FENOFIBRATE
FENOFIBRATE
Voir “En substance, la lettre Biam”, lettre n°7 : fénofibrate, juin 2005
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
2-[4-(4-chlorobenzoyl)phénoxy]-2-méthylpropionate d’isopropyleEnsemble des dénominations
BAN : FENOFIBRATE
CAS : 49562-28-9
DCF : FENOFIBRATE
DCIR : FENOFIBRATE
autre dénomination : PROCETOFENE
bordereau : 1978
code expérimentation : LF-178
dci : fénofibrate
rINN : FENOFIBRATE
sel ou dérivé : BEZAFIBRATE
sel ou dérivé : CLOFIBRATEClasses Chimiques
- HYPOLIPIDEMIANT (principale certaine)
- HYPOCHOLESTEROLEMIANT (principale certaine)
- HYPOTRIGLYCERIDEMIANT (principale certaine)
- URICOSURIQUE (principale certaine)
ARTERY.1980,7:73
Mécanismes d’action
- principal
Inhibition de la synthèse hépatique et /ou de la secrétion des VLDL.
Effet antilipolytique au niveau du tissu adipeux.
Inhibition de la synthèse hépatique du cholestérol.
- NORMOLIPEMIANT (principal)
– REDUCTION DE TRENTE POUR CENT DES TRIGLYCERIDES PLASMATIQUES
– REDUCTION DE DIX A QUINZE POUR CENT DU CHOLESTEROL PLASMATIQUE
– CONCENTRATION PLASMATIQUE THERAPEUTIQUE DIX MICROGRAMMES PAR MILLILITRE
- HYPERLIPIDEMIE (principale)
Traitement symptomatique, en association au régime alimentaire, des hypercholestérolémies et des hypertriglycéridémies endogènes de l’adulte, isolées ou associées:
– lorsqu’un régime adapté et assidu s’est révélé insuffisant; lorsque la cholestérolémie après régime reste élevée et /ou qu’il existe des facteurs de risque associés.
Hyperlipidémie des patients sous inhibiteurs de protéases:
– Lancet 1998;352:1782. - HYPERCHOLESTEROLEMIE (principale)
Traitement symptomatique des hyopercholestérolémies endogènes de l’adulte, en association avec le régime.
La baisse du cholestérol LDL ne dépasse guère 20% en moyenne.
– Presse Med 1990;19:1927-1930. - HYPERTRIGLYCERIDEMIE (principale)
Traitement symptomatique des hyper A1 glycéridémies endogènes de l’adulte, en association avec le régime. - HYPERLIPIDEMIE MIXTE (principale)
Traitement des hyperlipidémies de type IIB et III. - INSUFFISANCE CORONARIENNE(PREVENTION) (secondaire)
Réduit la progression angiographique de la coronarite chez lzs diabétiques de type deux.. 731 malades randomisés:
– Lancet 2001;357:905-910
- RHABDOMYOLYSE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
HYPOTHYROIDIE
INSUFFISANCE RENALELe risque serait accru en cas d’hypothyroïdie et d’insuffisance rénale :
– Rev Med Int 1991;12:238.
Risque de rhabdomyolyse, en cas d’association fénofibrate – pravastatine, traduite par une élévation importante de la créatine-kinase. Un cas rapporté :
– Presse Med 1992;21:663-664.
2 cas chez des hypothyroïdiens insuffisants rénaux sévères:
– Nephrology Dialysis Transplantation 1999;14:1047-1048. - ASTHENIE (CERTAIN RARE)
- UREE SANGUINE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Modérée et transitoire. - CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Modérée et transitoire.
Etude sur 13 sujets: ne serait pas dûe à une altération de la fonction rénale, mais plutôt à une accélération du turn-over musculaire, ou à une interférence analytique:
– Nephrologie 1999;20:41-43. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
Réaction d’hypersensibilité à type d’érythème. - PRURIT (CERTAIN RARE)
- URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN )
– Gastroenterol Clin Biol 1996;20:1137-1138. - HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas rapporté , réversible en 7 mois :
– Gastroenterol Clin Biol 1993;17:612-613. - CIRRHOSE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
– Gastroenterol Clin Biol 1993;17:612-613. - PHOSPHATASES ALCALINES(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
- MYOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
INSUFFISANCE RENALE
SYNDROME NEPHROTIQUE - POLYMYOSITE (CERTAIN )
Un cas chez un sujet âgé :
– Rev Médecine Interne 1991;12:52-54. - DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
INSUFFISANCE RENALE
SYNDROME NEPHROTIQUE– Artery 1980;7:730.
- FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
- CRAMPE (CERTAIN RARE)
- CPK(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- TROUBLE DE LA LIBIDO (CERTAIN TRES RARE)
- IMPUISSANCE (CERTAIN TRES RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- LEUCOPENIE (A CONFIRMER )
Quelques cas rapportés. - HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
– Presse Med 1979;8:783. - HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
Un cas. Tableau pseudo-angiocholitique :
– Gastroenterol Clin Biol 1992;16:597-599. - HEPATITE AUTO-IMMUNE (A CONFIRMER )
5 cas rapportés progressivement réversibles après arrêt du traitement:
– Gastroenterol Clin Biol 1998;22:525-529. - ANEMIE (A CONFIRMER )
– Presse Med 1980;9:3737. - ICHTYOSE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Presse Med 1986;18:668. - PHOTOSENSIBILISATION (A CONFIRMER )
Deux cas :
– Photoimmunol Photomed 1990;7:136-138.
Un cas :
– Am Acad Dermatol 1992;27:204-208.
- ENFANT
A N’UTILISER QU’EN CAS DE NECESSITE ABSOLUE L’INNOCUITE N’ETANT PAS - HYPOALBUMINEMIE
ADAPTER LA POSOLOGIE EN FONCTION DE L’ALBUMINE PLASMATIQUE - SYNDROME NEPHROTIQUE
ADAPTER LA POSOLOGIE EN FONCTION DE L’ALBUMINE PLASMATIQUE - LITHIASE BILIAIRE(ANTECEDENT)
- INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- GOUTTE
J.CLIN.PHARM.1980,20:560
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- CIRRHOSE BILIAIRE PRIMITIVE
- LITHIASE BILIAIRE
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Deux cents à trois cents milligrammes par jour en 3 prises.
dose maximale: Quatre cents milligrammes par jour.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
7
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 4 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
Résorption digestive pratiquement totale: 95%, au cours ou à l’issue de laquelle le fenofibrate est hydrolysé en acide fénofibrique.
Répartition
Fixation aux protéines sériques: 99%.
Diffusion tissulaire importante.
Demi-Vie
7 h.
demi-vie de l’acide fénofibrique.
Métabolisme
Transformation gastro-intestinale et peut-être hépatique totale (100%) en acide fénofibrique, métabolite actif, partiellement inactivé ensuite par hydroxylation (5%)et/ou par glucuroconjugaison (70%).
Elimination
Voie rénale.
Acide fénofibrique (12%), et dérivés glycuroconjugués (70%).
Voie biliaire;
Dérivé glucuroconjugués .
Voie fécale:
10% de fenofibrate et/ou de ses métabolites.
Bibliographie
– Am J Med 1987;83,5B:1-89. (SYMPOSIUM)
– Inpharma 1985;494:19. (REVUE)*
-Drugs 1990;40:260-290. (REVUE)*
– Drugs 1997;54:615-633.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- LIPANTHYL (RFA)
- LIPANTHYL (BELGIQUE)
- LIPANTIL (ANGLETERRE)
- NORMALIP (RFA)