ZALCITABINE
ZALCITABINE
Introduction dans BIAM : 14/3/1994
Dernière mise à jour : 13/1/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
4-amino-1-(2,3-didésoxy-bêta-D-ribofuranosyl)pyrimidin-2(1H)-oneEnsemble des dénominations
BAN : ZALCITABINE
CAS : 7481-89-2
DCIR : ZALCITABINE
autre dénomination : DDC
autre dénomination : DIDEOXYCYTIDINE
bordereau : 2941
code expérimentation : NSC-606170
code expérimentation : Ro-24-2027
rINN : ZALCITABINEClasses Chimiques
Regime : liste I
Remarque sur le regime : J.O. – 07/12/1994.
- ANTIVIRAL (principale certaine)
- ANTIRETROVIRAL (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)
- INHIBITEUR NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Après phosphorylation en dérivé 5′-triphosphate, inhibe compétitivement la transcriptase inverse du rétrovirus, empêchant la formation d’ADN à partir de l’ARN viral et empêchant ainsi la replication du virus dans la cellule hôte.
- ANTIVIRAL (principal)
Infection à VIH.
- INFECTION A VIH (principale)
Efficacité démontrée de son association avec la didanosine ou la zidovudine, avec ralentissement de la progression de la maladie et prolongation de la survie, dans une étude multicentrique randomisée de plus de 1000 sujets :
– Lancet 1996;348:283-291.
Revue de synthèse sur cette indication :
– Presse Med 1998;27:1460-1462.
Méta-analyse des essais randomisés :
– Lancet 1999;353:2014-2025. - SIDA (principale)
En cas de SIDA ou d’ARC et d’intolérance à la zidovudine.
Essai versus zidovudine (pas de différence mise en évidence) :
– Ann Intern Med 1993;118:762-769.
Aussi efficace que la DDI après échec de l’AZT :
– N Engl J Med 1994;330:657-662.
Serait moins efficace que l’AZT en monothérapie initiale (Essai randomisé chez 338 malades) :
– JAMA 1995;273-301.
Serait inférieur à la zidovudine en monothérapie comme traitement de première intention (Essai randomisé) :
– JAMA 1995;273:295-301.
- NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
NEUROPATHIE PERIPHERIQUE PREEXISTANTE
FORTE DOSE
DIABETETrente-quatre pour cent des patients seraient affectés par une neuropathie sensorielle, chez des patients traités à faible dose après 1 à 51 semaines, le diabète constituant un facteur favorisant :
– Neurology 1996;46:999-1003. - RASH (CERTAIN FREQUENT)
- ERYTHEME POLYMORPHE (A CONFIRMER )
Un cas, après 10 jours de traitement :
– Int J STD AIDS 1996;6:450. - DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN RARE)
- STOMATITE (CERTAIN FREQUENT)
- PANCREATITE AIGUE (CERTAIN RARE)
– Ann Intern Med 1993;119:539-540. - AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- HEPATITE (CERTAIN )
Associé à un rash cutané, fièvre, vomissements, chez 2 infirmières, 3 semaines après la mise en place d’un traitement associant à zidovudine et zalcitabine, en prophylaxie anti HIV, à la suite de piqures accidentelles par aiguille :
– Ann Intern Med 1996;124:855. - THROMBOPENIE (CERTAIN RARE)
- FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
- ULCERATION OESOPHAGIENNE (CERTAIN FREQUENT)
– Ann Intern Med 1992;117:133-134. - OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- MYOCARDIOPATHIE (A CONFIRMER )
– Ann Intern Med 1992;116:311-313. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE (A CONFIRMER )
Deux cas décrits, associant fièvre, rash cutané et hyperéosinophilie :
– Lancet 1996;347:971.
- DIABETE
Trente-quatre pour cent des patients seraient affectés par une neuropathie sensorielle, le diabète constituant un facteur favorisant :
– Neurology 1996;46:999-1003. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Réduire les doses de 50% lorsque la clairance de la créatinine est <25 ml/mn:
– Am J Health Syst Pharm 1998;55:2528-2533.
- NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
- INSUFFISANCE RENALE
- GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Voie orale, au cours ou en dehors des repas:
Adulte: sept cent cinquante microgrammes toutes les huit heures (dose quotidienne totale ( 2,25 mg )
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
1
à 3
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
70
%
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
7
%
voie fécaleAbsorption
Résorbée rapidement par le tractus gastro-intestinal.
Biodisponibilité par voie orale voisine de 85 % chez l’adulte et de 55 % chez l’enfant.
Biodisponibilité réduite et retardée par la prise de nourriture.
Répartition
Rapport LCR/plasma = 0.2.
Pas de liaisons aux protéines plasmatiques.
Demi-Vie
La demi-vie varie de 1 à 3 heures.
Elle est plus brève chez l’enfant et allongée en cas d’insuffisance rénale.
Elimination
*Voie rénale : 70 % de la dose administrée sont éliminés dans les urines.
*Voie fécale : 7 % de la dose administrée sont éliminés dans les fèces.
Bibliographie
– Drugs 1992;44:656-683.
– Drugs 1993;45:488-508. (CREATION)*
– Drugs 1997;53:1054-1080.
– Clin Ther 1998;20:2-25.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :