RAMIPRIL

RAMIPRIL

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/12/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    acide (2S,3aS,6aS)-1-{N-[(S)-1-éthoxycarbonyl-3-phénylpropyl]-L-alanyl}perhydrocyclopenta[b]pyrrole-2-carboxylique

    Ensemble des dénominations

    BAN : RAMIPRIL

    CAS : 87333-19-5

    DCF : RAMIPRIL

    DCIR : RAMIPRIL

    USAN : RAMIPRIL

    autre dénomination : RAMIPRILUM

    bordereau : 2793

    code expérimentation : HOE-498

    dci : ramipril

    rINN : RAMIPRIL

    sel ou dérivé : CAPTOPRIL

    sel ou dérivé : ENALAPRIL MALEATE

    sel ou dérivé : LISINOPRIL DIHYDRATE

    Regime : liste I

    1. INHIBITEUR DE L’ENZYME DE CONVERSION (principale certaine)
    2. ANTIHYPERTENSEUR (principale certaine)
    3. VASODILATATEUR (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Prodrogue inactive qui donne naissance par hydrolyse au ramiprilate ,qui posséde une forte affinité pour l’enzyme de conversion.
      Puissant inhibiteur de l’enzyme responsable de la conversion de l’angiotensine 1 (inactive) en angiotensine 2 (active).
      Provoque une chute de l’angiotensine 2 et une augmentation de l’angiotensine 1 et de la rénine.
      Cet effet est accompagné d’une chute de l’aldostérone.
      Inhibe la dégradation de la bradykinine.
      L’augmentation des concentrations de kinine à la suite de l’inhibition de l’enzyme de conversion stimule la production de NO, qui, par ses effets vasodilatateurs et par une réduction de la consommation d’oxygène par le myocarde, pourrait contribuer à l’activité cardioprotectrice:
      – Circulation 1997;95:176-182.

      Entraîne une chute des résistances périphériques avec peu de changement sur le débit cardiaque ou la pression artérielle pulmonaire.
      N’active pas le système sympathique.
      Réduit l’hypertrophie du ventricule gauche indépendamment de son effet antihypertenseur.
      Augmente le flux sanguin rénal sans modifier le taux de filtration glomérulaire.
      N’affecte pas la contractibilité myocardique ou la conductibilté.
      Réduit l’excrétio urinaire d’albumine chez les patients ayant une néphropathie diabétique (diabète insulinodépendant et chez les patients sans néphropathie ayant un diabète non insulinodépendant.

    1. ANTIHYPERTENSEUR (principal)

    1. HYPERTENSION ARTERIELLE (principale)
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE (secondaire)
      – J Cardiovasc Pharmacol 1989;14:688-693.
      Réduirait la mortalité par insuffisance cardiaque si le traitement est instauré 3 à 10 jours après un infarctus du myocarde, étude versus placebo portant sur 2006 patients montrant une réduction de la mortalité globale de 27 %, indication aprouvée par la FDA :
      – Drug Newletter 1995;14:73.
    3. INFARCTUS DU MYOCARDE (secondaire)
      Réduirait la mortalité chez les patients ayant une insuffisance cardiaque post-infarctus (étude AIRE : Acute Infarction Ramipril Efficacy).
      – Lancet 1993;342:821-828.
      Diminution franche du risque et de la mortalité globale. Etude HOPE sur plus de 3500 diabétiques randomisés contre placebo :
      – Lancet 2000;355:253-259.
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE(PREVENTION) (à confirmer)
      Essai randomisé versus placebo chez près de 10 000 malades à haut risque (diabète, maladie vasculaire) mais sans insuffisance cardiaque suivis pendant 5 ans :
      – N Engl J Med 2000;342:145-153.
    5. ANGIOPLASTIE CORONAIRE(ADJUVANT) (à confirmer)
      Réduit la fréquence des accidents cardiaques après revascularisation. Etude randomisée de 159 malades:
      – J Am Coll Cardiol 2000;35:881
    6. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL(PREVENTION) (à confirmer)
      Essai randomisé versus placebo chez près de 10 000 malades à haut risque (diabète, maladie vasculaire) mais sans insuffisance cardiaque suivis pendant 5 ans :
      – N Engl J Med 2000;342:145-153.
    7. NEPHROPATHIE DIABETIQUE (secondaire)
      De type I- II.
      Diminution franche du risque et de la mortalité globale. Etude HOPE sur plus de 3500 diabétiques randomisés contre placebo :
      – Lancet 2000;355:253-259.
    8. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE (à confirmer)
      Ralentirait la dégradation de la fonction rénale dans les néphropathies non diabétiques avec protéinurie élevée (étude REIN sur 352 sujets) :
      – Lancet 1997;349:1857-1863.
      – Lancet 1997;349:1852-1853.
      Confirmation de l’étude REIN sur 97 malades:
      – Lancet 1998;352:1252-1256.
    9. TOXICITE CARDIAQUE DES ANTHRACYCLINES(PREVENTION) (à confirmer)
      Essai réalisé sur des sujets ayant reçu des l’épirubicine :
      – Lancet 1996;347:297-299.
    10. GLOMERULONEPHRITE (à confirmer)
      Essai randomisé positif. Améliorerait la filtration glomérulaire et réduirait la protéinurie :
      – Lancet 1997;349:1857-1863.

    1. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
    2. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    3. TOUX (CERTAIN RARE)
      – Eur J Resp 1989;2:198-201.
      – J Human Hypertension 1989;3,Suppl1:159-161.
      Autre publication :
      – Drug Newletter 1993;12:31-32.
      Cas rapportés chez la femme deux fois plus souvent que chez l’homme (inhibiteurs de l’enzyme de conversion, pharmacovigilance française) :
      – Lancet 1993;341:61.
    4. INSUFFISANCE RENALE FONCTIONNELLE (CERTAIN RARE)
    5. KALIEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      Un apport excessif de potassium pourrait être fréquemment à l’origine de cet effet :
      – JAMA 1995;274:538.
    6. NATREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN )
    7. SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (A CONFIRMER )
      Un cas, chez un sujet âgé, après 2 mois de traitement :
      – J Am Geriatr Soc 1995;42:1448-1449.
    8. GLYCEMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
      Tous les inhibiteurs de l’enzyme de conversion augmenteraient le risque d’hypoglycémie grave chez les diabétiques traités par insuline ou par hypoglycémiants oraux:
      – Dibetes care 1997;20:1363-1367.
    9. ANEMIE (CERTAIN RARE)
    10. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    11. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas, après sept jours de traitement chez un sujet ayant présenté la même réaction lors de la prise de captopril deux ans avant :
      – Ann Pharmacother 1995;29:431-432.
    12. PEMPHIGUS (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Br J Dermatol 1996;657-658.
    13. CEPHALEE (CERTAIN )
    14. NAUSEE (CERTAIN )
    15. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN )
      – J Cardiovasc Pharmacol 1991;18 Suppl 2: 137-140.
    16. DYSPNEE (CERTAIN )
    17. ASTHME(AGGRAVATION) (CERTAIN )
    18. RHINITE (CERTAIN )
      – BMJ 1994;308:18-21.

    1. FOETOTOXICITE CHEZ L’HOMME
      Quelques cas de retard de croissance in utero, de prématurité et de persistance du canal artériel, ont été observés lors du traitement de la femme enceinte par les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC).
      Quelques cas d’anurie néonatale irréversible lors du traitement de la mère par une association diurétique-IEC ont été observés.
      Différentes malformations graves, probablement liées à une hypoperfusion du foetus durant les deuxième et troisième trimestres de la grossesse, conduiraient à rejeter l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion durant cette période :
      – Teratology 1991;43:543-546.
      L’importance des foetopathies et des troubles néo-nataux conduit à éviter l’usage des IEC au cours de la grossesse :
      – Obstet Gynecol 1991;78:128-135.
      Controverse: la survenue d’une grossesse chez une femme hypertendue traitée par l’inhibiteur de l’enzyme de conversion n’aurait pas de conséquences néfastes sur le foetus; toutefois, il est recommandé d’interrompre le traitement:
      – Lancet 1997;350:1446-1447.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Réduire la posologie.
    2. SUJET AGE
      Réduire la posologie.
    3. CONNECTIVITE
    4. CIRRHOSE
      Réduire la posologie car réduction de l’excrétion des métabolites (étude chez 12 malades) :
      – Acta Med Austriaca 1997;24:15-18.

    1. GROSSESSE
      Différentes malformations graves, probablement liées à une hypoperfusion du foetus durant les deuxième et troisième trimestres de la grossesse, conduiraient à rejeter l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion durant cette période :
      – Teratology 1991;43:543-546.
      L’importance des foetopathies et des troubles néo-nataux conduit à éviter l’usage des IEC au cours de la grossesse :
      – Obstet Gynecol 1991;78:128-135.
    2. ALLAITEMENT
      Passe dans le lait.
    3. STENOSE DES ARTERES RENALES
      Risque d’insuffisance rénale en cas de sténose bilatérale de l’artère rénale, ou en cas de sténose de l’artère rénale sur rein unique.
    4. CARDIOMYOPATHIE OBSTRUCTIVE
      Cardiomyopathie hypertrophique avec dysfonction diastolique sévère:
      – Arch Int Med 1993;25,153:154-183.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – chez l’adulte:
    Deux milligrammes et demi par jour en une prise; la posologie peut être augmentée jusqu’à cinq à dix milligrammes .
    – chez l’insuffisant rénal ,l’insuffisant cardiaque et le sujet âgé:
    Réduire la posologie,
    au moins en début de traitement.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    Absorption
    Biodisponibilité par voie orale voisine de 60%.
    Le pic plasmatique de ramiprilate apparait environ 30mns après la prise orale.
    Délai d’apparition de l’effet hypotenseur: 1 à 2 heures, maximum de l’effet en 3 à 6 heures.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques du ramipril et du ramiprilate:75 et 56%.
    Ne franchit pas la barrière placentaire.
    Passe dans le lait.
    Les concentrations plasmatiques seraient plus élevées chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes.
    – Am J Cardiol
    1987;59:28D-32D.

    Métabolisme
    Sous l’effet d’esterase, donne naissance au ramiprilate actif qui est métabolisé en dérivé dioxopiperazine.

    Elimination
    Voie rénale: 60%
    Principalement éliminé par les urines sous forme métabolisée.
    Voie biliaire: 40%.

    Bibliographie

    – Am J Cardiol 1987;59:1D-177D.
    – Drugs 1990;39:110-135.
    – Adv Drug React bull 1990;141:528-531. (EFFETS SECONDAIRES)*
    – Clin Pharmacokinet 1990;19:177-196. (PHARMACOCINETIQUE)*
    – Kidney Int 1990;38,Suppl30:118-122. (INDICATIONS)* insuffisance rénale.

    Drug Saf 1992;7:14-31. (EFFETS SECONDAIRES)*
    – Drugs 1995;49:440-466.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    Principe actif présent en association dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Données en date de janvier 2000.

    • TRIATEC HCT (AFRIQUE DU SUD)

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