PROPAFENONE CHLORHYDRATE

PROPAFENONE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 30/10/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    chlorhydrate d’hydroxy-2 propylamino-3 propoxy)-2′ phényl-3 propiophénone

    Ensemble des dénominations

    BANM : PROPAFENONE HYDROCHLORIDE

    CAS : 34183-22-7

    DCIMr : CHLORHYDRATE DE PROPAFENONE

    USAN : PROPAFENONE HYDROCHLORIDE

    autre dénomination : CHLORHYDRATE DE PROPAFENONE

    autre dénomination : FENOPRAINE CHLORHYDRATE

    bordereau : 2730

    code expérimentation : SA-79

    code expérimentation : WZ-884642

    code expérimentation : WZ-884643

    rINNM : PROPAFENONE HYDROCHLORIDE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : PROPAFENONE

    1. ANTIARYTHMIQUE (principale certaine)
    2. ANTIARYTHMIQUE CLASSE Ic (principale certaine)
    3. BETABLOQUANT (secondaire certaine)
    4. ANESTHESIQUE LOCAL (secondaire certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Anti-arythmique classe Ic, bêta bloquant, anticalcique.Stabilisant de membrane (type classe 1 de vaughan Williams).
      Réduit le courant sodique rapide, et à un moindre degré, le courant calcique lent.
      Diminue la vitesse maximale de dépolarisation et l’amplitude du potentiel d’action.
      Allonge la période réfractaire fonctionnelle et la période réfractaire effective du noeud auriculoventriculaire.
      Allonge les temps de conduction intra-auriculaire, nodal et intraventriculaire; sans effet ,ou effet négligeable sur la conduction de la voie accessoire.
      Les 2 énantiomères R et S sont équipotents comme bloqueurs des canaux sodiques.
      Possède une composante bêta bloquante (en particulier l’énantiomère S) qui pourrait être cliniquement significative, ainsi qu’une faible composante inhibitrice calcique.
      – Clin Pharmacokinet 1991; 21:1-10.
      A doses élevées, ou chez des sujets fragiles, déprime la contractilité cardiaque et le débit cardiaque.

    1. ANTIARYTHMISANT (principal)

    1. EXTRASYSTOLE SUPRAVENTRICULAIRE (principale)
      Auriculaires ou jonctionnelles.
      Soixante-treize références :
      – Drugs 1995;50:250-262.
    2. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE (principale)
    3. FIBRILLATION AURICULAIRE (principale)
      Prévention des récidives.
      Serait efficace et bien tolérée (essai randomisé positif) :
      – Ann Intern Med 1997;126:621-625.
      Préférable à la digoxine:
      – Am J Cardiol 1998;82:584-588.
    4. FLUTTER AURICULAIRE (principale)
      Prévention des récidives.
    5. TACHYCARDIE SUPRAVENTRICULAIRE (principale)
      Par phénomène de réentrée, efficacité par voie intraveineuse mise en évidence dans une étude en double aveugle :
      – Ann Intern Med 1986;105:655-661.
      Soixante-treize références :
      – Drugs 1995;50:250-262.
    6. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE (principale)
      – Drugs 1993; 45:85-130.
    7. SYNDROME DE WOLFF-PARKINSON-WHITE (principale)
      Notamment à courte période réfractaire , à haut risque de fibrillation ventriculaire.
      – Drugs 1992; 43:185-200.

    1. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
    2. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    3. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    4. CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
    5. VERTIGE (CERTAIN RARE)
      Fréquence d’environ 8% :
      – Clin Pharmacokinet 1991;21:1-10.
    6. TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN RARE)
      Vision trouble:fréquence d’environ 8% :
      – Clin Pharmacokinet 1991;21:1-10.
    7. AMNESIE (A CONFIRMER )
      Un cas d’amnésie globale transitoire, cinq autres cas de troubles mnésiques ont déjà été rapportés au fabriquant :
      – Ann Pharmacother 1995;29:586-590.
    8. DYSGUEUSIE (CERTAIN RARE)
      Fréquence d’environ 8% :
      – Clin Pharmacokinet 1991;21:1-10.
    9. TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    10. PARESTHESIE (CERTAIN )
    11. CEPHALEE (CERTAIN )
    12. ATAXIE (CERTAIN )
    13. BLOC SINOAURICULAIRE (CERTAIN RARE)
    14. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN RARE)
    15. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE (CERTAIN RARE)
    16. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE (CERTAIN )
      – Pharma Japan 1991;1243:17-19.
    17. FIBRILLATION VENTRICULAIRE (CERTAIN )
      – Pharma Japan 1991;1243:17-19.
    18. ANGOR(AGGRAVATION) (CERTAIN )
    19. INSUFFISANCE CARDIAQUE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    20. BRONCHOSPASME (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ASTHME

      – Lancet 1990;335:979.

    21. ENCEPHALOPATHIE MYOCLONIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas :
      – Presse Med 1986;15:398.
      Un cas :
      – Presse Med 1988;17:538.
      Trois cas rapportés :
      – Therapie 1990;45:161.
    22. HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas après deux semaines de traitement. Trois autres cas seraient connus
      – Gastroenterology 1993;104:1524-1526.
    23. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
    24. MYASTHENIE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté :
      – J Neurol Neurosurg Psychiatry 1991;54:377.
    25. ASTHME(AGGRAVATION) (CERTAIN )
      Lié à l’action bêta bloquante.
      – Lancet 1990;335:979.
      – Drugs 1993; 45:85-130.
    26. SYNDROME LUPIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Ann Intern Med 1986;104:589.
      – South Med J 1996;89:S17.
    27. MYOCLONIE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit :
      – BMJ 1994;308:113.
    28. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas, après un an de traitement :
      – Mayo Clin Proc 1995;70:469-472.
    29. AGRANULOCYTOSE (A CONFIRMER )
      – PACE Pacing Clin Electrophysiol 1992;15:387-390.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etudes chez le rat et le lapin.
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
      – Pharma Japan 1991;1243:17-19 .
      Nécessite une réduction de la posologie.
      – J Clin Pharmacol 1987; 27: 384-389 .
      – Clin Pharmacokinet 1991, 21: 1-10.
    3. ASTHME
      Risque d’aggravation lié à une composante agoniste bêta.
      Nécessite une surveillance.
    4. SYNDROME DE RAYNAUD
    5. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
      – Pharma Japan 1991;1243:17-19.
    6. PACEMAKER CARDIAQUE
      Le pacemaker doit être réévalué après la mise sous propafénone.
    7. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Utiliser avec prudence, uniquement chez les sujets bien contrôlés par un traitement digitalodiurétique.
      – Pharma Japan 1991; 1243: 17-19.
    8. SUJET AGE
      – Pharma Japan 1991;1243: 17-19.

    1. GROSSESSE
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
    3. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
      Bloc auriculoventriculaire, bloc sino-auriculaire, trouble de la conduction ventriculaire.
    4. BRADYCARDIE SEVERE
    5. HYPOTENSION ARTERIELLE SEVERE
    6. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    7. MYASTHENIE
    8. ALLAITEMENT

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale:
    – chez l’adulte:
    Quatre cent cinquante à neuf cents milligrammes par jour en 3 prises.
    – chez le patient âgé, l’insuffisant rénal ou hépatique, les patients pesant moins de 70 kgs:
    Réduire la dose .

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    3.50
    heure(s)

    – 2 –
    DEMI VIE
    6.70
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Résorbé par le tractus gastro-intestinal à plus de 90%
    Pic plasmatique 2 à 3 heures après la prise.
    – Clin Pharmacokinet 1991;21: 1-10
    La biodisponibilité par voie orale est inférieure à 50%.
    La biodisponibilité est fortement accrue en cas
    d’insuffisance hépatique sévère.
    – J Clin Pharmacol 1987; 27: 384-389 .
    La biodisponibilité esr augmentée d’environ 50% par la prise de nourriture chez les métaboliseurs rapides par rapport aux sujets à jeun.
    – Br J Clin Pharmacol 1987;23: 735-741.

    Clin Pharmacokinet 1991;21: 1-10.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques supérieure à 90%
    Se fixerait préférentiellement sur l’albumine et les alpha 1 glycoprotéines acides.Les concentrations thérapeutiques seraient comprises entre 200 et 1600 microgrammes par litre.
    – Clin Pharmacokinet
    1991; 21: 1-10 .
    L’allongement de l’espace PQ serait corrélé aux concentrations plasmatiques.

    Demi-Vie
    3 ,5 heures
    Après administration unique.
    – Eur J Clin Pharmacol 1988; 34: 187-194 .
    Métaboliseurs rapides: demi-vie comprise entre 2 et 10 h.
    6,7 heures
    Après 1 mois de traitement.
    – Eur J Clin Pharmacol 1988; 34: 187-194 .
    Métaboliseurs lents: demi-vie
    comprise entre 10 et 32 h.
    – Clin Pharmacokinet 1991; 21:1-10.
    La demi-vie ne serait pas allongée en cas d’insuffisance rénale.
    – J Clin Pharmacol 1989; 29:112-113.

    Métabolisme
    Le métabolisme hépatique est médié principalement par le cytochrome P450 II D6 ou débrisoquine.
    – Clin Pharmacokinet 1990;18:220-239.
    Formation, par un mécanisme saturable, de 5-hydroxypropafénone, qui possède une activité anti-arythmisante comparable au
    propafénone.
    Existence d’un polymorphisme génétique :10% de la population blanche sont des métaboliseurs lents.
    Formation également de dérivé N-Propyl -Propafénone possédant une faible activité.
    – Clin Pharmacokinet 1991; 21: 1-11.

    Elimination
    Fécès.
    Principalement sous forme métabolisée.
    Urine.
    Principalement sous forme métabolisée.

    Bibliographie

    – Drug Intell Clin Pharm 1989;23:196-203. (REVUE GENERALE)
    – Thérapie 1989;44:79-85. (PHARMACOCINETIQUE)
    – Drugs of Today 1989;25:573-576. (REVUE GENERALE)*
    – Am J Med Sci 1989;298:249-251.
    – N Engl J Med 1990;322:518-525.
    – Med Letter (EdFr)
    1990;12:63-64.
    – Drugs 1993;45:85-130. 280 références.
    – Drug Saf 1995;12:55-72. (REVUE GENERALE)*
    – Drugs 1995;50:250-262.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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