
CAMYLOFINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/5/1998
Etat : validée
Identification de la substance
Propriétés Pharmacologiques
Mécanismes d'action
Effets Recherchés
Indications thérapeutiques
Effets secondaires
Effets sur la descendance
Pharmaco-Dépendance
Précautions d'emploi
Contre-Indications
Voies d'administration
Posologie & mode d'administration
Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
chlorhydrate de 2-(2-diéthylaminoéthylamino)-2-phénylacétate d'isopentyle
Ensemble des dénominations
CAS : 5892-41-1
DCIM : CHLORHYDRATE DE CAMYLOFINE
autre dénomination : ACAMYLOPHENINE HYDROCHLORIDE
autre dénomination : CAMYLOFIN DIHYDROCHLORIDE
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE CAMYLOFINE
bordereau : 652
rINNM : CAMYLOFIN HYDROCHLORIDE
sel ou dérivé : CAMYLOFINE NORAMIDOPYRINE METHANESULFONATE
Classes Chimiques
Molécule(s) de base : CAMYLOFINE
Regime : liste II
- SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
- OCYTOCIQUE (secondaire certaine)
Mécanismes d'action
- principal
Diminue la vitesse du transit intestinal par action spasmolytique directe de type papavérine sur les muscles lisses et par action parasympatholytique de type atropine.
- secondaire
Contracturant de l'utérus in vitro.
- ANTISPASMODIQUE (principal)
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principal)
- ACCOUCHEMENT DIRIGE (principale)
Dilatation trainante par hypertonie cervicale.
- SPASME GASTRO-INTESTINAL (secondaire)
- FIEVRE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
HYPERTHERMIE AMBIANTE
Elle peut survenir chez l'adulte pour de fortes doses ou chez l'enfant pour des doses modérées.
Le mécanisme n'est pas totalement connu, la suppression de la secrétion sudorale interviendrait dans une large part surtout en cas de température ambiante élevée. On a également suggéré un mécanisme central par action sur les centres de la thermorégulation.
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN )
- NAUSEE (CERTAIN )
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- DYSURIE (CERTAIN )
- PALPITATION (CERTAIN )
- MALAISE (CERTAIN )
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l'angle iridocornéen.
- TOXICITE PERINATALE
Passage transplacentaire non démontré pour cette substance, mais par analogie avec les autres atropiniques, surveiller l'apparition d'une éventuelle tachycardie foetale.
- NON
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
Risque de provoquer un infarctus du myocarde, une tachycardie ou une arythmie.
- BRONCHITE CHRONIQUE
Tarissement des sécrétions bronchiques.
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
Les effets sont augmentés et prolongés.
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Les effets sont augmentés et prolongés.
- SUJETS HYPERSENSIBLES
Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l'atropine, peuvent s'observer même à faibles doses.
- ENFANT
Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l'atropine, peuvent s'observer même à faibles doses.
- TRISOMIQUE 21
Des effets généraux cardiaques et centraux, comme ceux de l'atropine, peuvent s'observer même à faibles doses.
- GROSSESSE
Le passage transplacentaire n'est pas démontré pour cette molécule, mais par analogie avec les autres atropiniques, employer avec prudence en raison du risque de tachycardie foetale.
- ALLAITEMENT
Passage dans le lait non démontré pour cette molécule, mais par analogie avec les autres atropiniques, employer avec prudence en raison du risque d'effets indésirables chez l'enfant.
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- HYPERTHYROIDIE
Risque de décompensation cardiaque.
- ADENOME PROSTATIQUE
Risque de rétention aiguë des urines.
- ILEUS PARALYTIQUE
Aggravation.
- STENOSE DU PYLORE
Risque d'occlusion complète.
- TACHYCARDIE
- MYASTHENIE
- RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORME COMPLIQUEE PAR UN MEGACOLON TOXIQUE
FORME SEVERE
Voies d'administration
- 1 - INTRAVEINEUSE
- 2 - ORALE
- 3 - RECTALE
Posologie et mode d'administration
Doses usuelles :
- Voie intraveineuse en utilisation obstétricale : dix milligrammes en intraveineuse lente, au moins 2 min pour cinq millilitres à dix milligrammes, renouvelable à la demande.
Règles d'emploi : col effacé et dilaté à au moins 2 cm,
membranes rompues, IV très lente.
- Voie orale dans les spasmes digestifs chez l'adulte : quatre-vingt-dix à cent vingt milligrammes par jour.
- Voie rectale dans les spasmes digestifs chez l'adulte : cinquante à cent cinquante milligrammes par jour.
Spécialités
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Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
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