AMINEPTINE CHLORHYDRATE

AMINEPTINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/3/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
ACIDE[(DIHYDRO-10,11 5H-DIBENZO[A,D]CYCLOHEPTENYL-5)AMINO]-7 HEPTANOIQUE CHLORHYDRATEEnsemble des dénominations
CAS : 30272-08-3
autre dénomination : CHLORHYDRATE D’AMINEPTINE
bordereau : 2439
code expérimentation : S-1694
rINNM : AMINEPTINE HYDROCHLORIDEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : AMINEPTINE
- PSYCHOANALEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIDEPRESSEUR (principale certaine)
- NOOANALEPTIQUE (à confirmer)
Mécanismes d’action
- principal
Probablement identique aux antidépresseurs tricycliques.
Inhibiteur du recaptage de la noradrénaline , et surtout de la dopamine.
Peu anticholinergique.
Peu antihistaminique.
- ANTIDEPRESSEUR (principal)
- DEPRESSION (principale)
D’origine endogène, réactionnelle ou névrotique.
- ACNE (CERTAIN )
Forme iatrogène monstrueuse. La gravité des lésions semble proportionnelle à la dose. Traitement par isotrétinoïne :
– Ann Dermatol Venereol 1988;115:1177-1179.
Un cas d’acné sévère, à la suite de l’utilisation de doses fortes, neuf autres cas ont déjà été rapportés :
– J Dermatol Treat 1994;5:143-144.
Un cas chez une femme de 54 ans surdosée :
– Int J Dermatol 1996;35:892-893. - TOXICOMANIE (CERTAIN )
– Prescrire 1990;10:199.
– Therapie 1990;45:51. - BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
- PALPITATION (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
Peuvent précéder la survenue d’une hépatite. - DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Peuvent précéder la survenue d’une hépatite. - DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
Peuvent précéder la survenue d’une hépatite. - PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
Dans le cadre d’une atteinte hépatique. Peut précéder l’ictère de 24 à 48 heures. - TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent augmentation modérée et transitoire des enzymes hépatiques. Plusieurs cas d’hépatite ont été rapportés. Leur évolution a toujours été favorable à l’arrêt du médicament :
– Presse Med 1980;9:3689-3692.
– Sem Hop Paris 1981;57:1992-1996.
Deux cas supplémentaires :
– Hepatogastroenterology 1996;43-1015-1019. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Augmentation le plus souvent modérée, isolée et transitoire. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
Précédé d’une phase pré-ictérique (nausées, douleurs abdominales, fièvre et prurit), nécessite l’arrêt définitif du traitement. - HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
Survient généralement entre le 15 ème et le 30 ème jour de traitement. Souvent précédée de douleurs abdominales parfois intenses, de nausées, de vomissements ou d’un prurit, l’ictère est inconstant. L’hépatite est soit de type mixte soit à prédominance cholestatique. L’évolution a été, dans tous les cas, favorable à l’arrêt (définitif) du médicament. Le mécanisme est discuté (immunoallergique et/ou toxique).
– Concours Med 1982;104:5733-5734.
Un cas associant pancréatite aiguë et hépatite mixte, après trois semaines de traitement :
– J Clin Gastroenterol 1994;18:168-169.
Deux cas après 9 et 10 jours de traitement chez des sujets jeunes :
– Hepatogastroenterology 1996;43:1015-1019. - HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Cinq cas :
– Presse Med 1980;9:3689-3692. - HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN RARE)
Un cas, après prise d’un seul comprimé :
– Gastroenterol Clin Biol 1992;16:268. - PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Un cas associant pancréatite aiguë et hépatite mixte, après trois semaines de traitement :
– J Clin Gastroenterol 1994;18:168-169. - EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
- NERVOSITE (CERTAIN TRES RARE)
- IRRITABILITE (CERTAIN TRES RARE)
- INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
- RAPTUS SUICIDAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
DEBUT DE TRAITEMENTPar levée de l’inhibition psychomotrice. Nécessite une surveillance accrue en début de traitement.
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
Premier cas décrit :
– Rev Med Interne 1989;10:461-462. - SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN FREQUENT)
- RISQUE MAJEUR
– Pescrire 1990;10:199.
– Thérapie 1990;45:51.
- ANESTHESIE GENERALE
Arrêter de préférence le médicament 24 à 48 heures avant l’anesthésie. - GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
- ALLAITEMENT
- SPORTIFS
Substance interdite :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000.
- CHOREE
- ASSOCIATION AUX IMAO
- ENFANT DE MOINS DE 1 AN
- HYPERSENSIBILITE
Hypersensibilité connue à l’amineptine, en particulier antécédents d’hépatite après prise du produit.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Cent à deux cents milligrammes par jour en une ou plusieurs prises.
Eviter la prise vespérale en raison du risque d’insomnie.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
REINAbsorption
Taux plasmatique maxima 1 à 2 heures après administration de 150 mg per os.
Demi-Vie
5 à 8 heures.
Elimination
Rein.
Elimination rapide: les deux tiers de la dose administrée sont éliminés en 8 heures.
Bibliographie
– Europ J Drug Metabolism and Pharmacokinet 1981;6:123-126.
– CNS Drugs 2000;13:35-45.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- MANEON (ITALIE)
- SURVECTOR (ITALIE)
- SURVECTOR (ESPAGNE)
- SURVECTOR (PHILIPPINES)