COUMETAROL

COUMETAROL
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 27/5/1998
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
3,3′-(2-méthoxy éthylidène)bis(4-hydroxy coumarine)Ensemble des dénominations
CAS : 4366-18-1
DCIR : COUMETAROL
autre dénomination : CUMETHAROL
autre dénomination : CUMETHOXAETHANE
bordereau : 294
rINN : COUMETAROLClasses Chimiques
- ANTICOAGULANT (principale certaine)
- ANTICOAGULANT COUMARINIQUE (principale certaine)
- ANTIVITAMINE K (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Antagonisme compétitif de la vitamine K dont l’intensité de l’action dépend :
– de la quantité de vitamine K présente, variable selon l’apport alimentaire,
– du degré d’absorption intestinale du médicament.
Anticoagulant par inhibition de la biosynthèse hépatique post-ribosomale des facteurs de la coagulation actifs vitamino K dépendants : prothrombine (II), proconvertine (VII), facteur antihémophilique B (IX) et facteur Stuart (X). Il apparaît dans le plasma des proteines anormales correspondant aux précurseurs inactifs, les PIVKA (protein induced by vitamin K antagonists). - secondaire
Potentialise les effets du tolbutamide et de la phénytoine par inhibition de leur métabolisme hépatique ( à confirmer).
Augmentation du facteur VIII en cas d’arrêt brutal ou à doses insuffisantes, ce qui expliquerait les accidents thromboemboliques (à confirmer).
- ANTICOAGULANT (principal)
L’intensité de l’effet dépend de la quantité de vitamine K présente dans l’organisme, variable selon les apports alimentaires et ne peut donc être prévue à l’avance. Il faudra obligatoirement l’évaluer. L’intensité de l’effet anticoagulant d’une même dose varie beaucoup d’un sujet à l’autre, et chez un même sujet d’un moment à l’autre.
- MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (principale)
- MALADIE THROMBOEMBOLIQUE(PREVENTION) (principale)
- HEMORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
- ECCHYMOSE (CERTAIN FREQUENT)
- EPISTAXIS (CERTAIN FREQUENT)
- GINGIVORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATURIE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATOME SOUS-CUTANE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATOME MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
- INTOLERANCE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
- ULCERATION DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
- HEMATOME DU PLANCHER DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
- HEMATEMESE (CERTAIN RARE)
- MELENA (CERTAIN RARE)
- HEMOPERITOINE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMATOME RETROPERITONEAL (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE SURRENALIENNE (CERTAIN TRES RARE)
- INSUFFISANCE SURRENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE CEREBRALE (CERTAIN RARE)
- HEMORRAGIE MENINGEE (CERTAIN RARE)
- HEMORRAGIE RETINIENNE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOTHORAX (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOPERICARDE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOPTYSIE (CERTAIN TRES RARE)
- MENORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
- METRORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
- NECROSE CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
OBESITESe développe entre le 3ème et le 6ème jour (avant le 15ème jour après le début du traitement). Localisée aux seins, à l’abdomen, aux fesses, cuisses, mollets, organes génitaux externes et internes. Habituellement régressive par administration précoce de vitamine K1.
- EMBRYOPATHIE
Il a été décrit :
– chondrodysplasie ponctuée,
– cécité avec atrophie de la deuxième paire cranienne,
– hypoplasie nasale,
– retard mental et hydrocéphalie,
sans que l’on puisse absolument attribuer ces malformations à la prise d’AVK. - FOETOPATHIE
Il a été décrit :
– chondrodysplasie ponctuée,
– cécité avec atrophie de la deuxième paire cranienne,
– hypoplasie nasale,
– retard mental et hydrocéphalie,
sans que l’on puisse absolument attribuer ces malformations à la prise d’AVK. - TOXICITE PERINATALE
Risque hémorragique.
- SYNDROME HEMORRAGIQUE
- HEMOPATHIE
Condition(s) Exclusive(s) :
TROUBLE DE L’HEMOSTASE - ARTERIOPATHIE CEREBRALE
- RETINOPATHIE HEMORRAGIQUE DIABETIQUE
- ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
- PANCREATITE AIGUE
- INTERVENTION CHIRURGICALE RECENTE
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
Médicament présent dans le lait, à prescrire avec prudence en raison du risque hémorragique. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- CIRRHOSE DECOMPENSEE
- HYPERTENSION ARTERIELLE SEVERE
- PERICARDITE
- INSUFFISANCE RENALE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale chez l’adulte :
– Premier jour : deux cents milligrammes.
– Deuxième jour : cent cinquante milligrammes.
– Troisième jour : cent milligrammes.
– Dose d’entretien : soixante-quinze à cent milligrammes.Les posologies
mentionnées ne sont données qu’à titre indicatif. Les fonctions hépatiques et rénales, ainsi que la concentration plasmatique d’albumine doivent être normales. Dans le cas contraire, il faut réduire les doses initiales d’attaque. Les doses d’entretien
sont à déterminer en fonction de l’activité prothrombinique à la 48ème heure.
L’efficacité thérapeutique évaluée sur le temps de Quick doit indiquer un taux de prothrombine entre 25% et 35%, et sur le thrombotest d’Owren, un taux entre 7% et
13%.
Nécessité d’informer le patient sur les premiers symptômes cliniques d’un éventuel surdosage, d’effectuer les tests de coagulation à intervalles réguliers (temps de Quick, INR).
Sauf urgence, ne jamais interrompre brutalement le
traitement.
Proscrire les injections intramusculaires pendant la durée du traitement.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
REPARTITION
laitAbsorption
Résorption par le tube digestif.
Temps de latence : 36 à 48 heures.
Durée d’action : 5 à 6 jours.
Répartition
Information manquante; par analogie aux coumariniques voisins :
*Forte liaison à l’albumine.
*Passe la barrière foetoplacentaire.
*Passe dans le lait.
Métabolisme
Hydroxylation hépatique (à confirmer).
Elimination
*Voie rénale : principale voie d’élimination.
Bibliographie
– Semaine hopitaux 1963;39:2392.
– Clin Pharmacol Ther 1970;11:312.
– Adv Drug React Bull 1989;137:512-515.(REVUE DES EFFETS SECONDAIRES).Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- DICUMOXANE (BELGIQUE)
- DICUMOXANE (PAYS-BAS)
- DICUMOXANE (ANGLETERRE)
- DICUMOXANE (USA)