ISOPROPAMIDE IODURE
ISOPROPAMIDE IODURE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/12/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(CARBAMOYL-3 DIPHENYL-3,3 PROPYL)DIISOPROPYL METHYL AMMONIUM IODUREEnsemble des dénominations
BAN : ISOPROPAMIDE IODIDE
CAS : 71-81-8
DCF : IODURE D’ISOPROPAMIDE
DCIR : IODURE D’ISOPROPAMIDE
autre dénomination : IODURE D’ISOPROPAMIDE
bordereau : 602
code expérimentation : R 55
code expérimentation : R 79
code expérimentation : SKF 4740
dci : iodure d’isopropamide
rINN : ISOPROPAMIDE IODIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : ISOPROPAMIDE
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
- ANTISECRETOIRE (principale certaine)
- SPASMOLYTIQUE (secondaire certaine)
- MYDRIATIQUE (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Amonium quaternaire parasympatholytique possédant toutes les actions périphériques de l’atropine (tachycardie, bronchodilatation, mydriase, cycloplégie), mais l’action sur le tube digestif est prépondérante et l’emporte sur toutes les autres actions:
Au niveau gastrique: diminution des secrétions pepsiques et chlorhydrique.
Diminution de la motilité du tube digestif, diminution des secrétions salivaires, sudorales, bronchiques, gastriques, pancréatiques.
Dépourvu d’effet sur le système nerveux central, l’amonium quaternaire ne franchit pas la barrière hématoencaphalique.
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principal)
- ANTISECRETOIRE (principal)
- SPASMOLYTIQUE (principal)
- ULCERE GASTRIQUE (principale)
- ULCERE DUODENAL (principale)
- OESOPHAGITE (principale)
- GASTRITE (principale)
- DUODENITE (principale)
- ENTERITE (principale)
- COLITE SPASMODIQUE (principale)
- VOMISSEMENT (principale)
- ENURESIE (secondaire)
- RADIOLOGIE DIGESTIVE(ADJUVANT) (secondaire)
Modification du comportement digestif
- DYSURIE (CERTAIN RARE)
- RETENTION AIGUE D’URINE (CERTAIN RARE)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
- MYDRIASE (CERTAIN TRES RARE)
- TACHYCARDIE (CERTAIN FREQUENT)
- CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
- SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
- TROUBLE DE L’ACCOMMODATION (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
- BOURDONNEMENT D’OREILLE (CERTAIN TRES RARE)
- REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle chez l’adulte:
– par voie orale:
Dix huit à vingt sept milligrammes par jour en 3 prises.
– par voie intramusculaire:
Un à neuf milligrammes par jour en 3 injections.
– en radiologie:
Six milligrammes en 1 injection 30 minutes avant l’examen.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- DARBID (PAYS-BAS)
- DARBID (USA)
- PRIAMID (SUISSE)
- PRIAMIDE (ITALIE)
- PRIAMIDE (BELGIQUE)
- PRIAMIDE (PAYS-BAS)
- PRIAMIDE (ALLEMAGNE)
- PRIAMIDE COMPRIMES (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))
- PRIAMIDE GOUTTES (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))
- PRIAMIDE SOLUTE INJECTABLE (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))
- STELABIB (ANGLETERRE)
- TYRIMIDE (PAYS-BAS)
- TYRIMIDE (ANGLETERRE)