INSULINE DE BOEUF

INSULINE DE BOEUF

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 23/3/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Ensemble des dénominations

    matière première : origine bovine (DPhM92)

    sel ou dérivé : INSULINE DE PORC

    sel ou dérivé : INSULINE HUMAINE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : INSULINE

    Regime : liste II

    1. HYPOGLYCEMIANT (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Interaction avec des récepteurs de la membrane cellulaire; blocage de la glycogénolyse hépatique (inhibition de la glucose-6-phosphatase), augmente la pénétration du glucose dans le foie, le tissu adipeux et le muscle, augmente le passage transmembranaire des amino-acides et stimule l’anabolisme protidique; réduit la lipolyse, facilite la pénétration intracellulaire des phophates et du potassium.

    1. HYPOGLYCEMIANT (principal)

    1. DIABETE INSULINODEPENDANT (principale)
    2. COMA DIABETIQUE (principale)
    3. COMA ACIDOCETOSIQUE (principale)
    4. COMA HYPEROSMOLAIRE (principale)
    5. TUBAGE GASTRIQUE (secondaire)
      Stimulation de la secrétion gastrique par l’hypoglycémie.

    1. GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
      SURDOSAGE
    2. REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    3. URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    4. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    5. LIPODYSTROPHIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE SOUS-CUTANEE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Modifie la résorption de l’insuline.

    6. RHABDOMYOLYSE (A CONFIRMER )
      Un cas, lors d’une administration intraveineuse :
      – Ann Intern Med 1990;141:279-280.
    7. TROUBLE DE LA VISION (A CONFIRMER )
      Un cas d’opacification du cristallin associé à un spasme de l’accomodation après 5 jour de traitement, réversible en 3 semaines (type d’insuline non précisé) :
      – Lancet 1996;347:1764.
    8. RESISTANCE A L’INSULINE (CERTAIN )
      Médiée par des anticorps IgG.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME

    1. NON

    1. ALLAITEMENT
      Bien qu’aucun accident n’ait été décrit.
    2. SPORTIFS
      Substance interdite :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.

    1. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle d’un soluté d’insuline par voie intraveineuse ou sous-cutanée:
    La posologie est variable, à adapter en fonction de chaque cas; à titre indicatif:
    – Chez l’adulte:
    Quarante à soixante dix Unités par jour en 3 à 4 injections.
    * dans le coma
    diabétique: débuter par quarante unités soit par voie SC dans le pré-coma, soit par voie IV dans un coma confirmé; la posologie sera ensuite adaptée à l’évolution des corps cétoniques.
    – chez l’enfant:
    Une à deux Unités par kilo et par jour.

    Dose
    usuelle des suspensions d’insuline par voie sous-cutanée profonde, en alternant les sites d’injection:
    – chez l’adulte:
    Débuter par douze Unités par jour, et augmenter tous les 3 ou 4 jours de quatre ou cinq Unités afin d’adapter la posologie à la
    réponse biologique; la posologie finale se situe généralement entre quarante et soixante dix Unités par jour.
    La fréquence des injections dépendra de la présentation des insulines: pour les insulines rapides, la dose sera administrée en 3 à 4 injections
    par 24 heures; pour les insulines intermédiaires, 2 injections par 24 heures; pour les insulines lentes, la dose sera administrée en une seule injection par 24 heures.

    Au cours de la grossesse, il est parfois utile d’augmenter la dose.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    0.06
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Sa destruction par les enzymes protéolytiques des sucs digestifs impose une utilisation par voie parentérale ; lors d’utilisation par voie intraveineuse (exclusivement pour le soluté), l’effet apparaît en 5 mns; lors d’utilisation par voie sous-cutanée,
    le délai d’apparition dépend de la présentation: On distingue:
    Les insulines rapides: (insuline ordinaire ou régulière): l’effet débute en 10 à 30 mns.
    Les insulines intermédiaires: (semi-retard ou semi-lente): l’effet débute en 15 à 120 mns.
    Les
    insulines lentes: l’effet débute entre 90 et 180 mns.
    La demi-vie de résorption peut être doublée en cas de consommation de tabac.
    – Br Med J 1982;284:237.

    Répartition
    Après injection intraveineuse, l’effet dure moins d’une heure.
    Lors d’injection sous-cutanée, la durée de l’effet dépend de la présentation.
    Insuline rapide: durée d’action 4 à 10 heures.
    Insline intermédiaire: 15 à 20 heures.
    Insuline lente: 18 à 30
    heures.
    L’insuline ne franchit pas la barrière placentaire.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    4 minutes.
    Lors d’injection intraveineuse.
    La demi-vie est prolongée en cas d’insuffisance hépatique ou rénale, diminuée en cas d’hyperthyroidie.
    Lors de la grossesse, la destruction de l’insuline est accrue par des insulinases présentes au niveau du
    placenta.

    Métabolisme
    Inactivée principâlement au niveau du foie: coupure des ponts disulfures sous l’action d’une glutathion-insuline-transhydrogénase, puis hydrolyse des chaînes peptidiques .
    Une certaine destruction a lieu au niveau des cellules tubulaires rénales.
    Aucours
    de la grossesse, une destruction a lieu au niveau du placenta.

    Elimination
    Voie rénale:
    L’insulline est filtrée par le glomérue, en partie réabsorbée par le tube contourné distal, puis détruite par les cellules tubulaires rénales: ceci explique l’augmentation de l’effet en cas d’insuffisance rénale.

    Bibliographie

    – Adv Drug React Acute Pois Rev 1983;2:219. (EFFETS SECONDAIRES)
    – Drug Saf 1993;8:427-444. (EFFETS SECONDAIRES) *

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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