PERINDOPRIL ERBUMINE

PERINDOPRIL ERBUMINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (2S,3aS,7aS)-1-{N-[(S)-1-éthoxycarbonylbutyl]-L-alanyl}perhydroindole-2-carboxylate de tert butylamine

    Ensemble des dénominations

    BANM : PERINDOPRIL ERBUMINE

    CAS : 107133-36-8

    DCIM : ERBUMINE DE PERINDOPRIL

    USAN : PERINDOPRIL ERBUMINE

    autre dénomination : ERBUMINE DE PERINDOPRIL

    autre dénomination : PERINDOPRIL TERT-BUTYLAMINE

    autre dénomination : TERT-BUTYLAMINE DE PERINDOPRIL

    bordereau : 2840

    code expérimentation : McN-A-2833-109

    code expérimentation : S-9490-3

    rINNM : PERINDOPRIL ERBUMINE

    Molécule(s) de base : PERINDOPRIL

    Regime : liste I

    1. INHIBITEUR DE L’ENZYME DE CONVERSION (principale certaine)
    2. ANTIHYPERTENSEUR (principale certaine)
    3. VASODILATATEUR (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibiteur de l’enzyme responsable de la conversion de l’angiotensine 1 (inactive) en angiotensine 2 (active).
      Provoque une chute de l’angiotensine 2 et une augmentation de l’angiotensine 1 et de la rénine.
      Cet effet est accompagné d’une chute de l’aldostérone.
      Inhibe la dégradation de la bradykinine.
      Entraîne une chute des résistances périphériques avec peu de changement sur le débit cardiaque ou la pression artérielle pulmonaire.
      N’active pas le système sympathique.
      Réduit l’hypertrophie du ventricule gauche.
      Augmente le flux sanguin rénal sans modifier le taux de filtration glomérulaire.
      N’affecte pas la contractibilité myocardique ou la conductibilté.
    2. secondaire
      Augmente la sensibilité à l’insuline.
      Diminue la protéinurie de la néphropathie diabétique.
      – Post Grad Med 1992; 91:163-193
      – Drugs 1992; 43:464-489.

    1. ANTIHYPERTENSEUR (principal)
    2. ANTIPROTEINURIQUE (accessoire)

    1. HYPERTENSION ARTERIELLE (principale)
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE (principale)
    3. PROTEINURIE (à confirmer)
      Etude durant 1 an, à 2 mg/jour: diminution importante de la protéinurie chez 50% des sujets atteints de syndrome néphrotique:
      – Am J Nephrol 1997;17:511-517.
    4. DEPRESSION (à confirmer)
      – Eur J Pharmacol 1990;187:165-70.

    1. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
    2. KALIEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Modérée.
      Un apport excessif de potassium pourrait être fréquemment à l’origine de cet effet :
      – JAMA 1995;274:538.
    3. NATREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
    4. UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    5. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    6. GLYCEMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
      Tous les inhibiteurs de l’enzyme de conversion augmenteraient le risque d’hypoglycémie grave chez les diabétiques traités par insuline ou par hypoglycémiants oraux:
      – Dibetes care 1997;20:1363-1367.
    7. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
    8. DYSGUEUSIE (CERTAIN RARE)
    9. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    10. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    11. TROUBLE DU SOMMEIL (CERTAIN RARE)
    12. CRAMPE (CERTAIN RARE)
    13. TOUX (CERTAIN FREQUENT)
      Toux sèche, irritative :
      – Eur J Resp 1989;2:198-201.
      – J Human Hypertension 1989;3,Suppl1:159-161.
      Autre publication :
      – Drug Newletter 1993;12:31-32.
      Cas rapportés chez la femme deux fois plus souvent que chez l’homme (inhibiteurs de l’enzyme de conversion, pharmacovigilance française) :
      – Lancet 1993;341:61.
      Bilan sur 47351 patients, apparait chez 7,8% des hommes et 11% des femmes:
      – Br J Clin Pharmacol 1998;46:63-70.
    14. ANEMIE (CERTAIN RARE)
    15. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      4 cas dont un associé à une leucopénie:
      – Br J Clin Pharmacol 1998;46:63-70.
    16. LEUCOPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas associé à une thrombopénie:
      – Br J Clin Pharmacol 1998;46:63-70.
    17. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEPLETION SODEE PREEXISTANTE
    18. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Au cours de séances d’hémodialyse utilisant des cartouches d’AN69. La fréquence de la réaction pourrait être réduite par un rinçage préalable du dialyseur avec une solution à 14% de bicarbonate de sodium :
      – Nephrologie 1992;13:135-136.
    19. INSUFFISANCE RENALE FONCTIONNELLE (CERTAIN RARE)
    20. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      3 cas:
      – Br J Clin Pharmacol 1998;46:63-70.
    21. PNEUMONIE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Rev Mal Resp 1994;11:308-311.
      Un cas après 3 mois de traitement et lentement réversible sous corticoïde en 4 mois :
      – Eur Resp J 1996;9:1314-1316.
    22. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas après 3 semaines de traitement :
      – Dig Dis Sci 1997;42:1789-1791.

    1. FOETOTOXICITE CHEZ L’HOMME
      Quelques cas de retard de croissance in utero, de prématurité et de persistance du canal artériel, ont été observés lors du traitement de la femme enceinte par les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC).
      Quelques cas d’anurie néonatale irréversible lors du traitement de la mère par une association diurétique-IEC ont été observés.
      Différentes malformations graves, probablement liées à une hypoperfusion du foetus durant les deuxième et troisième trimestres de la grossesse, conduiraient à rejeter l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion durant cette période :
      – Teratology 1991;43:543-546.
      L’importance des foetopathies et des troubles néo-nataux conduit à éviter l’usage des IEC au cours de la grossesse :
      – Obstet Gynecol 1991;78:128-135.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine.
    2. HYPERTENSION RENOVASCULAIRE
      Necessité de commencer par des doses faibles.
    3. SUJET AGE
      Contrôler la fonction rénale et commencer par une faible dose.
    4. ANESTHESIE GENERALE
      Risque d’hypotension artérielle.
    5. DIALYSE
      Le perindopril pourrait être à l’origine de chocs anaphylactiques observés chez des sujets dialysés à l’aide de cartouches en polyacrylonitrile (AN 69) à haut débit.
      La fréquence de la réaction pourrait être réduite par un rinçage préalable du dialyseur avec une solution à 14% de bicarbonate de sodium :
      – Néphrologie 1992;13:135-136.

    1. ENFANT
      En l’absence d’étude chez l’enfant.
    2. GROSSESSE
      Différentes malformations graves, probablement liées à une hypoperfusion du foetus durant les deuxième et troisième trimestres de la grossesse, conduiraient à rejeter l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion durant cette période :
      – Teratology 1991;43:543-546.
      L’importance des foetopathies et des troubles néo-nataux conduit à éviter l’usage des IEC au cours de la grossesse :
      – Obstet Gynecol 1991;78:128-135.
    3. ALLAITEMENT
      Absence d’étude chez la femme .

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale :
    -chez l’adulte:
    Quatre milligrammes par jour en une prise matinale, qui pourra être augmentée à huit milligrammes en une prise après 1 mois de traitement.
    -chez le sujet âgé, l’insuffisant cardiaque ou l’insuffisant rénal

    La posologie sera adaptée en fonction de la clairance de la créatinine.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    30
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 2 –
    DEMI VIE
    1
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 4 –
    ELIMINATION
    dialyse

    Absorption
    Résorbé par le tractus gastro-intestinal.
    Non modifié par la prise d’aliments.
    Le pic plasmatique de perindopril est atteint une heure après la prise orale :
    – Fundam Clin Pharmacol 1990;4:175-189.

    Répartition
    Le pic de concentration de perindoprilate qui est le métabolite actif est atteint en trois à quatre heures.
    Volume de distribution 4,3 l/kg.
    La biodisponibilité du perindopril par voie orale est voisine de 95 %.
    – Fundam Clin Pharmacol
    1990;4:175-189.
    La biodisponibilité du perindoprilate est voisine de 65 à 70 %.
    La biodisponibilité du perindoprilate est accrue chez le sujet âgé probablement par augmentation de la déestérification du perindopril :
    – Clin Pharmacol Ther
    1988;44,418-425.
    La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 30 %, 7% pour le métabolite.

    Demi-Vie
    (1.00)
    Pour le perindopril.
    (5.50)
    Pouvant atteindre 20 à 30 heures pour le perindoprilate :
    – Fundam Clin Pharmacol 1990;4:175-189.

    Métabolisme
    Au niveau hépatique, environ 20% du perindopril est transformé en perindoprilate actif lié à l’enzyme de conversion.
    Les autres métabolites d’origine hépatique sont inactifs :
    – Fundam Clin Pharmacol 1990;4:175-189.
    La déestérification du perindopril en
    perindoprilate est fortement réduite en cas de cirrhose, toutefois, elle ne semblerait pas nécessiter d’adaptation de posologie :
    – Br J Clin Pharmacol 1992;33:326-328.

    Elimination
    *Voie rénale : le perindoprilate est éliminé par voie urinaire et la demi-vie de sa fraction libre est de trois à cinq heures. La dissociation de la liaison du perindoprilate à l’enzyme de conversion de l’angiotensine conduit à une demi-vie d’élimination
    effective de vingt cinq heures.
    L’élimination est ralentie chez les sujets âgés, dans l’insuffisance cardiaque et l’insuffisance rénale.
    *Dialyse : la clearance de dialyse du perindopril est de 70 millilitres par minute.

    Bibliographie

    – Inpharma 1988;661:19.
    – Inpharma 1989;672:20.
    – Inpharma 1989;673:19.
    – Drugs 1990;39,Suppl1:43-79.*
    – Adv Drug React Bull 1990;141:528-531. (EFFETS SECONDAIRES)*
    – Clin Pharmacokinet 1990;19:177-196. (PHARMACOCINETIQUE)*
    – Kidney Int
    1990;38,Suppl30:118-122. (INDICATIONS)* insuffisance rénale.
    – Drugs 1991;42:90-114.*
    – Am J Med 1992;92:S4B.*
    – Am J Med 1992;92:1S-107S.*
    – Drug Saf 1992;7:14-31. (EFFETS SECONDAIRES)*

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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