MORPHINE CHLORHYDRATE

MORPHINE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 16/1/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    N-METHYL EPOXY-4,5 MORPHINENE-7 DIOL-3,6 CHLORHYDRATE

    Ensemble des dénominations

    BANM : MORPHINE HYDROCHLORIDE

    CAS : 52-26-6 (chlorhydrate de morphine anhydre)

    CAS : 6055-06-7 (chlorhydrate de morphine trihydrate)

    autre dénomination : CHLORHYDRATE DE MORPHINE

    bordereau : 59

    sel ou dérivé : MORPHINE GLUCONATE

    sel ou dérivé : MORPHINE PHENYLPROPIONATE

    sel ou dérivé : MORPHINE SULFATE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : MORPHINE

    Regime : stupéfiants
    Remarque sur le regime : Voie orale LP et systèmes actifs pour perf : durée de prescription>7 j mais <28 j , autres voies : durée >7j mais <14j (JO -14/02/98)

    1. MORPHINIQUE (principale certaine)
    2. ANALGESIQUE (principale certaine)
    3. ANALGESIQUE CENTRAL (principale certaine)
    4. SEDATIF (principale certaine)
    5. PSYCHODYSLEPTIQUE (principale certaine)
    6. HISTAMINOLIBERATEUR (secondaire certaine)
    7. ANTITUSSIF (secondaire certaine)
    8. ANTIDIARRHEIQUE (secondaire certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Action analgésique : bloque les synapses dans le cheminement central de la douleur; agoniste des récepteurs mû, mais aussi delta et kappa.
      Inhibition des projections corticales et des relais thalamiques.
      Modérateur sur la formation réticulée en présentant un certain degré de sélectivité pour l’activation engendrée par les stimuli nociceptifs.
      Dépression respiratoire par diminution de la sensibilité du centre respiratoire bulbaire au gaz carbonique.
      Action antitussive par dépression du centre bulbaire de la toux.
      Action émétique par stimulation directe de la `chémo-réceptive trigger-zone`.
      Lors de l’injection intra-articulaire, l’analgésie aurait un mécanisme impliquant la mise en jeu de récepteurs morphiniques locaux :
      – Eur J Clin Pharmacol 1992;43:351-355.
    2. secondaire
      Action cardiovasculaire : dépression directe du centre vasomoteur et libération périphérique d’histamine entraînant une vasodilatation périphérique.
      Augmente le tonus de la fibre lisse : action spasmogène (tube digestif, voies biliaires, uretère, bronches).

    1. ANALGESIQUE (principal)

    1. DOULEUR (principale)
      Par voie générale, intrathécale ou épidurale.
    2. DOULEUR DES CANCEREUX (principale)
      – BMJ 1996;312:826.
      Forme à libération prolongée;
      – Cancer 1998;82:2299-2306.
    3. OEDEME AIGU DU POUMON (principale)
      Cardiogénique.
    4. ANESTHESIE GENERALE(ADJUVANT) (secondaire)
      En raison de ses propriétés analgésiques.
    5. DREPANOCYTOSE(TRAITEMENT DE LA CRISE) (principale)
      L’administration de morphine à libération prolongée par voie orale est équivalente à une perfusion IV continue dans le traitement de la douleur au cours d’une crise aigüe drépanocytaire ; essai randomisé :
      – Lancet 1997;350:1358-1361.
    6. DOULEUR DU MEMBRE FANTOME (à confirmer)
      L’administration d’une association de bupivacaine et de morphine avant et après l’amputation ne prévient pas l’apparition des douleurs: essai randomisé négatif:
      – Lancet 1997;350:1353-1357.
    7. COLIQUE NEPHRETIQUE (principale)
      Utilisation par voie IV en cas de douleur majeure d’emblée ou de contre-indication aux AINS :
      – Presse Med 2000;29:1007-1011.

    1. HYPERSUDATION (CERTAIN RARE)
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ORTHOSTATISME
      TRAITEMENT AMBULATOIRE

      Modérée le plus souvent.
      Par effet central et histaminolibérateur, elle se voit également par voie intrathécale ou épidurale.

    3. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN FREQUENT)
    4. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    5. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Chez le sujet atteint de pheochromocytome, par libération d’histamine qui favorise la libération de catécholamines.
    6. BRADYCARDIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Action bradycardisante par inhibition sympathique et stimulation vagale. Elle peut se manifester même par voie intrathécale ou épidurale.

    7. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    8. PRURIT (CERTAIN FREQUENT)
      Dû à l’effet histaminolibérateur.
      Prurit nasal en cas d’administration intrathécale ou épidurale, surtout chez la femme enceinte.
      Sa fréquence est de 60 % chez les femmes et de 11 % chez les hommes en cas d’administration épidurale :
      – Anaesthesia 1988;43:1055-1067.
      Deux cas lors d’administration intrathécale et répondant au traitement par l’ondansétron par voie intraveineuse (sel de morphine non précisé) :
      – Anaesthesia 1996;51:199-200.
      La sévérité du prurit observé à la suite de l’injection intrathécale de morphine serait réduite par la prise, immédiatement avant l’anesthésie, de diclofénac 100 mg par voie rectale :
      – Anaesthesia 1999;54:948-952.
    9. BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN RARE)
      Secondaire à l’effet histaminolibérateur.
    10. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
      Due au pouvoir histaminolibérateur.
    11. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
      Due au pouvoir histaminolibérateur.
    12. DERMATITE DE CONTACT (CERTAIN TRES RARE)
    13. DYSURIE (CERTAIN FREQUENT)
      Par effet spasmogène sur les sphincters même par voie intrathécale ou épidurale.
    14. RETENTION D’URINE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ADENOME PROSTATIQUE

      Surtout en cas d’obstacle sur les voies urinaires, apparait même en cas d’administration par voie intrathécale ou épidurale.

    15. OLIGURIE (CERTAIN RARE)
      Par augmentation de la sécétion d’hormone antidiurétique, elle se manifeste même par voie intrathécale ou épidurale.
    16. CONSTIPATION (CERTAIN FREQUENT)
      Par inhibition du péristaltisme intestinal et effet spasmogène sur les sphincters, elle n’est pas sujette à l’accoutumance.
    17. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT AMBULATOIRE

      – A faible dose, par stimulation de la chemoreceptive trigger zone de l’area postrema.
      – A forte dose, au contraire, l’action inhibitrice directe sur le centre du vomissement prédomine, même par voie intrathécale ou épidurale.

    18. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT AMBULATOIRE

      – A faible dose, par stimulation de la chemoreceptive trigger zone de l’area postrema.
      – A forte dose, au contraire, l’action inhibitrice directe sur le centre du vomissement prédomine, même par voie intrathécale ou épidurale.

    19. SPASME DU SPHINCTER D’ODDI (CERTAIN RARE)
      Avec hyperpression des tractus biliaire et pancréatique, il peut s’accompagner d’une élévation de l’amylasémie, de la lipasémie, des LDH.
    20. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
      A type de colique hépatique, secondaire au spasme du sphincter d’Oddi.
    21. SECRETIONS DIGESTIVES (DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
      Gastriques, pancréatiques et biliaires.
    22. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Mécanisme inconnu.
    23. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Par blocage de l’effet inhibiteur de la dopamine, par fixation sur des récepteurs spécifiques. Il existe une possibilité d’aménorrhée.
    24. AMENORRHEE (CERTAIN RARE)
      Par diminution de FSH, LH et hyperprolactinémie.
    25. HORMONES HYPOPHYSAIRES(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
      Concerne FSH, LH, ACTH, TSH.
    26. TESTOSTERONE PLASMATIQUE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
      Lié à une diminution de FSH, LH.
    27. LIBIDO(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
    28. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    29. HYPOTHERMIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    30. SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
    31. CONFUSION MENTALE (CERTAIN FREQUENT)
    32. EUPHORIE (CERTAIN FREQUENT)
    33. TROUBLE DE L’HUMEUR (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      ENFANT
      SUJET AGE
    34. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT
      SUJET AGE
    35. HALLUCINATION (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    36. ANXIETE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      SUJET AGE

      Se voit surtout en cas de première administration et chez le sujet âgé qui ne souffre pas.

    37. TROUBLE COGNITIF (CERTAIN )
      Etude du ‘délirium’ chez des cancéreux traités par la morphine :
      – Presse Med 2000;29:2207-2212.
    38. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      Deux cas de convulsions tonicocloniques après administration de fortes doses IV :
      – Pain 1992;51:255-258.
      Un cas à la suite d’une injection intrathécale et un cas à la suite d’une injection intracérébroventriculaire (sel de morphine non précisé) :
      – Pain 1998;75:383-387.

    39. SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN )
      Il débute 12 heures après la dernière prise, atteint un maximum entre la vingt-quatrième et la quarante-huitième heure et s’atténue en quelques jours.
      Les premiers signes en sont : baillements, anxiété, mydriase, rhinorrhée, larmoiements, hypersudation. Vers la vingt-quatrième heure apparaissent : agitation, insomnie, myalgies, arthralgies, polypnée, hypertension artérielle, tachycardie, crampes abdominales, vomissements, diarrhée, fièvre.
      Chez les morphinomanes,Il peut être déclenché par l’administration d’un antagoniste morphinique.
    40. MYOSIS (CERTAIN FREQUENT)
      Non sujet à l’accoutumance.
    41. HYPOTONIE OCULAIRE (CERTAIN RARE)
    42. DIPLOPIE (CERTAIN TRES RARE)
    43. HYPOSECRETION LACRYMALE (CERTAIN RARE)
    44. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION (CERTAIN RARE)
    45. DEPRESSION RESPIRATOIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      NOURRISSON
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE
      INSUFFISANCE RESPIRATOIRE

      Elle est proportionnelle à la dose et peut aller jusqu’à l’apnée. De mécanisme central, elle est antagonisée par la naloxone.
      Cette manifestation est également décrite par voie intrathécale ou épidurale.

    46. APNEE (CERTAIN )
    47. BRONCHOCONSTRICTION (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Secondaire à l’effet histaminolibérateur, elle peut aller jusqu’à une crise d’asthme chez certains sujets.

    48. HYPOSECRETION BRONCHIQUE (CERTAIN RARE)
    49. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
    50. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN TRES RARE)
      A type d’éruption cutanée.
    51. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      – Gastroenterology 1980;78:815.
    52. TACHYCARDIE (A CONFIRMER )
      – Br Med Anesth 1977;49:927.
    53. HYPERALGIE (A CONFIRMER )
      Un cas (sel non précisé), attribué à la formation anormalement importante de morphine 3 glucuronide qui possède une activité antagoniste morphinique :
      – Lancet 1992;340:1045.
    54. PSYCHOSE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas de délire paranoïaque chez un sujet âgé, 3 heures après administration intrathécale :
      – Anest Analg 1993;77:1298-1299.

    1. RISQUE MAJEUR
      Risque majeur de dépendance pouvant apparaître rapidement à doses thérapeutiques, surtout en cas d’utilisation parentérale.
      – JAMA 1974;230:1440.
      – Bulletin de l’OMS 1970; Suppl 43: Dependence liability of non narcotic drugs.
      – OMS 1970;Comité OMS d’experts de la pharmaco-dépendance.
      Administrée par voie intrathécale, la morphine n’entrainerait qu’une tolérance modérée; les doses ne nécessiteraient que d’être augmentées d’un fasteur 2 à 3 en 3 mois de traitement ; étude du centre antidouleur de Toulouse sur 159 patients cancéreux:
      – Neurosurgery 1998;42:44-50.

    1. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    2. ASTHME
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Il ne semble pas y avoir de modifications pharmacocinétiques ni de réactions d’intolérance chez les cirrhotiques.
      – Gastroenterology 1981;81:1006-1011.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Chez des malades traités en unité de soins intensifs, l’insuffisance rénale réduit l’élimination de la morphine.
      – Lancet 1985;1:784-786.
      Risque accru de signes toxiques liés à l’accumulation de métabolites actifs à élimination rénale.
      – Drug Intell Clin Pharm 1987;21:773-783.
    5. SUJET AGE
    6. ADENOME PROSTATIQUE
    7. UTILISATEUR DE MACHINE
      En raison du risque de somnolence.
    8. CONDUCTEUR DE VEHICULE
      En raison du risque de somnolence.
    9. INSUFFISANCE SURRENALE
    10. HYPOTHYROIDIE
      En raison du risque de survenue d’un coma myxoedémateux.
    11. TROUBLE DU RYTHME CARDIAQUE
    12. SPORTIFS
      Substance interdite :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.
      Une concentration supérieure à 1 microgramme/ml d’urine est considérée comme un résultat positif.

    1. ENFANT DE MOINS DE 30 MOIS
      Risque de dépression respiratoire.
    2. GROSSESSE(DERNIER MOIS)
      En raison du risque de dépression respiratoire et de syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
    3. ALLAITEMENT
      Risque de dépression respiratoire et de troubles de conscience chez le nourrisson.
    4. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
    5. CRISE D’ASTHME
    6. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    7. SYNDROME DOULOUREUX ABDOMINAL D’ETIOLOGIE INCONNUE
    8. TRAUMATISME CRANIEN
    9. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
    10. CONVULSIONS
    11. HYPERSENSIBILITE
      Hypersensibilité connue à la morphine.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    – 2 – SOUS-CUTANEE

    – 3 – INTRAMUSCULAIRE

    – 4 – INTRAVEINEUSE

    – 5 – INTRATHECALE

    – 6 – EPIDURALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
    Dix à cinquante milligrammes par 24 h en 1 à 4 prises.
    Dose maximale par voie orale chez l’adulte:
    Dix à trente milligrammes 4 à 6 fois par 24h.

    Dose usuelle par voie sous-cutanée ou intramusculaire chez
    l’adulte:
    Dix à cinquante milligrammes par 24h en 1 à 4 injections.
    Dose maximale par injection sous-cutanée ou intramusculaire:
    Vingt milligrammes

    Dose usuelle par voie orale, sous-cutanée ou intramusculaire chez l’enfant au-dessus de 30 mois:
    Un à
    deux dixièmes de milligramme (0,1 à 0,2 mg) par kilo .
    Dose maximale par voie orale , sous-cutanée ou intramusculaire chez l’enfant:
    Quinze milligrammes par 24 h.

    Dose usuelle par voie intraveineuse lente chez l’adulte:
    Deux milligrammes et demi à dix
    milligrammes injectés en 5 mns, 4 à 6 fois par 24 h si nécessaire.
    Dose maximale par injection intraveineuse:
    Dix milligrammes..

    Dose usuelle par voie intrathécale chez l’adulte:
    Un à deux milligrammes dilués dans 2 ml de soluté glucosé à 10% (deux à
    trois centièmes de milligrammes -0,02 à0,03 mg- par kilo).
    – Rev Prat 1983;33:331-341.
    Administrée par voie intrathécale, la morphine n’entrainerait qu’une tolérance modérée; les doses ne nécessiteraient que d’être augmentées d’un fasteur 2 à 3 en 3
    mois de traitement ; étude du centre antidouleur de Toulouse sur 159 patients cancéreux:
    – Neurosurgery 1998;42:44-50.

    Dose usuelle par voie épidurale chez l’adulte:
    Cinq à dix milligrammes (0,1 à 0,2 mg/kg) par 24 h dilués dans du serum physiologique
    à la concentration de 1milligramme/millilitre.
    – Rev Prat 1983;33:331-341.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 2 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Rapide par voie parentérale; résorption faible par le tractus gastro-intestinal.
    Bien résorbée par voie rectale lors de l’utilisation à PH 7-8.
    – Eur J Clin Pharmacol 1985; 29:119-121.
    La biodisponibilité par voie orale est accrue de plus de 30% lors de
    la prise après un repas par rapport à la prise à jeun, toutefois ni la hauteur du pic plasmatique ni son délai d’apparition ne sont modifiés.
    – Clin Pharm Ther 1989;46,463:68.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques: 30%.
    Concentration dans le poumon, la rate et le rein, mais sans accumulation.
    Passe dans le lait.

    Métabolisme
    Conjugaison dans le foie en morphine 3 monoglucuronide.
    Une faible partie subit une N demethylation et une O-methylation.

    Elimination
    Rein.
    Elimination glomérulaire et faible sécrétion tubulaire de morphine libre et glucuroconjuguée.
    Lait.
    Passage en faible quantité aux doses thérapeutiques.

    Bibliographie

    – Pharmacol Rev 1960;12:383-447.
    – Clin Pharmacokinet 1986;11:87-106. (pharmacocinétique)
    – Ther Drug Monit 1991;13:1-23. (pharmacocinétique)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts