GABAPENTINE

GABAPENTINE

Introduction dans BIAM : 27/5/1994
Dernière mise à jour : 5/3/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    acide 1-(aminométhyl) cyclohexane acétique

    Ensemble des dénominations

    BAN : GABAPENTIN

    CAS : 60142-96-3

    DCF : GABAPENTINE

    DCIR : GABAPENTINE

    USAN : GABAPENTIN

    autre dénomination : GBP

    bordereau : 2946 & 2976

    code expérimentation : CI-945

    code expérimentation : GOE-3450

    dci : gabapentine

    rINN : GABAPENTIN

    1. ANTICONVULSIVANT (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. secondaire
      Possède une activité analgésique s’exerçant au niveau spinal et pouvant être utilisée dans le traitement des douleurs du zona:
      – J Pharmacol Exp Ther 2001:296:270-275
    2. principal
      Bien que synthétisé en tant qu’analogue lipophyle du GABA pouvant franchir la barrière hémato-encéphalique, la gabapentine ne présente pas d’affinité pour les récepteurs GABA et ne modifierait ni la recapture ni le mécanisme du GABA.
      Le mécanisme d’action reste à préciser.

    1. ANTIEPILEPTIQUE (principal)

    1. EPILEPSIE (principale)
      Epilepsie partielle
    2. EPILEPSIE PARTIELLE (principale)
      – Lancet 1990;335:1114-1117.
      Dans les formes partielles de l’adulte qui résistent aux traitements usuels, en association avec les autres antiépipleptiques.

      En première intention, aux doses de 900 à 1800 mg en monothérapie:
      – Neurology 1998;51:1282-1288.

    3. MALADIE DE PARKINSON (à confirmer)
      Amélioration au niveau de la rigidité et du tremblement (essai randomisé positif) :
      – Am J Med 1997;102:60-66.
    4. DOULEUR REBELLE (secondaire)
      Douleur neurologique: en cas de résistance aux autres anticonvulsivants, grâce à sa faible toxicité.
      – Ann Pharmacother 1997;31:1082-1083.
      Douleurs d’origine neurologique. Revue (37 réf):
      – Ann Pharmacother 2000;34: 802-807
    5. NEUROPATHIE DIABETIQUE(DOULEUR) (à confirmer)
      Etude randomisée sur 165 malades: amélioration des douleurs et de la qualité de la vie :
      – JAMA 1998;280:1831-1836.
      Dans un essai randomisé, gabapentine et amitriptyline ont une efficacité et une tolérance comparables :
      – Arch Intern Med 1999;159:1931-1937.
    6. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE(DOULEUR) (à confirmer)
      Polyneuropathies. Revue de cette indication :
      – Neurology 2000;55:915-920.
    7. DOULEUR POST-ZOSTERIENNE (à confirmer)
      Un cas d’amélioration remarquable chez un patient atteint de névralgies post-zoostériennes et réfractaire aux thérapeutiques habituelles :
      – Neurology 1996;46:1175-1176.
      Etude randomisée chez 229 sujets: amélioration dans 1/3 des cas:
      – JAMA 1998;280:1837-1842.
    8. ANXIETE (à confirmer)
      Dans les formes les plus sévères, prévient les crises d’angoisse :
      – J Clin Psychopharmacol 2000;20:467-471.
    9. ACCES MANIAQUE (à confirmer)
      Etude chez 4 malades traités par interféron alfa 2b pour mélanome malin :
      – Cancer 2000;89:356-362.

    1. SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
    2. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    3. ATAXIE (CERTAIN RARE)
    4. DYSKINESIE (A CONFIRMER )
      Deux cas après environ 1 mois de traitement :
      – Epilepsia 1996;37:988-990.
    5. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
    6. TREMBLEMENT (CERTAIN RARE)
    7. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (A CONFIRMER )
      Polyneuropathie; un cas débutant après plusieurs mois de traitement:
      – Pain 1998;74:341-343.
    8. MYOCLONIE (CERTAIN FREQUENT)
      Treize cas sur 104 patients traités. Apparition en moyenne après 8 semaines de traitement :
      – Epilepsia 2000;41:479-481.
    9. ANORGASMIE (A CONFIRMER )
      Un cas réversible à l’arrêt :
      – Am J Psychiatry 1999;156:972.
    10. DIPLOPIE (CERTAIN RARE)
    11. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN RARE)
      Un cas d’aggravation des convulsions, chez un enfant atteint d’un syndrome de Lennox-Gastaut :
      – Neurology 1996;46:852-853.
    12. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    13. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    14. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    15. NYSTAGMUS (CERTAIN RARE)
    16. RHINITE (CERTAIN RARE)
    17. LEUCOPENIE (A CONFIRMER )
    18. ACCES HYPOMANIAQUE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Br J Psychiatry 1995;166:679-680.
    19. ACCES MANIAQUE (A CONFIRMER )
      Un cas réversible à l’arrêt :
      – Br J Psychiatry 1999;175:291.
    20. TROUBLE DU COMPORTEMENT (CERTAIN )
      Trois cas, chez des enfants, avec agitation, agressivité, insomnie :
      – Epilepsia 1995;36:1203-1205.
    21. SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN )
      5 cas d’aggravation de troubles obsessionnels compulsifs après arrêt brutal de la gabapentine chez des patients traités à long terme:
      – J Clin Psych 1998;59:131.
    22. MOUVEMENT CHOREOATHETOSIQUE (A CONFIRMER )
      Deux cas chez des épileptiques réfractaires et déficients mentaux :
      – Arch Neurol 1997;54:910-912.
    23. ALOPECIE (A CONFIRMER )
      Un cas chez une adolescente débutant au cours du deuxième mois de traitement, avec guérison à l’arrêt du traitement :
      – Ann Pharmacother 1997;31:1260.
    24. ERUPTION CUTANEE (A CONFIRMER )
      Un cas chez une paiente ayant des antécédents de Stevens-Jhonson à la suite de la prise de divers anti-épileptiques:
      – Ther Drug Monitor 1999;21:137-138.
    25. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un transplanté rénal 8 jours après l’instauration du traitement :
      – Transplantation 2000;70:208-209.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Etude chez la souris, le rat et le lapin.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Réduire la posologie.
    2. UTILISATEUR DE MACHINE
      Risque de somnolence.
    3. ENFANT
      En l’absence de données cliniques suffisantes, la gabapentine ne doit pas être prescrit chez l’enfant.

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    4. EPILEPSIE(PETIT MAL)
      La gabapentine est contre-indiquée dans ce type d’épilepsie.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie orale :
    – Réservé à l’adulte :
    – Adultes : trois cents milligrammes le premier jour en une prise, six cents milligrammes le deuxième jour en deux prises, neuf cents milligrammes le troisième jour en trois prises. La dose est
    ensuite adaptée en fonction de la réponse, sans dépasser deux mille quatre cents milligrammes par jour.
    Réduire la posologie en fonction de l’insuffisance rénale.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    5
    à 7
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    Absorption
    60% de la dose administrée sont résorbés par le tractus gastro-intestinal.
    Pic plasmatique 2 à 3 heures après une prise orale de 300 mg, non influencé par la prise d’aliments.
    La biodisponibilité par voie orale est voisine de 60% après une dose de 300 mg
    mais réduite lors de la prise de doses supérieures.

    Répartition
    Non liée aux protéines plasmatiques.
    Franchit la barrière hémato-encéphalique avec un rapport LCR/plasma compris entre 0,09 et 0,14 et pouvant augmenter lors d’administrations réitérées.
    Concentrations plasmatiques actives supérieures à 2 mg/l.

    Demi-Vie
    Demi-vie plasmatique de 5 à 7 heures, indépendante de la dose administrée.
    Allongée proportionnellement à l’insuffisance rénale.

    Métabolisme
    Non métabolisé.

    Elimination
    * Voie rénale :
    Après injection intraveineuse, l’élimination est exclusivement rénale. Après administration orale, environ 80% de la dose administrée sont éliminés dans les urines sous forme inchangée.
    * Voie fécale :
    Après administration orale,10 à 20%
    de la dose sont éliminés dans les fèces.

    Bibliographie

    – Antiepileptic Drugs, third Edition, Raven Press, Ltd., New York 1989.
    – Epilepsia 1991;32,4:539-542.
    – Epilepsy Res 1992;11:45-49.
    – Drugs 1993;46:409-427.
    – Lancet 1994;343:89-91.
    – Ann Pharmacother 1994;28:1188-1196. (Revue générale)
    – Drug of Today
    1994;30:451-457. (Revue générale)
    – Neurology 1994;44:787-795.
    – Am J Health Syst Pharm 1995;52:61-69.
    – Drug Saf 1996;15:378-393.
    – BMJ 1996;313:1169-1174.
    – Drugs of today 1998;34,Suppl D (symposium).
    – Neurology 2000;55,suppl 3:S5-S10. (Revue
    générale des antiépileptiques)

    Spécialités

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    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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