire à l’insuline :
– Ann Pharmacother 1996;30:1133-1134. - SYNDROME DE SEVRAGE (A CONFIRMER )
Un cas d’insuffisance surrénalienne après arrêt brutal d’un traitement instauré depuis 22 mois.
– Am J Clin Oncol 1997;20:628-629. - INSUFFISANCE SURRENALE (CERTAIN TRES RARE)
Nécessitant un traitement substitutif par hydrocortisone :
– Prescrire 1998;18:282-283.
Pourrait être à l’origine d’insuffisance surrénale aigüe lors du sevrage: 2 cas décrits chez des enfants atteints du SIDA :
– J Ped 1999;134:368-370.
Détectée par le test à l’ACTH chez 9 des 10 malades traités par mégestrol :
– Cancer 1999;86:1044-1049. - HYPERCORTICISME (CERTAIN TRES RARE)
Plusieurs cas décrits:
– Prescrire 1998;18:282-283. - SYNDROME DE CUSHING (A CONFIRMER )
Un cas après 2 ans de traitement chez un sidéen, réversible à l’arrêt:
– Clin Infect Dis 1998;27:217-218. - HOQUET (CERTAIN )
4 cas réfractaires chez des patients atteints de SIDA traités pour anorexie, réversible à l’arrêt:
– Arch Int Med 1998;158:809-810.
- HYPOSPADIAS
Un cas chez un enfant de mère traitée à forte dose entre la quatrième et la huitième semaine pour un amaigrissement lié à une infection VIH :
– Genitourin Med 1997;73:226.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez la femme adulte:
Cinq à dix milligrammes par jour.
Pharmaco-Cinétique
Absorption
Résorption rapide par le tube digestif.
Bibliographie
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- MAYGACE (ESPAGNE)
- MEGACE (USA)
- MENOQUENS (SUISSE)
- MENOQUENS (SUEDE)
- NIAGESTIN (ALLEMAGNE)
- NIAGESTIN (SUISSE)