DEXAMETHASONE TEBUTATE
DEXAMETHASONE TEBUTATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/3/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
9 alpha-fluoro-11 bêta,17 alpha,21-trihydroxy-16 alpha-méthylprégna-1,4-diène-3,20-dione 21-tébutateEnsemble des dénominations
autre dénomination : BUTYLACETATE TERTIAIRE DE DEXAMETASONE
autre dénomination : BUTYLACETATE TERTIAIRE DE DEXAMETHASONE
autre dénomination : DEXAMETHASONE TERBUTYLACETATE
autre dénomination : DEXAMETHASONE TERTIARY BUTYL ACETATE
bordereau : 20
sel ou dérivé : DEXAMETHASONE
sel ou dérivé : DEXAMETHASONE ACETATE
sel ou dérivé : DEXAMETHASONE ISONICOTINATE
sel ou dérivé : DEXAMETHASONE PHOSPHATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : DEXAMETHASONE
- GLUCOCORTICOIDE (principale certaine)
30 fois plus actif que le cortisol. - ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
25 fois plus actif que le cortisol. - ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principale certaine)
25 fois plus actif que le cortisol. - IMMUNOSUPPRESSEUR (secondaire certaine)
- ANTIALLERGIQUE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Antiinflammatoire mixte agissant dans l’inflammation primaire ou secondaire au stade aigü de l’inflammation: stabilise la membrane lysosomiale pendant la phase catabolique protéolytique et augmente le tonus capillaire pendant la phase réactionnelle vasculaire exsudative.
Agit au stade du granulome pendant la phase anabolique proliférative de réparation: inhibition de la prolifération des fibroblastes, de la synthèse des mucopolysaccharides, de la formation du collagène. - secondaire
La double liaison 1-2, méthyl 16, fluor 9 augmentent l’activité antiinflammatoire, diminuent l’activité mineralocorticoïde.
Le methyl 16 augmente la stabilité métabolique, le fluor 9 entraine une affinité dermotrope.
L’esterification parterbutylacétate en 21 donne un dérivé insoluble à action prolongée.
- ANTIINFLAMMATOIRE LOCAL (principal)
AMELIORATION EN 12 A 24 HEURES,EFFET DURANT 3 A 60 JOURS
- RHUMATISME INFLAMMATOIRE (principale)
Traitement local. - ARTHROSE (principale)
- ARTHROPATHIE POST-TRAUMATIQUE (principale)
- POLYARTHRITE RHUMATOIDE (principale)
En intraarticulaire. - BURSITE (principale)
- TENDINITE (principale)
- KYSTE SYNOVIAL (principale)
En intra-synoviale. - DIPHTERIE (à confirmer)
Dans le croup (sel de déxamétasone non précisé) :
– BMJ 1996;313:140-142.
- HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
Rarement sévère, elle semblerait dûe aux excipients. - REACTION INFLAMMATOIRE POST-INFILTRATION (CERTAIN TRES RARE)
- ATTEINTE OSTEOARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
INTRASYNOVIALE
INTRAARTICULAIRE
INJECTION LOCALEA type d’atrophie tissulaire.
- ABCES AU POINT D’INJECTION (CERTAIN TRES RARE)
Aseptique - INSTABILITE ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
INJECTIONS FREQUENTES - ARTHRITE MICROCRISTALLINE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
INJECTION LOCALEIntra-articulaire
- BRONCHOSPASME (A CONFIRMER )
Condition(s) Favorisante(s) :
HELMINTHIASEUn cas, chez un sujet sans antécédent d’asthme traité par voie intraveineuse, par réactivation d’une helminthiase (Strongyloïdes stercolaris), dû à l’effet immunosuppresseur des corticoïdes (sel de dexaméthasone non précisé) :
– South Med J 1995;88:923-927. - PUSTULOSE EXANTHEMATEUSE AIGUE GENERALISEE (A CONFIRMER )
Un cas, 2 jours après une injection sous-cutanée (sel de dexaméthasone non précisé) :
– Dermatology 1996;193:56-58.
- RISQUE TERATOGENE DISCUTE
Les résultats des enquêtes épidémiologiques qui font ressortir une légère augmentation de la fréquence des malformations doivent être interprétés avec réserve cas il s’agit de grossesse pathologiques.
Dans la pratique, les corticoïdes peuvent être administrés à la femme enceinte lorsqu’il existe une indication précise.
- SPORTIFS
Substance soumise à certaines restrictions :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000.
L’administration des corticostéroïdes par voie orale, par voie rectale et par injection systémique est interdite.
L’administration par inhalation et par voies anale, auriculaire, dermatologique, nasale et ophtalmologique n’est pas interdite.
Les injections locales et intra-articulaires de corticostéroïdes ne sont pas interdites mais, lorsque le règlement d’une autorité responsable le prévoit, une notification peut s’avérer nécessaire. - SUJET AGE
- GROSSESSE
- ENFANT
- MALADIE INFECTIEUSE
- EPILEPSIE
- HYPERLIPIDEMIE
- ATHEROME
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- HYPERTENSION ARTERIELLE SEVERE
- GLAUCOME
En raison de l’augmentation de la pression intra-oculaire.
Terrain : sujets génétiquement prédisposés.
Surveillance ophtalmologique régulière en cas de traitement prolongé, surtout chez les sujets âgés:
– Lancet 1997;350:979-982.
- INFECTION LOCALE
- ARTICULATION INSTABLE
- ESPACE INTERVERTEBRAL
- ULCERE GASTRODUODENAL
Contre-indication de la corticothérapie par voie générale, à prendre en considération du fait de la résorption partielle du produit injecté. - ANTECEDENTS PSYCHIATRIQUES
Contre-indication de la corticothérapie par voie générale, à prendre en considération du fait de la résorption partielle du produit injecté. - DIABETE
Contre-indication de la corticothérapie par voie générale, à prendre en considération du fait de la résorption partielle du produit injecté. - INFECTION VIRALE
Contre-indications de la corticothérapie par voie générale, à prendre en compte du fait de la résorption partielle du produit injecté. - TUBERCULOSE
Contre-indication de la corticothérapie par voie générale, à prendre en considération du fait de la résorption partielle du produit injecté. - KERATITE HERPETIQUE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie intraarticulaire ou intrasynoviale stricte, à l’exclusion d’autres voies:
Pa rinfiltration:
– grosses articulations: quatre milligrammes.
– petites articulations: huit cents microgrammes à un milligramme.
– bourses séreuses: deux à
quatre milligrammes.
– gaines tendineuses: quatre cents microgrammes à un milligramme.
– kystes synoviaux: un à deux milligrammes.
Précautions d’asepsie rigoureuses.
Surveillance de l’état local et général avant et après chaque infiltration.
Mesures
spécifiques éventuelles associées à ce traitement symptomatique.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
REIN
voie rénale
– 2 –
ELIMINATION
FOIE
voie fécale
– 3 –
ELIMINATION
FECES
voie biliaireAbsorption
Résorption partielle dans la circulation générale à partir du site d’injection intraarticulaire.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques: 80%; avec la transcortine, et principalement avec l’albumine lorsque la concentration augmente.
Passe dans le lait.
Métabolisme
Hépatique: réduction sur les doubles liaisons du cycle A.
Réduction des groupes carbonyles en 3 et 20 , donnant des composés inactifs.
Réduction de la fonction cétone en 11 pour donner de la prednisolone.
Elimination
Voie rénale.
Métabolites gluguro et sulfoconjugués hydrosolubles.
Voie fécale.
Pour une faible partie.
Voie biliaire .
Pour une faible partie.
Bibliographie
– Presse Med Fr 1970;78:1205 ET 1419.
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- DECADRON TBA (PAYS-BAS)
- GLUCOCORTICOIDE (principale certaine)