BENETHAMINE PENICILLINE
BENETHAMINE PENICILLINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
benzyl (phényléthyl) ammonium (6R)-6-(2-phenylacétamino)-penicillanateEnsemble des dénominations
BAN : BENETHAMINE PENICILLIN
CAS : 751-84-8
DCF : PENICILLINE BENETHAMINE
DCIR : BENETHAMINE PENICILLINE
autre dénomination : BENETHAMINE BENZYLPENICILLINATE
autre dénomination : BENETHAMINE BENZYLPENICILLINE
autre dénomination : PENICILLINATE DE BENETHAMINE
bordereau : 849
bordereau : 850
rINN : BENETHAMINE PENICILLIN
sel ou dérivé : AZLOCILLINE SODIQUE
sel ou dérivé : MEZLOCILLINE SODIQUEClasses Chimiques
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Action bactéricide pour des concentrations voisines des concentrations bactériostatiques.
Inhibiteur e la synthèse de la paroi bactérienne par inhibition des réactions de transpeptidation fermant les ponts polyglycine du mucopeptide pariétal.
Agit surtout sur les cellules jeunes, en voie de multiplication active.
Détruit par la pénicillinase.
Résistance extra-chromosomique , enzymatique, lente à échelons multiples.
- ANTIBIOTIQUE (principal)
- ANTIBACTERIEN (principal)
- INFECTION ORL (principale)
A germes sensibles. - INFECTION DENTAIRE (principale)
A germes sensibles. - INFECTION CUTANEE (principale)
A germes sensibles. - INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
A germes sensibles. - INFECTION DES VOIES BILIAIRES (principale)
Notamment infection vésiculaireà germes sensibles. - INFECTION URINAIRE (principale)
A germes sensibles. - PORTAGE PHARYNGE DE MENINGOCOQUES (principale)
- GONOCOCCIE (principale)
- ANGINE DIPHTERIQUE (principale)
- PORTAGE PHARYNGE DE BACILLES DIPHTERIQUES (principale)
- INFECTION MAXILLOFACIALE A ACTINOMYCES (principale)
- LEPTOSPIROSE (principale)
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (CERTAIN RARE)
- ERUPTION URTICARIENNE (CERTAIN RARE)
- ERYTHEME GENERALISE (CERTAIN RARE)
- ERYTHRODERMIE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN RARE)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- REACTION D’HERXHEIMER (CERTAIN TRES RARE)
- BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
- COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- MORT SUBITE (CERTAIN TRES RARE)
- FIEVRE (CERTAIN RARE)
- EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE LOEFFLER (CERTAIN TRES RARE)
Tableau clinique de pneumopathie aiguë fébrile, il nécessite l’arrêt du traitement étant donné le risque de fibrose pulmonaire :
– Drugs 1977;13:422. - DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ADENOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
- PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
- CYLINDRURIE (CERTAIN TRES RARE)
- GLOSSITE (CERTAIN TRES RARE)
- STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- ENTEROCOLITE DYSENTERIFORME (CERTAIN TRES RARE)
- CANDIDOSE MUQUEUSE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAMUSCULAIRE - NECROSE ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
INJECTION INTRAARTERIELLE - AGREGATION PLAQUETTAIRE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE HOIGNE (CERTAIN RARE)
- SYNDROME LUPIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Par hypersensibilité. - SYNDROME HEMORRAGIQUE (A CONFIRMER )
- GLYCEMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
- ASTHME
- TERRAIN ALLERGIQUE
- ALLERGIE AUX CEPHALOSPORINES
De 1ère et 2ème génération, risque faible avec la 3ème génération.
– Arch Int Med 1992;152:930-937. - ALLERGIE A UNE AMINOPENICILLINE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
N’est commercialisé en France que sous forme d’association:
Cent milligrammes sont équivalents à environ cent mille unités de pénicilline G.
Associé à la pénicilline G pour obtenir immédiatement des concentrations sanguines efficaces.L’apparition de
manifestations allergiques impose l’arrêt immédiat du traitement, et l’usage éventuel de corticoïdes injectables et /ou d’antihistaminiques.
Dans les formes graves de réactions allergiques, hospitalisation d’urgence en service de réanimation, avec
ventilation, massage cardiaque, remplissage vasculaire sous contrôle de la pression veineuse.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
50
%
lien protéines plasmatiques
– 2 –
REPARTITION
lait
– 3 –
ELIMINATION
voie rénale
– 4 –
ELIMINATION
voie biliaireAbsorption
Après intramusculaire profonde, libération lente de pénicilline G : concentration sanguine efficace après 3 heures, et durant 3 ou 4 jours.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques : 50%
Traverse la barrière placentaire.
Passe dans le lait.
Ne traverse pas la barrière méningée, sauf en cas d’inflammation des méninges : on retrouve alors 5% du taux sérique dans le LCR.
Diffusion rapide dans tous
les tissus.
Métabolisme
Mécanisme hépatique : la pénicilline est transformée en acide pénicilloïque sous l’action de la pénicillinase.
Elimination
*Voie Rénale : 60 à 90% de la dose administrée sont excrétés dans les 24 heures; 10% par filtration glomérulaire, 90% par sécrétion tubulaire.
Elimination sous forme d’acide penicilloïque et d’acide phénacéturique.
Le probénécide inhibe la sécrétion
tubulaire.
*Voie bilaire : faible élimination par les fécès due à l’excrétion bilaire.
Bibliographie
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- BENAPEN (USA)
- BENETACIL (PAYS-BAS)
- BENETOLIN (PAYS-BAS)
- STRECIPEN (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))