HALOFANTRINE CHLORHYDRATE

HALOFANTRINE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 8/8/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    chlorhydrate de N,N-dibutylamino-3(dichloro-1,3 trifluorométhyl-6 phénantryl)-9 propanol-1

    Ensemble des dénominations

    BANM : HALOFANTRINE HYDROCHLORIDE

    CAS : 36167-63-2

    DCIMr : CHLORHYDRATE D’HALOFANTRINE

    USAN : HALOFANTRINE HYDROCHLORIDE

    autre dénomination : CHLORHYDRATE D’HALOFANTRINE

    code expérimentation : WR-171669

    rINNM : HALOFANTRINE HYDROCHLORIDE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : HALOFANTRINE

    Regime : liste I

    1. ANTIPALUDEEN (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Activité sur toutes les souches de Plasmodium dont les souches multirésistantes, en particulier Plasmodium falciparum chloroquino-résistant.
      Schizonticide actif au stade érythrocytaire par un mécanisme qui pourrait être similaire à celui de la quinine et impliquer la formation de complexes toxiques avec la ferriprotoporphyrine IX formée pendant la digestion de l’hémoglobine par le Plasmodium.

    1. ANTIPALUDEEN (principal)
      Plasmodium falciparum chloroquino-résistant.

    1. PALUDISME (principale)
      Accès palustre à Plasmodium falciparum en zone de chloroquino-résistance..
      – Lancet 1993;341:1044-1049.
      Autre référence :
      – N Engl J Med 1996;335:800-806.
      Considéré en 1997 comme le meileur traitement:
      – Presse Med 1997;26:156-157.
      Afin d’éviter la récidive (paludisme à Plasmodium falciparum), un second traitement à faible dose 7 jours plus tard serait efficace :
      – Lancet 1997;349:255-256.

    1. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    2. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    3. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    4. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
    5. PRURIT (A CONFIRMER )
      Deux cas rapportés :
      – Lancet 1989;2:397-398.
    6. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    7. RASH (CERTAIN RARE)
    8. CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit :
      – Presse Med 1997;26:559.
    9. FIBRILLATION VENTRICULAIRE (CERTAIN )
      Un cas non fatal avec allongement de QT chez un patient ne présentant pas de QT long congénital. Les cas préalablement décrits avaient été observés chez des patients présentant un allongement congénital de QT :
      – Scand J Infect Dis 1997;29:207-208.
    10. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN )
      Allongement de l’intervalle PR :
      – Lancet 1993;341:1054-1056.
    11. QT(ALLONGEMENT) (CERTAIN )
      Mise en évidence sur une étude portant sur 20 sujets :
      – Trans R Soc Trop Med Hyg 1995;89:430-433.
      Autres références :
      – Lancet 1993;341:1054-1056.
      – Lancet 1993;341:1541-1542.
      – Prescrire 1993;13:649-650.
      Par un mécanisme voisin des antiarythmiques de classe III (blocage du courant potassique repolarisant). Les femmes pourraient être plus sensibles :
      – Clin Pharmacol Ther 2000;67:521-529.
    12. TORSADE DE POINTES (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ALLONGEMENT DE QT PREEXISTANT
      CARENCE EN THIAMINE
      FORTE DOSE

      – Prescrire 1993;13:649-650.
      Les risques de survenue de torsades de pointe peuvent être supérieurs chez la femme:
      – J Women’s Health 1998;7:547.

    13. ARYTHMIE VENTRICULAIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ALLONGEMENT DE QT PREEXISTANT
      CARENCE EN THIAMINE
      FORTE DOSE

      Quatorze cas dont huit mortels rapportés à la pharmacovigilance anglaise :
      – Curr Probl Pharmacovig 1994;20:6.

    14. ARRET CARDIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ALLONGEMENT DE QT PREEXISTANT
      CARENCE EN THIAMINE
      FORTE DOSE

      Huit cas connus :
      – Med Hyg 1993;51:2385.

    15. CRISE CONVULSIVE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit :
      – Bull Soc Fr Parasitol 1990;8,Suppl1:445.
    16. HEMOLYSE (A CONFIRMER )
      Hémolyse aiguë intravasculaire de pathogénie mal connue :
      – Lancet 1992;340:909-910.
      – Presse Med 1995;24:366-369.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. EMBRYOTOXICITE CHEZ L’ANIMAL
      Rat, lapin.

    1. NON

    1. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association aux médicaments entraînant un allongement de l’intervalle QT (en particulier antiarythmiques de classe I) :
      – Med Hyg 1993;51:2385.
    2. CARENCE EN VITAMINE B1
      – Med Hyg 1993;51:2385.

    1. GROSSESSE
      Embryotoxique chez l’animal.
      Information manquante dans l’espèce humaine.
    2. ALLAITEMENT
      Passage dans le lait maternel.
    3. ALLONGEMENT DE L’ESPACE QT
      -Risque de troubles du rythme cardiaque graves voire mortels.
      – Med Hyg 1993;51:2385.
      – Trans R Soc Trop Med Hyg 1995;89:430-433.
    4. HYPOKALIEMIE
      – Med Hyg 1993;51:2385.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie orale :
    Adultes et enfants de plus de 40 kg : mille cinq cents milligrammes en trois prises de cinq cents milligrammes espacées de six heures.
    Enfants:: vingt quatre milligrammes par kilogramme de poids corporel en trois prises
    espacées de six heures.
    .
    Chez les sujets sans antécédent de paludisme, il est recommandé de répéter la cure une semaine après le traitement initial.
    Si l’exposition au risque persiste après le traitement d’un accès palustre par l’halofantrine, une
    chimioprophylaxie adaptée doit être envisagée.
    L’utilisation de l’halofantrine en prophylaxie n’est pas recommandée.
    .
    Mode d’emploi :
    Il est recommandé de prendre le traitement en dehors des repas en raison du risque d’augmentation de la
    biodisponibilité (l’allongement de l’espace QT étant corrélé à la concentration plasmatique d’halofantrine).

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    24
    heure(s)

    – 2 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Résorbé par le tractus gastro-intestinal avec une très grande variabilité inter-individuelle. Le pic plasmatique se situe à environ 6 heures après administration par voie orale.
    L’absorption est 6 fois plus importante lorsque le médicament est pris avec
    un repas riche en graisses :
    – Med Hyg 1993;51:2385.

    Répartition
    Grande variabilité des taux sanguins.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    Demi-vie de 24 heures.

    Métabolisme
    Métabolisé principalement en dérivé débutylé.

    Bibliographie

    – Presse Med 1988;17:99-102.
    – Drugs 1992;43:236-258. *
    – Presse Med 1995;24:366-369.
    – Clin Pharmacol Ther 1995;57:525-532. (PHARMACOCINETIQUE)*

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Données en date de janvier 2000.

    • HALFAN (ALLEMAGNE)
    • HALFAN (PHILIPPINES)

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