FLUPHENAZINE DECANOATE
FLUPHENAZINE DECANOATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/12/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
décanoate de 2-{4-[3-(2-trifluorométhylphénothiazin-10-yl)propyl]piperazin-1-yl}éthylEnsemble des dénominations
BANM : FLUPHENAZINE DECANOATE
CAS : 5002-47-1
DCIM : DECANOATE DE FLUPHENAZINE
autre dénomination : DECANOATE DE FLUPHENAZINE
bordereau : 1529
rINNM : FLUPHENAZINE DECANOATE
sel ou dérivé : FLUPHENAZINE DICHLORHYDRATE
sel ou dérivé : FLUPHENAZINE ENANTATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : FLUPHENAZINE
- PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
- NEUROLEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIDELIRANT (principale certaine)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principale certaine)
- ANTIEMETIQUE (secondaire certaine)
- ADRENOLYTIQUE (secondaire certaine)
- HYPOTHERMISANT (secondaire certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Identique à la fluphenazine dichlorhydrate, soit:
Pas d’action corticale directe.
Hypothermiant par dépression de l’hypothalamus (mécanisme adrénolytique).
Indifférence émotionelle: action sur le système limbique;
Syndrome extrapyramidal: inhibition des neurones dopaminergiques centraux à effets inhibiteurs (au niveau des noyaux gris centraux).
Action sur la formation réticulée: diminution de l’influence activatrice sur la cortex: sedation de nature antiadrénergique, révélation des effets inhibiteurs normaux d’origine sinocarotidienne et vagale.
Myorelaxant par inhibition de l’action régulatrice de la formation réticulée descendante et depression des réflexes polysynaptiques.
La salification par le décanoate entraine une action très prolongée voisine de 3 semaines.
- NEUROLEPTIQUE (principal)
- NEUROLEPTIQUE RETARD (principal)
- ANTIDELIRANT (principal)
- ANTIHALLUCINATOIRE (principal)
- DELIRE CHRONIQUE (principale)
- SCHIZOPHRENIE (principale)
- HALLUCINATION (principale)
- ACCES MANIAQUE (principale)
- SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (CERTAIN )
Serait 2 à 3 fois plus fréquent en cas d’utilisation des formes retard. Serait 10 fois plus fréquent lors de l’utilisation des formes retard sans prise conjointe d’antiparkinsonien :
– Am J Psychiatry 1990;147:1149-1155.
Un cas lors du sevrage :
– Br J Psychiatry 1994;164:120-122. - GYNECOMASTIE (CERTAIN )
– Concours Med 1989;111:1171-1176. - GALACTORRHEE (CERTAIN )
- ANEJACULATION (CERTAIN TRES RARE)
- IMPUISSANCE (CERTAIN TRES RARE)
- PRIAPISME (CERTAIN TRES RARE)
- ANORGASMIE (CERTAIN TRES RARE)
Chez la femme
-J Sex Marital Ther 1988;14:202-207 - SOMNOLENCE (CERTAIN )
- INSOMNIE (CERTAIN )
- SEDATION (CERTAIN )
- INDIFFERENCE (CERTAIN )
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
- ANXIETE (CERTAIN )
- FLUSH (CERTAIN )
Congestion du visage - HYPERSUDATION (CERTAIN )
- NAUSEE (CERTAIN )
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN )
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN )
- VERTIGE (CERTAIN )
- ASTHENIE (CERTAIN )
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (CERTAIN )
- AKATHISIE (CERTAIN RARE)
– J R Soc Med 1985;78:748. - LEUCOPENIE (CERTAIN )
- AGRANULOCYTOSE (CERTAIN )
- THROMBOPENIE (CERTAIN )
– Pharmacotherapy 1984;4:227. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN )
- SIALORRHEE (CERTAIN )
- FIEVRE (CERTAIN )
- SYNDROME PALEUR-HYPERTHERMIE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSEEgalement lors de l’augmentation trop rapide de la posologie.
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE (CERTAIN )
- MORT SUBITE (CERTAIN )
- PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
- GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - DYSKINESIE TARDIVE (CERTAIN RARE)
Survenant à l’arrêt d’un traitement au long cours. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN FREQUENT)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Hypersensibilité probable :
– Pharmacotherapie 1984;4:227. - HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
Cytolyse généralement modérée. - SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (A CONFIRMER )
– Ann Intern Med 1975;82:811-812.
- DETRESSE RESPIRATOIRE NEONATALE
Détresse respiratoire néonatale associée à une rhinorrhée chez un enfant dont la mère avait été traitée par fluphénazine (sel non précisé) pour schizophrénie :
– Ann Pharmacother 1996;30:35-37. - RHINORRHEE
Détresse respiratoire néonatale associée à une rhinorrhée chez un enfant dont la mère avait été traitée par fluphénazine (sel non précisé) pour schizophrénie :
– Ann Pharmacother 1996;30:35-37.
- CACHEXIE
- MALADIE D’ADDISON
- ATHEROSCLEROSE SEVERE
- HEPATITE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- EPILEPSIE(PETIT MAL)
- ANESTHESIE GENERALE
- ALLAITEMENT
Bien qu’aucun accident n’ait été décrit.
- INTOXICATION BARBITURIQUE
- INTOXICATION ETHYLIQUE
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- GROSSESSE
Détresse respiratoire néonatale associée à une rhinorrhée chez un enfant dont la mère avait été traitée par fluphénazine (sel non précisé) pour schizophrénie :
– Ann Pharmacother 1996;30:35-37.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie intramusculaire:
VIngt cinq à deux cents milligrammes (dose maximum) par injection généralement espacées de 3 semaines.
Tester la sensibilité du patient à la fluphénazine par une administration orale avant la première
injection.
Mise en route du traitment en milieu hospitalier, posologie et rythme d’administration en fonction de la tolérance et des résultats cliniques.
Il est nécessaire d’associer un antiparkinsonien pour éviter les syndromes extrapyramidaux et le
syndrome malin des neuroleptiques.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
laitAbsorption
Administration par voie IM.
Répartition
Durée d’action voisin de 3 semaines.
Passe dans le lait.
EliminationSpécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ANATENSOL (BELGIQUE)
- DAPOTUM D (SUISSE)
- FLUDECATE (ISRAEL)
- MODECATE (GRANDE-BRETAGNE)
- PROLIXIN DECANOATE (USA)