CALCIUM EDETATE DE SODIUM
CALCIUM EDETATE DE SODIUM
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 8/9/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
sel disodique monocalcique de l’acide éthylène diamine tétraacétiqueEnsemble des dénominations
BAN : SODIUM CALCIUMEDETATE
CAS : 62-33-9 (calcium édétate de sodium anhydre)
CAS : 23411-34-9 (calcium édétate de sodium anhydre)
DCF : CALCIEDETATE DE SODIUM
DCIR : CALCIUM EDETATE DE SODIUM
USAN : EDETATE CALCIUM DISODIUM
autre dénomination : CALCIEDETATE DE SODIUM
autre dénomination : CALCITETRACEMATE DISODIQUE
autre dénomination : EDATHAMIL CALCIUM DISODIUM
autre dénomination : EDTA CALCIQUE
rINN : SODIUM CALCIUM EDETATE
sel ou dérivé : EDETATE DISODIQUEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : EDETIQUE ACIDE
- CHELATEUR (principale certaine)
- CHELATEUR DES METAUX LOURDS (principale certaine)
- CHELATEUR DU PLOMB (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Les métaux lourds déplacent plus ou moins selon leur nature le calcium de la molécule.
Le plomb, le nickel et le cadmium ont une importante affinité pour l’EDTA.
Formation d’un complexe non ionisable et soluble, éliminable rapidement sous forme inchangée par l’urine.
La liaison EDTA-plomb est instable et sa rupture peut entrainer une accumulation de plomb au niveau rénal:
– La Nouvelle Presse Médicale 1978;7,18:1542. - secondaire
Administré par voie orale:lors de la présence de plomb dans le tube digestif, formation d’un complexe stable et hydrosoluble pouvant être éliminé par les reins.
- CHELATEUR (principal)
- CHELATEUR DU PLOMB (principal)
- CHELATEUR DES METAUX LOURDS (principal)
- ANTIDOTE (principal)
- CONSERVATEUR (principal)
- INTOXICATION PAR LE PLOMB (principale)
- CONTAMINATION PAR LES METAUX LOURDS RADIOACTIFS (principale)
- INTOXICATION PAR LE CHROME (principale)
Emploi cutané. - INTOXICATION PAR LE PLOMB(DIAGNOSTIC) (principale)
- SCLERODERMIE (secondaire)
- CONSERVATION DES ALIMENTS (secondaire)
- PORPHYRIE CUTANEE (à confirmer)
– Br J Derm 1970;82:70.
- NAUSEE (CERTAIN )
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- DIARRHEE (CERTAIN )
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN )
- OLIGURIE (CERTAIN )
- PROTEINURIE (CERTAIN )
- GLYCOSURIE (CERTAIN )
- INSUFFISANCE RENALE (CERTAIN )
- INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN )
Semble dûe à l’excrétion massive de plomb :
– Nouv Presse Med 1978;7,18:15 41. - FIEVRE (CERTAIN )
Peut survenie 4 à 8 heures après l’injection et s’accompagner d’un malaise avec fatigue, soif, myalgies, céphalées, anorexie. - HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN )
Transitoire. - TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (CERTAIN )
- THROMBOPHLEBITE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
INJECTION IV RAPIDE - ELECTROCARDIOGRAMME(ANOMALIE) (CERTAIN )
Inversion de l’onde T. - CONGESTION NASALE (CERTAIN )
Par action de type histamine. - LARMOIEMENT (CERTAIN )
Par action de type histaminique. - ANEMIE MEGALOBLASTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Par malabsorption de la vitamine B12. - ANEMIE MACROCYTAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Mégaloblastose médullaire. - DERMATOSE (CERTAIN )
Lésions identiques à celles provoquées par un déficit en pyridoxine.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
– 3 – ORALE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle en perfusion intraveineuse lente:
– chez l’adulte:
Un à deux grammes par jour en 2 perfusions de 250 à 500 millilitres, cures de 3 à 5 jours.
– chez l’enfant:
Soixante milligrammes par kilo et par jour.
Dose maximale chez l’adulte et
l’enfant:
Trente cinq milligrammes par kilo et par heure, cinquante milligrammes par kilo et par jour, deux cent cinquante milligrammes par kilo par semaine.
Espacer les cures par une semaine de repos.
En cas de saturnisme, commencer par de faibles
doses et ne pas dépasser la dose de quarante milligrammes par kilo et par jour.
Surveiller la quantité de plomb dans les urines, qui ne doit pas dépasser 2000 microgrammes par 24 heures.
Diagnostic de saturnisme: comparaison du taux de plomb dans les
urines avant et après une injection de calcium edétate de sodium.
Ne pas utiliser en cas d’insuffisance rénale sévère.Dose usuelle par voie intramusculaire chez l’adulte:
Un à deux grammes par jour en cures de 3 à 5 jours 2 semaines sur quatre.Dose
usuelle par voie orale (déconseillée dans le saturnisme)chez l’adulte:
Quatre grammes par jour en plusieurs prises.Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
0.66
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
PAr voie orale, résorption faible: 5 à 15% de la dose ingérée.
L’administration orale augmente la résorption du plomb.
Résorption cutanée pratiquement nulle.
Répartition
Distribution presque uniquement extracellulaire.
Passe en faible quantité dans le liquide céphalorachidien.
Demi-Vie
De 20 à 60 mn.
Métabolisme
Non métabolisé.
Elimination
Voie rénale:
50% de la dose administrée par voie intraveineuse est retrouvée dans les urines à la 1ère heure, sous forme de complexes avec le calcium, le magnesium , le zinc, le plomb ou d’autres métaux lourds.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- CALCIUM DISODIUM VERSENATE (ANGLETERRE)
- CALCIUM DISODIUM VERSENATE (USA)
- CALCIUM VITIS (ALLEMAGNE)
- CALCIUMEDETATE-HEYL (ALLEMAGNE)
- SORMETAL (BELGIQUE)
- VERSENIUM (ITALIE)