VIDARABINE MONOPHOSPHATE
VIDARABINE MONOPHOSPHATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Ensemble des dénominations
autre dénomination : VIDARABINE PHOSPHATE
autre dénomination : VIRA-MP
bordereau : 2734
sel ou dérivé : VIDARABINEClasses Chimiques
- ANTIVIRAL (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Après phosphorylation en nucléotide correspondant, inhibe assez sélectivement l’ADN polymérase virale.
N’affecte que peu la synthèse de l’ADN des mammifères.
- ANTIVIRAL (principal)
- HERPES (principale)
CUTANEOMUQUEUX CHEZ LES IMMUNODEPRIMES J. INFECT. DIS. 1984, 149 : 1 - HERPES NEONATAL (principale)
Sel de vidarabine non précisé :
– N Engl J Med 1991;324:444-449. - CONJONCTIVITE HERPETIQUE (principale)
VOIE LOCALE,BULL.SOC.OPHTAL.FRANCE 1979,79:761 - KERATITE HERPETIQUE (principale)
VOIE LOCALE - ENCEPHALITE HERPETIQUE (principale)
VOIE LOCALE - VARICELLE (secondaire)
Chez les immunodéprimés :
– Nouv Presse Med 1982;11:3547. - ZONA (secondaire)
Chez les immunodéprimés :
– Nouv Presse Med 1982;11:3547. - HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B (à confirmer)
En association avec l’interféron :
– Hepatology 1985;5:1132-1138.
Point sur les études contrôlées :
– Rev Praticien 1992;42,11:1383-1386.
Serait surtout efficace en cas de faible charge virale (essai non comparatif sur 60 patients) :
– Gut 1995;36:422-426.
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- TREMBLEMENT (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - POIDS(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - ANEMIE MEGALOBLASTIQUE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES
TRAITEMENT PROLONGE - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Chez plus de 20 % des sujets :
– J Antimicrob Chemother 1984;14:93. - ATAXIE (A CONFIRMER )
- PARESTHESIE (A CONFIRMER )
- ENCEPHALOPATHIE (A CONFIRMER )
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
- MUTAGENE
- INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
N.ENGL.J.MED.80,302:903
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle en perfusion lente:
– encéphalites à herpès virus simplex: Quinze milligrammes par kilo et par jour pendant 10 jours (en 12 à 24 h).
– zonas localisés ou disséminés, ou varicelle chez les immunodéprimés: Dix milligrammes par kilo et par jour
pendant au moins 5 jours.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
3.50
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Administré en perfusion veineuse; très peu résorbé par le tractus gastro-intestinal.
Répartition
Taux dans le LCR voisin de 30 à 50% des taux sériques.
Demi-Vie
3,5 h
Cette demi-vie pourrait être en réalité celle du ou des métabolites:
– N Engl J Med 1984;310:654.
Métabolisme
Rapidement désaminé en hypoxanthine arabinoside, qui possèderait une activité antivirale moins marquée.
Elimination
Voie rénale:
30 à 60% de la dose administrée est éliminés par les urines sous forme d’hypoxanthine arabinoside.
Bibliographie
– Drugs 1980;20:267-282.
– N Engl J Med 1983;309:963-970.
– N Engl J Med 1983;309:1034-1039.
– N Engl J Med 1984;310:654.
– Lancet 1984;2:736-738.
– Rev Praticien 1992;42,11:1383-1386. (IND)
Spécialités
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