DISULFIRAME
DISULFIRAME
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
DISULFURE DE TETRAETHYLTHIURAMEEnsemble des dénominations
DCF : DISULFIRAME
DCIR : DISULFIRAME
autre dénomination : ETHYLDITHIOURAME
autre dénomination : TETURAM
autre dénomination : THIURAM
autre dénomination : TTD
bordereau : 1711
sel ou dérivé : SULFIRAMEClasses Chimiques
- CHELATEUR (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Chelateur du Cu et du Ni.
Par le blocage du cuivre, cofacteur de la dopamine beta oxydase, et la réduction de la biosynthèse de Na, augmentation du taux de dopamine, qui avec la réduction du taux de Na, pourrait expliquer l’activité hypotensive.
Inhibe l’aldéhyde oxydase hépatique.
La prise d’alcool élève la concentration plasmatique d’acétaldéhyde , ce qui provoque un syndrome désagréable. - secondaire
Réduirait le sommeil paradoxal par inhibition de la dopamine bÃéta hydroxylase cérébrale.
- DESINTOXICATION ETHYLIQUE (principal)
- SEVRAGE DE L’ALCOOL (principale)
– CNS Drugs 2000;14:329-341
- TROUBLE DIGESTIF (CERTAIN )
- SOMNOLENCE (CERTAIN )
- CEPHALEE (CERTAIN )
- IMPUISSANCE (CERTAIN )
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN )
- COLORATION DE LA PEAU (A CONFIRMER )
Coloration jaune des paumes et des plantes: un cas décrit, réversible à l’arrêt du traitement, attribué à une interférence avec le métabolisme de la vitamine A:
– Lancet 1997;350:266. - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN )
– Presse Med 1980;9:2905. - POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - PSYCHOSE (CERTAIN )
- DEPRESSION RESPIRATOIRE (CERTAIN )
- EFFET ANTABUSE (CERTAIN )
- COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN )
- ARYTHMIE (CERTAIN )
- INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE (CERTAIN )
- COMA (CERTAIN )
- CRISE CONVULSIVE (CERTAIN )
- HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN TRES RARE)
– GCB 1989;13:1075-1078.
Quatre cas décrits :
– J Hepatol 1994;21:853-857.
Un cas nécessitant une transplantation hépatique:
– Am J Gastroenterol 1998;93:830-831. - MORT SUBITE (CERTAIN )
Favorisée par de fortes doses de disulfirame et d’éthanol. - MAUVAISE HALEINE (CERTAIN )
- SYNDROME PARKINSONIEN (CERTAIN TRES RARE)
Deux cas avec lésions des ganglions de la base :
– J Neurol Neurosurg Psych 1992;55:925-929. - ENCEPHALOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas de lésion pallidale avec oedème suivi de nécrose localisée après 10 jours de surdosage (jusqu’à 2.4 g/j) :
– Movement Disorders 1993;8:247-249. - HYPOTHYROIDIE (A CONFIRMER )
- ICTERE (A CONFIRMER )
- BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
- BSP(RETENTION) (A CONFIRMER )
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
- HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
Un cas après 42 jours de traitement, réversible en 4 semaines après l’arrêt; une surveillance biologique toutes les 2 semaines :
– Am J Gastroenterol 1996;91:1952.
Autre référence :
– Gastroenterology 1978;75:100. - CATATONIE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Arch Neurol 1989;46:798-804.
- TERATOGENE CHEZ L’HOMME
Les anomalies pourraient s’observer chez plus de 60% des fotus :
– Am J Perinatalogy 1993;10:5-7.
- CIRRHOSE HEPATIQUE
- BRONCHITE CHRONIQUE
- DIABETE SUCRE
- INSUFFISANCE RENALE
- COMITIALITE
- PROFESSION EXPOSEE AU DIMETHYLFORMAMIDE
EFFET ANTABUSE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- GROSSESSE
- ABSENCE DE CONTRACEPTION FEMININE
Teratogène chez l’homme: cf effet sur la descendance. - PSYCHOSE
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte dans le traitement de l’éthylisme:
Cinq cent smilligrammes par jour.
Cette dose sera ensuite réduite progressivement à cent ou deux cents milligrammes par jour.
Avant la mise en route du traitement, examen
somatique et psychologique: le patient doit être coopérant et prévenu des inconvénients qu’entraîne l’absoption d’alcool pendant le traitement.; un début de traitement en milieu spécialisé est souvent souhaitable; une aide psychothérapeutique peut être
associée.
L’ingestion d’alcool provoque en 10 à 15 minutes un flush avec injection conjonctivale, sensation générale de chaleur, céphalée, tachycardie, irritation dans la gorge, sensation d’engourdissement général; quelquefoie peuvent survenir des
nausées, des vomissements, une tachypnée, une hypotension artérielle.
Ces troubles varient en durée et en intensité avec les sujets, la quantité d’alcool ingérée.Dans certains cas, utilisation possible en implants: comprimés stériles insérés sous la
peau, (huit cents milligrammes à un gramme), qui sensibilisent le patient pour plusieurs mois.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie fécale
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Résorption digestive: 80 à 90%.
Pic plasmatique 1 à 2 heures après administration orale.
Taux plasmatique beaucoup plus bas après implantation en sous-cutané.
Métabolisme
Métabolisé très rapidement en diethyldithiocarbamate, puis en nombreux autre smétabolites.
Elimination
Voie fécale:
20% de la dose administrée par voie orale.
Voie rénale.
Le reste est métabolisé et éliminé par les urines.
Bibliographie
– Am J Med 1990;88:647-655.
– Acta Psych Scand 1992;86,Suppl369. (Revue)
– Drug Saf 1999;20:427-435. (Effets secondaires)
– CNS Drugs 2000;14:329-34.1 (utilisation dans le sevrage de l’alcool)
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ALCOPHOBIN (USA)
- ANTABUS (PAYS-BAS)
- ANTABUS (ALLEMAGNE)
- ANTABUSE (BELGIQUE)
- ANTABUSE (ANGLETERRE)
- ANTABUSE (SUISSE)
- ANTABUSE (USA)
- ANTABUSE (ITALIE)
- ANTICOL (AUTRES PAYS)
- AVERSAN (AUTRES PAYS)
- ETILTOX (ITALIE)