OXYPYRRONIUM BROMURE
OXYPYRRONIUM BROMURE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/1/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
Identification de la substance
Formule Chimique :
bromure de alpha-phényl cyclohexaneglycolate de 2-(2-hydroxyméthyl)-1,1-diméthyl)pyrrolidiniumEnsemble des dénominations
CAS : 561-43-3
DCI : BROMURE D’OXYPYRRONIUM
bordereau : 689
code expérimentation : LD 3055
rINN : OXYPYRRONIUM BROMIDEClasses Chimiques
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
Action périphérique, plus puissante que celle de l’atropine. - SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
Agit de façon plus élective sur la fibre musculaire lisse de l’appareil digestif.
Diminution du tonus de base, de l’amplitude et de la fréquence des mouvements péristaltiques, fermeture des sphincters digestifs, mais ouverture du sphincter d’Oddi.
Ces effets s’observent principalement sur l’estomac, mais aussi sur le duodénum, le jéjunum, l’iléon, et le colon.
Action antispasmodique plus faible au niveau des fibres lisses vésiculaires et cholédociennes.
Action antispasmodique au niveau de l’uretère, mais bloque la contraction vésicale et l’élimination urinaire. - ANTISECRETOIRE (principale certaine)
Diminution du volume global de la sécrétion gastrique, la concentration en acide chlorhydrique étant peu, ou pas modifiée.
Diminution nette de l’hypersécrétion provoquée par les parasympathomimétiques.
Diminution moins importante de l’hypersécrétion dûe à l’histamine, l’alcool, la caféine.
Diminution des autres sécrétions: salivaire, sudorale, bronchique, pancréatique. - MYDRIATIQUE (secondaire certaine)
Mydriase passive, paralysie flasque de l’accomodation, pertes des réflexes de constriction pupillaire à la lumière et du réflexe d’accomodation-convergence.
Nécessité d’employer de fortes doses par voie générale pour obtenir cet effet.
L’effet dure de plusieurs heures à quelques jours selon les sujets, plus intense et plus prolongé chez l’enfant et le vieillard que chez l’adulte. - EFFET GANGLIOPLEGIQUE (secondaire certaine)
Pour des doses élevées.
Lors d’une très forte augmentation des doses, passage à un effet curarisant. - EFFET CURARISANT (secondaire certaine)
Pour des doses très élevées, largement supérieures aux doses thérapeutiques usuelles.
Effet d’autant plus intense que les doses sont plus élevées. - EFFETS CARDIOVASCULAIRES (secondaire certaine)
Bradycardie par action directe, puis tachycardie.
Augmente l’automatisme sinusal, et améliore la conduction auriculoventriculaire.
Effets vasculaires et tensionnels peu importants.
Mécanismes d’action
- principal
La fonction amine quaternaire exerce une action antinicotinique au niveau des ganglions du système parasympathique, entrainant une action parasympatholytique plus puissante que celle de l’atropine.
Ne bloque les ganglions du système sympathique, et ne devient donc ganglioplégique, qu’à de très fortes doses, très largement supérieures aux doses thérapeutiques usuelles.
– Rev Med 1975;21:1446.
Dépûorvu d’effet sur le système nerveux central, l’ammonium quaternaire ne franchit pas la barrière hématoencéphalique.
L’action sur le tube digestif est prépondérante et apparaît avant les autres actions.
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principal)
- ANTISECRETOIRE (principal)
- SPASMOLYTIQUE (principal)
Lorsqu’un effet parasympatomimétique est en cause.
Utilisation souvent limitée par l’importance des effets secondaires.
- ULCERE GASTRIQUE HYPERSECRETANT (principale)
- GASTRITE HYPERSECRETANTE (principale)
Propriétés antisécrétoires et analgésiques de l’oxyproponium.
- MYDRIASE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTE DOSEAvec perte de l’accomodation, photophobie, quelques fois micropsie, seule la vision de loin est conservée.
- HYPERTENSION OCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET PORTEUR D’UN GLAUCOME A ANGLE ETROITPar blocage du drainage de l’humeur aqueuse.
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET PORTEUR D’UN GLAUCOME A ANGLE ETROITTrès fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen.
Par blocage du drainage de l’humeur aqueuse. - CYCLOPLEGIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTE DOSEAvec mydriase, photophobie, quelques fois micropsie, seule la vision lointaine est conservée.
- PHOTOPHOBIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTE DOSEAvec mydriase, cycloplégie, quelques fois micropsie.
- MICROPSIE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTE DOSEAvec mydriase, cycloplégie, photophobie.
- TACHYCARDIE (CERTAIN RARE)
Tachycardie modérée, parfois précédée de bradycardie pour des posologies faibles. - ARYTHMIE (CERTAIN TRES RARE)
Peuvent être provoquées par la tachycardie et s’accompagner de palpitations. - BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTE DOSEAvec rythme nodal.
- FLUSH (CERTAIN FREQUENT)
Notamment de la face,
Par diminution et suppression de la sécrétion sudorale en dépit d’une vasodilatation cutanée.
Cet effet se manifeste pour de faibles doses. - SECHERESSE DE LA PEAU (CERTAIN FREQUENT)
Par diminution et suppressionde la sécrétion sudorale en dépit d’une vasodilatation cutanée, cet effet se développe dés les faibles doses. - SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
Signe précoce, constant et prolongé, la sécheresse de la bouche s’accompagne de troubles de la déglutition, de sensation de soif et, parfois, de troubles de la parole. - TROUBLE DE LA PAROLE (CERTAIN TRES RARE)
Peut accompagner la sécheresse de la bouche. - HYPOSECRETION NASALE (CERTAIN )
- HYPOSECRETION LACRYMALE (CERTAIN )
- HYPOSECRETION BRONCHIQUE (CERTAIN )
- DYSURIE (CERTAIN RARE)
- RETENTION AIGUE D’URINE (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
TUMEUR DE LA PROSTATE - TENESME VESICAL (CERTAIN FREQUENT)
- CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- PYROSIS (CERTAIN TRES RARE)
Par augmentation du reflux gastro-oesophagien. - FIEVRE (CERTAIN )
Elle peut survenir chez l’adulte, en cas d’utilisation de fortes doses ou chez l’enfant, pour des doses modérées surtout si la température ambiante est élevée.
Le mécanisme n’est pas totalement connu, la suppression de la secrétion sudorale interviendrait dans une large part. - HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSESPar effet ganglioplégique.
- RASH (CERTAIN TRES RARE)
Chez un sujet hypersensible.
- BRONCHITE CHRONIQUE
Tarissement des sécrétions bronchiques. - INSUFFISANCE CORONARIENNE
Risque de tachycardie, d’arythmie et de provoquer un infarctus du myocarde. - INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
Les effets sont augmentés et prolongés. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Les effets sont augmentés et prolongés.
- HYPERTHYROIDIE
Risque de décompensation cardiaque. - GLAUCOME A ANGLE IRIDO-CORNEEN ETROIT
Risque de crise de glaucome aigu par fermeture de l’angle irido-cornéen. - ADENOME PROSTATIQUE
Risque de rétention aiguë des urines. - ILEUS PARALYTIQUE
Risque d’aggravation. - STENOSE DU PYLORE
Risque d’occlusion complète. - TACHYCARDIE
- OEDEME AIGU DU POUMON
Condition(s) Exclusive(s) :
INFARCTUS DU MYOCARDE - INFARCTUS DU MYOCARDE
Condition(s) Exclusive(s) :
OEDEME AIGU DU POUMON - HYPERSENSIBILITE
Hypersensibilité connue à cette substance:
Une administration, même locale et à faible dose (1 goutte de commyre par exemple), peut entrainer des effets généraux cardiaques. - ENFANT
Une administration, même locale et à faible dose (1 goutte de commyre par exemple), peut entrainer des effets généraux cardiaques. - SUJET AGE
Une administration, même locale et à faible dose (1 goutte de commyre par exemple), peut entrainer des effets généraux cardiaques. - TRISOMIQUE 21
Une administration, même locale et à faible dose (1 goutte de commyre par exemple), peut entrainer des effets généraux cardiaques.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
Un milligramme à sept milligrammes et demi par jour.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie fécale
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
voie biliaireAbsorption
Faible résorption intestinale: seulement 15 à 25 % de la dose administrée oralement.
Cette faible résorption peut s’expliquer par la formation d’un complexe non résorbable entre la charge positive de l’ammonium quaternaire et le mucus intestinal.
Répartition
Ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique (propriété dûe à l’ammonium quaternaire).
Elimination
Voie rénale.
Elimination rapide.
Voie bilaire:
Elimination rapide.
Fécès:
Pour la partie non résorbée.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- IMMETROPAN (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))
- PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)