RANITIDINE CHLORHYDRATE

RANITIDINE CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    N-[[[[(DIMETHYLAMINO)METHYL]-5 FURFURYL]THIO]-2 ETHYL]N’- METHYL NITRO-2 ETHENEDIAMINE-1,1 CHLORHYDRATE

    Ensemble des dénominations

    BAN : RANITIDINE HYDROCHLORIDE

    CAS : 66357-59-3

    DCIMr : CHLORHYDRATE DE RANITIDINE

    autre dénomination : AH-19065

    autre dénomination : CHLORHYDRATE DE RANITIDINE

    bordereau : 2582

    dcim : chlorhydrate de ranitidine

    rINNM : RANITIDINE HYDROCHLORIDE

    sel ou dérivé : CIMETIDINE

    sel ou dérivé : FAMOTIDINE

    sel ou dérivé : NIZATIDINE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : RANITIDINE

    Regime : liste II
    Remarque sur le regime : Exonéré : voie orale 75 mg/prise, 900 mg/quantité max. (JO 25/03/97)

    1. ANTIHISTAMINIQUE H2 (principale certaine)
    2. IMMUNOSTIMULANT (à confirmer)
      Augmentation des CD4 sur des traumatisés craniens graves :
      – Crit Care Med 1996;24:1787-1792.

    Mécanismes d’action

    1. principal
      En antagonisant l’action de l’histamine au niveau des récepteurs H2, réduit la sécrétion acide gastrique basale stimulée par l’histamine, la pentagastrine, un repas, ou l’insuline.
      Réduction du débit de la sécrétion gastrique sans modifier la sécrétion de mucus: ces effets sont obtenus avec des doses proches du dixième de celles utilisées avec la cimétidine:
      – Gut 1980;21:750.
      Accélération de la vidange gastrique:
      – Gastroenterol Clin Biol 1983;7:932-933.
      Contrairement à la cimétidine, ne possèderait pas d’effets inhibiteurs sur les monooxygénases des microsomes hépatiques.
      – Clin Pharm Ther 1982;31:297.
      Ne semble pas posséder d’effet anti-androgénique
      – Acta Endocrinol 1981;96:564-568.
    2. secondaire
      Réduirait le débit sanguin hépatique:
      – Lancet 1982;1:169.
      En injection intraveineuse à fortes doses, augmente la secrétion de prolactine:
      – Eur J Clin Pharmacol 1982;22:207.

    1. ANTISECRETOIRE GASTRIQUE (principal)
    2. ANTIULCEREUX (principal)

    1. ULCERE DUODENAL (principale)
      – Scand J Gastroenterol 1980;15:637.
      – Br Med J 1986;292:864.
      Prévention des ulcères duodénaux dus aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (300 mg/j en deux prises) :
      – Br Med J 1988;297:1017-1021.
      Prévention des récidives des hémorragies digestives des ulcères duodénaux (essai multicentrique randomisé) :
      – N Engl J Med 1994;330:382-386.
    2. ULCERE GASTRIQUE (principale)
      – Drug Ther Bull 1982;20:57.
      Dans les formes à Helicobacter pylori positives, l’association à l’oxacilline diminuerait la fréquence des rechutes :
      – Lancet 1990;336:755-756
      – Am J Gastroenterol 1993;88:1071-1075.
    3. INFECTION A HELICOBACTER PYLORI (principale)
      En association à l’amoxicilline et au tinidazole (essai randomisé : comparaison de doses) :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1996;8:1169-1173.
      En association au citrate de bismuth, serait efficace dans 83 à 86% des cas , en association à la clarytine et au metronidazole dans l’éradication d’helicobacter pylori:
      – Alim Pharmacol Therap 1997;11:699-703.
    4. SYNDROME DE ZOLLINGER-ELLISON (principale)
      – Gastroenterol Clin Biol 1981;5:42.
    5. REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN (principale)
      Essai randomisé : pas d’effet si l’on double la dose chez les malades restant symptomatiques après un premier essai à dose standard :
      – Am J Gastroenterol 1999;94:92-97.
      Serait moins efficace que le lanséprazole:
      – Arch Intern Med 2000;160:1803-1809
    6. OESOPHAGITE PEPTIQUE (principale)
      – Gastroenterology 1986;91:1198-1205.
      – Am J Gastroenterol 1993;88:520-524.
    7. ULCERE DUODENAL(TRAITEMENT D’ENTRETIEN) (principale)
      – N Engl J Med 1989;320:1113-1119.
      – Gastroenterol Clin Biol 1990;14:732-738.
      – Eur J Gastroenterol 1993;5:311-317.
      Essai randomisé :
      – Gut 1993;34:1662-1665.
    8. GASTRITE HEMORRAGIQUE (secondaire)
      – Aust J Hosp Pharm 1983;13:130.
    9. HEMORRAGIE DES ULCERES GASTRODUODENAUX (secondaire)
      Serait équivalent à l’oméprazole dans le traitement des hémorragies digestives non liées à une rupture de varice oesophagienne (essai randomisé) :
      – Hepatogastroenterology 1996;43:863-865.
    10. PNEUMONIE DE DEGLUTITION(PREVENTION) (secondaire)
      Prophylaxie de la broncho-aspiration au cours de l’anesthésie générale :
      – Med Hyg 1982;40:3861-3865.
    11. SYNDROME CARCINOIDE (à confirmer)
      En cas de tumeur gastrique-
      Br Med J 1988;296:682.
    12. ULCERATION GASTRODUODENALE DES AINS(PREVENTION) (à confirmer)
      Ulcérations consécutives à la prise chronique d’aspirine :
      – Arch Intern Med 1987;147:2137-2139.
      Plus efficace que le sucralfate chez les malades sous ventilation assistée:
      – N Engl J Med 1998;338:791-797.
    13. MELANOME (à confirmer)
      Mélanome malin métastasé.
      Indométacine en association avec la ranitidine :
      – Lancet 1992;340:397-398.
    14. DYSPEPSIE (à confirmer)
      Essai randomisé positif: serait efficace dans un sous-groupe de malades:
      – Scand J Gastroenterol 1997;32:755-759.
    15. ULCERE DE STRESS(PREVENTION) (à confirmer)
      Chez les nouveau-nés en unités de soins intensifs (étude sur 48 nouveau-nés) :
      – Crit Care Med 1997;25:346-351.
    16. CANCER DE L’ESTOMAC (à confirmer)
      N’aurait pas d’intérêt clinique; essai randomisé négatif:
      – Gut 1998;42:17-19.
    17. VENTILATION ASSISTEE(ADJUVANT) (à confirmer)
      En cas de ventilation artificielle prolongée , la ranitidine IV réduirait significativement le risque d’hémorragie digestive haute en comparaison au sucralfate et au placebo:
      – N Engl J Med 1998;338:791-797.

    1. ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
    2. BRADYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Un cas chez un insuffisant rénal :
      – Ann Intern Med 1988;108:493.
      Autre publication :
      – Am J Gastroenterol 1988;83:332.
      Un cas chez un nouveau-né après administration IV :
      – Eur J Ped 1993;152:933-934.

    3. SYNCOPE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas par bloc auriculoventriculaire :
      – Agents and Actions 1988;24:237-242.
    4. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas avec deux essais de réintroduction positifs :
      – Agents and Actions 1988;24:237-242.
    5. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
    6. RASH (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Allergy 1996;51:659-660.
      Un cas d’éruption prurigineuse à 2 reprises, après 6 jours et 3 jours de traitement respectivement. Même réaction lors de l’utilisation de nizatidine :
      – Allergy 2000;55:682-683.
    7. PRURIT (CERTAIN RARE)
    8. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    9. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    10. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas, associé à une colite avec une accumulation intra-épithéliale de lymphocutes :
      – Gut 1995;37:708-711.
    11. MALABSORPTION DE LA VITAMINE B12 (CERTAIN TRES RARE)
      En particulier lors de traitements prolongés (>2 ans) chez des patients ayant un apport insuffisant. L’hypochlorhydrie serait à l’origine d’une malabsorption :
      – Ann Pharmacother 1992;26:1283-1286.
    12. AVITAMINOSE B12 (CERTAIN TRES RARE)
    13. THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      D’origine immuno-allergique. Un cas rapporté :
      – Br Med J 1985;291:1687.
      Un cas :
      – Med J Aust 1986;145:661-662.
      Un cas réversible à l’arrêt :
      – DICP Ann Pharmacother 1989;23:508-509.
      Deux cas décrits d’imputabilité contestée :
      – Ann Pharmacother 1994;28:726-729.
    14. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Neutropénie :
      – N Engl J Med 1984;310:1604-1605.
      Un cas réversible à l’arrêt :
      – DICP Ann Pharmacother 1989;23:508-509.
    15. AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
      – Ann Intern Med 1986;104:128.
      -Gastroentérol Clin Biol 1987;11:829.
      Un cas :
      – Med J Aust 1989;150:595-596.
      Quatre cas de granulopénie :
      – Cancer Bull 1990;42:194-196.
    16. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      FORTE DOSE
      INSUFFISANCE RENALE PREEXISTANTE

      – Lancet 1984;1:1071.
      – Lancet 1984;2:98.
      Un cas chez un insuffisant rénal :
      – Am J Psychiatry 1986;143:257.
      – Ann Intern Med 1991;114:1027-1034.
      Autre publication :
      – Arch Intern Med 1992;152:2325-2329.
      Un cas de délire, chez un sujet agé, rapidement réversible à l’arrêt du traitement; le sujet a présenté la même réponse lors d’un traitement ultérieur à la ranitidine :
      – Psychosomatics 195;36:74-77.

    17. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
      – Ann Intern Med 1991;114:1027-1034.
    18. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      INSUFFISANCE RENALE PREEXISTANTE
      FORTE DOSE

      – Arch Intern Med 1992;152:2325-2329.

    19. PSYCHOSE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE

      Deux cas :
      – Ann Gastroenterol Hepatol 1987;23:281.

    20. DEPRESSION (CERTAIN )
      Des cas réversibles à l’arrêt du traitement :
      – J Psych 1986;143:915-916.
      Trois cas chez des sujets âgés :
      – Aust New Zeal J Psych 1991;25:415-418.
    21. HALLUCINATION VISUELLE (A CONFIRMER )
      Un cas, après administration intraveineuse chez un patient insuffisant rénal :
      – J Clin Gastroenterol 1996;33:238.
    22. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
      Cinq cas :
      – Headhache 1985;25:392-393.
      Autre publication :
      – Br Med J 1992;305:812.
    23. MENINGITE ASEPTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit après 2 semaines de traitement avec 2 récidives à la reprise du traitement, rapidement réversible à l’arrêt :
      – BMJ 1996;312:886.
      Un cas au cours d’un LEAD :
      – Presse Med 1999;28:1938.
    24. CANCER DE L’ESTOMAC (A CONFIRMER )
      Très controversé :
      – Lancet 1990;336:355-357.
      Un cas de carcinoïde gastrique chez un insuffisant rénal surdosé (600 mg/j depuis 5 mois) :
      – Am J Gastroenterol 1993;88:1273-1274.
    25. PAROTIDITE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Lancet 1986;2:1455-1456.
    26. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté :
      – Can Med Assoc J 1983;129:405.
      Autre publication :
      – Ann Intern Med 1984;101:207-210.
    27. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      – Ann Intern Med 1984;101:207-210.
    28. HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas mortel :
      – Gastroenterol Clin Biol 1989;13:952-953.
    29. HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas débutant après 3 jours de traitement, régressif à l’arrêt.
      – Am J Gastroenterol 1998;93:822-826.
    30. HEPATITE FULMINANTE (A CONFIRMER )
      Un cas fatal chez un sujet âgé :
      – Am J Gastroenterol 2000;95:559-560.
    31. DOULEUR RETROSTERNALE (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté, qui pourrait être dû à une bradycardie et une hypotension liées au traitement (ECG normal) :
      – DICP Ann Pharmacother 1989;23:224-226.
    32. REACTION ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas, après une prise unique :
      -New Engl J Med 1984:310:1601-1602
      Un autre cas:
      – Anesthesia 1992;47:360-361.
    33. CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas avec urticaire généralisé et oedème laryngé, 20 minutes après une prise orale chez un sujet précédemment exposé :
      – Allergy 1993;48:385-387.
    34. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas, après deux jours de traitement chez un patient âgé, associant néphrite interstitielle aiguë et cholécystite aiguë :
      – Am J Kidney Dis 1993;22:337-340.
      Un cas après trois semaines de traitement, associant néphrite interstitielle aiguë et syndrome de Toni-Debré-Fanconi :
      – Am J Kidney Dis 1993;22:333-336.
      Un cas associé à un rash cutané après deux jours de traitement :
      – Am J Emerg Med 1994;12:67-68.
    35. FIEVRE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Lancet 1993;341:1422.
    36. IMPUISSANCE (A CONFIRMER )
      Un cas avec gynécomastie, hyperprolactinélie :
      – Therapie 1994;49:361-362.
    37. GYNECOMASTIE (A CONFIRMER )
      Un cas avec impuissance, hyperprolactinélie :
      – Therapie 1994;49:361-362.
      32 cas rapportés à la pharmacovigilance australienne :
      – Aust Adv Drug React Bull 1997;16:11.
    38. SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
      Un cas, après un mois de traitement, réversible à son arrêt :
      – J Am Acad Dermatol 1995;32:133-134.
      Un cas débutant après une semaine de traitement :
      – J Am Acad Dermatol 2000;42:305.
    39. PNEUMONIE A EOSINOPHILES (A CONFIRMER )
      Un cas débutant après 15 jours de traitement, rapidement réversible après arrêt et prise de corticoïdes :
      – J Clin Gastroenterol 1996;23:160-162.
    40. DYSPNEE (A CONFIRMER )
      Au cours d’un essai randomisé versus placébo, une augmentation significative des symptômes dyspepsiques a été observée à l’arrêt du traitement par la ranitidine :
      – Am J Gastroenterol 1999 ; 94 : 1209-1213.
    41. PURPURA RHUMATOIDE (A CONFIRMER )
      Un cas après 7 jours de traitement (un autre cas aurait déjà été décrit) :
      – Int J Clin Pract 1997;51:251.
    42. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      La ranitidine pourrait augmenter de plus de 3 fois le risque de pancréatite aiguë selon une étude écossaise:
      – Pharmacoepidemiology and Drug Safety 1998;7:383-388.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etude chez le rat, le lapin.
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    2. ALLAITEMENT
      La ranitidine passe dans le lait à des concentrations très supérieures aux concentrations plasmatiques :
      – Clin Pharm 1985;4:322-324.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Risque de confusion mentale ou de somnolence :
      – Arch Intern Med 1992;152:2325-2329.
    4. SUJET AGE
      Adapter la posologie :
      – Clin Pharm Ther 1986;39:300-305.
      – Arch Intern Med 1992;152:2325-2329.
    5. GROSSESSE
    6. TABAGISME
      Le tabac abolirait l’inhibition de la sécrétion gastrique nocturne induite par la ranitidine :
      – Lancet 1983;1:95-97.
    7. CIRRHOSE
      Incidence clinique controversée :
      – Gastroenterol Clin Biol 1983;7:355-361.
      – Clin Pharm Ther 1984;35:487-494.

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
    Trois cents milligrammes par jour en 2 prises; en cas de syndrome de Zollinger Ellison, la dose peut être augmentée jusqu’à neuf cents milligrammes par jour.
    Réduire la dose en cas d’insuffisance rénale.
    Le
    tabac abolirait l’inhibition de la secrétion gastrique nocturne induite par la ranitidine:
    – Lancet 1983;1:95-97.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    2
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Biodisponobolité par voie orale voisine de 50%, pas de modification de la biodisponobilité liée aux repas ou à la prise d’antiacides.
    Des concentrations plasmatiques voisines de 75,115,175 420 nanogrammes/ml sont obtenues respectivement pour des doses de
    20, 40 , 80 ,150 mg.Une augmentation du PH gastrique à une valeur supérieure à 4 apparait 35 à 50 mn après le début de la perfusion veineuse:
    – Clin Pharm Ther 1989;46:545-551.

    Répartition
    Fixation protéique : 10 à20%; apparition parfois d’un second pic de concentration plasmatique qui pourrait provenir d’un cycle entéro-hépatique.
    Passage dans le lait: les concentrations peuvent être très supérieures à celles du plasma.
    Les concentrations
    plasmatiques actives sont de l’ordre de 45 nanogrammes par ml.
    La cinétique n’est pas modifiée en cas d’obésité(pas de modification de posologie nécessaire):
    – DICP Ann Pharmacother 1990;24:1040-1043.

    Demi-Vie
    2 h
    allongée chez les sujets âgés, adapter la posologie chez les sujets de plus de 50ans:
    – Clin Pharm Ther 1986;39:300-305.
    Fortement allongée en cas d’insuffisance rénale, adapter la posologie:
    – J Clin Pharmacol 1986;26:286-291.

    Métabolisme
    Subit une N-oxydation.

    Elimination
    Voie rénale:
    SOus forme inchangée et sous forme métabolisée, principalement de dérivé N-oxyde .
    La clairance rénale serait réduite en cas de cirrhose ascitique.
    Dialysance:3 l/h, ne nécessite pas d’administration supplémentaire après une séance
    d’hemodialyse; l’administration de 150 milligrammes par jour n’entraine pas d’accumulation :
    – J Clin Pharmacol 1988;28:1081-1085.

    Bibliographie

    – Drugs 1989;37:801-870. (REVUE GENERALE)
    – Arch Intern Med 1990;150:745-751.
    – N Engl J Med 1990;323:1672-1680.
    – N Engl J Med 1990;323:1749-1755.
    – Drug Saf 1991;6:94-117. (INTERACTIONS) (EFFETS SECONDAIRES)
    – J Pharmacol Exp Ther 1991;50:233-244.

    Pharmacotherapy 1993;13:3-9. (PHARMACOCINETIQUE)*
    – Drugs 1993;46:976-985. (EFFETS SECONDAIRES)*

    Spécialités

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