TIAPROFENIQUE ACIDE

TIAPROFENIQUE ACIDE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/10/1998
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    ACIDE(BENZOYL-5 THIENYL-2)-2 PROPIONIQUE

    Ensemble des dénominations

    BAN : TIAPROFENIC ACID

    CAS : 33005-95-7

    DCF : ACIDE TIAPROFENIQUE

    DCIR : ACIDE TIAPROFENIQUE

    autre dénomination : ACIDE TIAPROFENIQUE

    autre dénomination : RU 15060

    bordereau : 1987

    dci : acide tiaprofénique

    rINN : TIAPROFENIC ACID

    sel ou dérivé : FENOPROFENE CALCIQUE

    sel ou dérivé : FLURBIPROFENE

    sel ou dérivé : PIRPROFENE

    Classes Chimiques


    Regime : liste II

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
    2. ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (principale certaine)
    3. ANALGESIQUE (principale certaine)
    4. ANALGESIQUE PERIPHERIQUE (principale certaine)
    5. ANTIPYRETIQUE (principale certaine)
    6. INHIBITEUR DE LA SYNTHESE DES PROSTAGLANDINES (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Inhibition de la cyclo-oxygénase et de la synthèse des prostaglandines;
      Action analgésique de type aspirine.
      Action anti-inflammatoire au stade aigü de l’inflammation, expliquée en patie par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines.
      Inhibition de l’augmentation de la perméabilité capillaire;
      N’agit pas aux stades tardifs de l’inflammation.

    1. ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
    2. ANTALGIQUE (principal)
    3. ANTIPYRETIQUE (accessoire)

    1. RHUMATISME INFLAMMATOIRE (principale)
      Traitement symptomatique d’appoint.
    2. ARTHROSE (principale)
      Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigües.
    3. RHUMATISME ABARTICULAIRE (principale)
      Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigües.
    4. ARTHRITE MICROCRISTALLINE (principale)
      Traitement symptomatique de courte durée de la crise de goutte ou de chondrocalcinose.
    5. INFLAMMATION (principale)
      Traitement symptomatique de courte durée des états inflammatoires de la pathologie ORL, stomatologique, urologique, gynéco-obstétricale, phlébologique et traumatologique.
    6. CYSTITE (principale)
      Cystite sévère :
      – Br Med J 1991;303:1376.
    7. DYSMENORRHEE (secondaire)

    1. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      A type d’érythème diffus. Liée à une hypersensibilité.
    2. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
    3. SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
      Référence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    4. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
      Référence :
      – N Engl J Med 1995;333:1600-1607.
    5. PRURIT (CERTAIN RARE)
    6. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    7. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
    8. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS ULCEREUX
      GASTRITE
      HERNIE HIATALE
    9. GASTRITE (CERTAIN TRES RARE)
    10. DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE RECTALE
    11. PROCTALGIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE RECTALE
    12. ULCERE GASTRODUODENAL (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS ULCEREUX

      Risque d’hémorragie digestive et de perforation.

    13. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Isolée et transitoire.
    14. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
    15. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    16. VERTIGE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    17. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
      De type variable : manifestations cutanées, respiratoires ou générales.
    18. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    19. CYSTITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Trois cas chez des femmes âgées (et 19 cas antérieurs décrits) :
      – BMJ 1991;303:1376.
      Sept cas, chez des femmes, de cystite aseptique réversible en un à deux mois après arrêt du traitement :
      – Med J Aust 1994;160:123-125.
      Soixante neuf cas rapportés à la pharmacovigilance anglaise, il est recommandé d’arrêter le traitement dés les premiers signes :
      – Curr Probl Pharmacovig 1994;20:11.
      Cinquante trois cas rapportés à la pharmacovigilance australienne jusqu’en 1994 :
      – Aust Adv Drug React Bull 1994;13:6.
      Autres références :
      – BMJ 1994;309:552-553.
      – BMJ 1994;309:599-600.
      – Br J Urol 1997;79:578-584.
      – Br J Urol 1997;79:585-587.
      Quatre cas décrits, plus de 70 cas cités :
      – BMJ 1994;309:574.
      Un cas de cystite interstitielle après 8 mois de traitement :
      – Br J Clin Pract 1997;51:59-60.
      Cystite interstitielle: 221 cas entre 81 et 96:
      – Postgraduate Med J 1998;74:443-446.

    20. CYSTITE HEMORRAGIQUE (CERTAIN )
      Références :
      – N Z Med J 1993;106:501-503.
      – Prescrire 1997;17:826.
    21. DYSURIE (CERTAIN TRES RARE)
      Onze cas rapportés à la pharmacovigilance australienne depuis 1991 :
      – Aust Adv Drug React Bull 1993;12,1,2.
    22. HEPATITE MIXTE (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté :
      – Lancet 1986;1:803.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. TOXICITE FOETALE
      Au cours du troisième trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel).

    1. NON

    1. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
    2. GASTRITE
    3. HERNIE HIATALE
    4. GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
      En raison de l’absence d’études contrôlées chez la femme enceinte.

    1. ULCERE GASTRODUODENAL
    2. HEMORRAGIE DIGESTIVE
    3. RECTITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE RECTALE
    4. HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
      Il existe une allergie ‘associée’ entre l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens chez les sujets présentant un syndrome de Fernad Widal (asthme, rhinite vasomotrice, polypes nasaux), déclenché par l’aspirine.
      – Ann Med Nancy 1979;10:261.
    5. HYPERSENSIBILITE
      Hypersensibilité connue à l’acide tiaprofénique.
    6. ENFANT DE MOINS DE 3 ANS
      Absence d’études contrôlées chez l’enfant.
    7. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    8. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    9. GROSSESSE(DERNIER TRIMESTRE)

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – chez l’adulte:
    Six cents milligrammes par jour en 3 prises.
    – chez l’enfant au-dessus de 3 ans:
    Cent milligrammes par kilo et par jour en 3 ou 4 prises.

    Dans les états inflammatoires non articulaires, le traitement sera de
    courte durée.
    Dans les affections comportant un risque infectieux, l’utilisation sera prudente en raison de la diminution des défenses naturelles de l’organisme contre l’infection.

    Surveillance du traitement:
    Surveillance clinique des signes
    d’hypersensibilité et d’intolérance digestive (éventuellement surveillance radiologique et endoscopique digestive si nécessaire) : leur apparition doit entrainer l’arrêt du traitement.
    Surveillance de la fonction rénale chez les sujet en état
    d’hypoperfusion rénale ou d’hypovolémie.
    Surveillance hématologique et hépatique en cas de traitement prolongé.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    1
    à 3
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Résorption rapide essentiellement au niveau gastrique.
    Pic plasmatique atteint en 0,5 à 1heure après une dose unique de 100 ou 200 mg.

    Répartition
    Liaison à l’albumine plasmatique.
    Passe dans le lait..

    Demi-Vie
    1,5 à 3 heures.

    Elimination
    Voie rénale
    Elimination lente sous forme libre ou glycuroconjuguée.
    50% de la dose ingérée est éliminée en 24 heures.
    – J Pharm Sci 1977;66,7:1030.

    Bibliographie

    – Drugs 1985;29:208-235. (REVUE GENERALE)*
    – Drugs 1988;35,Suppl1. (REVUE GENERALE)*
    – Inpharma 1986;547:19. (REVUE GENERALE)
    – Drug Saf 1993;8:99-127. (INTERACTIONS)* Revue des interactions avec les AINS.
    – Drugs 1995;50:1050-1075.*

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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