FLUPHENAZINE ENANTATE
FLUPHENAZINE ENANTATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/12/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
heptanoate de 2-{4-[3-(2-trifluorométhylphénothiazin-10-yl)propyl]piperazin-1-yl}éthylEnsemble des dénominations
BANM : FLUPHENAZINE ENANTHATE
CAS : 2746-81-8
DCIM : ENANTATE DE FLUPHENAZINE
autre dénomination : ENANTATE DE FLUPHENAZINE
autre dénomination : FLUPHENAZINE ENANTHATE
autre dénomination : FLUPHENAZINE HEPTANOATE
autre dénomination : FLUPHENAZINE OENANTHATE
bordereau : 307
rINNM : FLUPHENAZINE ENANTATE
sel ou dérivé : FLUPHENAZINE DECANOATE
sel ou dérivé : FLUPHENAZINE DICHLORHYDRATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : FLUPHENAZINE
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- NEUROLEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIDELIRANT (principale certaine)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principale certaine)
- ANTIEMETIQUE (secondaire certaine)
- ADRENOLYTIQUE (secondaire certaine)
- HYPOTHERMISANT (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Pas d’action corticale directe.
Hypothermiant par dépression de l’hypothalamus (mécanisme adrénolytique).
Indifférence émotionelle: action sur le système limbique;
Syndrome extrapyramidal: inhibition des neurones dopaminergiques centraux à effets inhibiteurs (au niveau des noyaux gris centraux).
Action sur la formation réticulée: diminution de l’influence activatrice sur la cortex: sedation de nature antiadrénergique, révélation des effets inhibiteurs normaux d’origine sinocarotidienne et vagale.
Myorelaxant par inhibition de l’action régulatrice de la formation réticulée descendante et depression des réflexes polysynaptiques. - secondaire
Dépression de la Trigger Zone (centre du vomissement ) au niveau des chemorécepteurs.
Dépression des centres bulbaires respiratoires et cardiovasculaires.
Hypotension dûe aussi à une diminution des résistances périphériques.
Effets endocriniens: libération initiale de TSH et d’ACTH, puis inhibition de la secrétion des stimulines hypophysaires; augmente la secrétion de LTH..
- PSYCHOLEPTIQUE (principal)
- NEUROLEPTIQUE (principal)
- NEUROLEPTIQUE RETARD (principal)
- ANTIDELIRANT (principal)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principal)
- PSYCHOSE CHRONIQUE (principale)
- SCHIZOPHRENIE (principale)
- DELIRE CHRONIQUE (principale)
- HALLUCINATION (principale)
- ACCES MANIAQUE (principale)
- SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (CERTAIN )
Il serait 2 à 3 fois plus fréquent en cas d’utilisation des formes retard et 10 fois plus fréquent lors de l’utilisation des formes retard sans prise conjointe d’antiparkinsonien :
– Am J Psychiatry 1990;147:1149-1155. - DYSREGULATION THERMIQUE (CERTAIN )
- GYNECOMASTIE (CERTAIN )
– Concours Med 1989;111:1171-1176. - SOMNOLENCE (CERTAIN )
- INSOMNIE (CERTAIN )
- SEDATION (CERTAIN )
- INDIFFERENCE (CERTAIN )
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
- ANXIETE (CERTAIN )
- FLUSH (CERTAIN )
Congestion du visage - HYPERSUDATION (CERTAIN )
- NAUSEE (CERTAIN )
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN )
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN )
- VERTIGE (CERTAIN )
- ASTHENIE (CERTAIN )
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN )
- AKATHISIE (CERTAIN FREQUENT)
– J R Soc Med 1985;78:748. - ANEJACULATION (CERTAIN TRES RARE)
- IMPUISSANCE (CERTAIN TRES RARE)
- PRIAPISME (CERTAIN TRES RARE)
- ANORGASMIE (CERTAIN TRES RARE)
Chez la femme
-J Sex Marital Ther 1988;14:202-207 - LEUCOPENIE (CERTAIN )
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN )
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN )
- GALACTORRHEE (CERTAIN )
- SIALORRHEE (CERTAIN )
- FIEVRE (CERTAIN )
- SYNDROME PALEUR-HYPERTHERMIE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSEEn cas de forte posologie ou de son augmentation trop rapide.
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE (CERTAIN )
- MORT SUBITE (CERTAIN )
- PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - DYSKINESIE TARDIVE (CERTAIN RARE)
Survenant à l’arrêt d’un traitement au long cours. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN )
Probablement fréquent. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Probablement fréquent. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Probablement par hypersensibilité. - HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
Cytolyse généralement modérée. - SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (A CONFIRMER )
– Ann Intern Med 1975;82:811-812.
- DETRESSE RESPIRATOIRE NEONATALE
Détresse respiratoire néonatale associée à une rhinorrhée chez un enfant dont la mère avait été traitée par fluphénazine (sel non précisé) pour schizophrénie :
– Ann Pharmacother 1996;30:35-37. - RHINORRHEE
Détresse respiratoire néonatale associée à une rhinorrhée chez un enfant dont la mère avait été traitée par fluphénazine (sel non précisé) pour schizophrénie :
– Ann Pharmacother 1996;30:35-37.
- CACHEXIE
- MALADIE D’ADDISON
- ATHEROSCLEROSE SEVERE
- HEPATITE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- EPILEPSIE(PETIT MAL)
- ANESTHESIE GENERALE
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait été décrit.
- INTOXICATION BARBITURIQUE
- INTOXICATION ETHYLIQUE
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- GROSSESSE
Détresse respiratoire néonatale associée à une rhinorrhée chez un enfant dont la mère avait été traitée par fluphénazine (sel non précisé) pour schizophrénie :
– Ann Pharmacother 1996;30:35-37.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie intramusculaire profonde chez l’adulte:
VIngt cinq à cinquante milligrammes espacés de 1 à 4 semaines.
Dose maximale adulte: deux cents milligrammes par prise.
Il est nécessaire de surveiller les patients, la survenue d’un syndrome
extrapyramidal ou d’un syndrome malin des neuroleptiques peut être évitée par l’association d’un traitement correcteur préventif:
– Am J Psych 1990;147:1149-1155.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 3 –
ELIMINATION
voie fécale
– 4 –
REPARTITION
laitAbsorption
Bonne résorption par le tube digestif.
Répartition
Cycle entérohépatique; répartition dans tous les organes.
Concentrations maximales dans les poumons, le foie, les surrénales, la rate.
Passe dans le lait.
Métabolisme
Hépatique:
Sulfoxydation, déalkylation du groupe dialkylamino; hydroxylation sur noyaux et glucuroconjugaison; oxydation du groupe dialkylamino en N-oxyde.
Elimination
Voie rénale.
Nombreux métabolites
Voie biliaire:
Nombreux métabolites.
Voie fécale.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- DAPOTUM INJEKTION (ALLEMAGNE)
- FLUNANTHATE (ISRAEL)
- MODITEN ENANTHATE INJECTION (ANGLETERRE)