FENTANYL CITRATE

FENTANYL CITRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    citrate de N-(1-phenéthyl-4-piperidyl)propionanilide

    Ensemble des dénominations

    BANM : FENTANYL CITRATE

    CAS : 990-73-8

    USAN : FENTANYL CITRATE

    autre dénomination : CITRATE DE FENTANYL

    autre dénomination : PHENTANYL CITRATE

    bordereau : 1752

    code expérimentation : McN-JR-4263-49

    code expérimentation : R-4263

    rINNM : FENTANYL CITRATE

    sel ou dérivé : ALFENTANIL CHLORHYDRATE

    sel ou dérivé : SUFENTANIL

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : FENTANYL

    Regime : stupéfiants
    Remarque sur le regime : Dispositifs transdermiques : durée de prescription>7 jours mais <28 jours (JO 21/02/97)

    1. MORPHINIQUE (principale certaine)
    2. ANALGESIQUE (principale certaine)
    3. ANALGESIQUE CENTRAL (principale certaine)
    4. SEDATIF (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      De type morphinique : agoniste des récepteurs mu et plus faiblement des récepteurs de type delta et kappa.

    1. ANALGESIQUE (principal)
    2. ANESTHESIQUE GENERAL (principal)

    1. ANESTHESIE GENERALE (principale)
      En raison de ses propriétés analgésiques puissantes.
    2. DOULEUR (secondaire)
      Par voie peridurale:
      – Lancet 1980; 2:1033.
      – Lancet 1980;1:768.
      – Lancet 1979;2:150.
      Douleur neurogène non cancéreuse (voie intraveineuse, essai randomisé positif) :
      – Lancet 1997;349:753-758.

    1. HYPERSUDATION (CERTAIN RARE)
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN FREQUENT)
      Modérée le plus souvent, a été décrit par voie épidurale.
    3. BRADYCARDIE (CERTAIN RARE)
      A été décrit par voie épidurale. Le plus souvent légère, par stimulation vagale.
    4. PRURIT (CERTAIN RARE)
      A été décrit par voie épidurale, prurit nasal.
    5. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    6. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    7. DYSPHAGIE (A CONFIRMER )
      Deux cas transitoires à la suite d’injections intrathécales chez des femmes:
      – Anesthesiology 1997;87:1570-1571.
    8. SPASME DU SPHINCTER D’ODDI (CERTAIN RARE)
      Avec hyperpression des tractus biliaire et pancréatique.
    9. RIGIDITE MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      VOIE INTRAVEINEUSE RAPIDE

      En particulier muscles respiratoires, ce qui rend difficile l’assistance ventilatoire en cas de dépression respiratoire. Par effet central. Diminué par les curares.
      Deux cas, chez un nourrisson et chez un enfant :
      – South Med J 1996;89:1119-1120.

    10. SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
    11. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    12. EUPHORIE (CERTAIN RARE)
    13. DELIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas rapporté après injection intraveineuse :
      – Anesthesiology 1980;53:168.
      Un cas lors de l’utilisation sous forme trans-dermique chez un sujet âgé. Probablement dû à une accumulation :
      – Anesthesia Analgesia 1992;75:1014-1016.
      Un cas après utilisation transdermique chez un enfant :
      – Anesthesiology 1995;83:869-871.
    14. HALLUCINATION (CERTAIN TRES RARE)
      Post-opératoires.
    15. SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN )
      Chez treize enfants sur vingt trois traités pendant 24 heures en perfusion; se manifeste par une excitation, des troubles du sommeil, diarrhées et vomissements :
      – Crit Care Med 1994;22:763-767.
    16. MYOSIS (CERTAIN FREQUENT)
    17. FLOU VISUEL (CERTAIN RARE)
    18. TOUX (CERTAIN )
      Pourrait être prévenue par l’inhalation de terbutaline :
      – Can J Anaesth 1996;43:1216-1219.
    19. DEPRESSION RESPIRATOIRE (CERTAIN )
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      NOURRISSON
      FORTES DOSES
      INSUFFISANCE RESPIRATOIRE

      Proportionnelle à la dose, elle peut aller jusqu’à l’apnée et dure plus longtemps que l’analgésie. A été décrit par voie épidurale, de mécanisme central, elle est antagonisée par la naloxone. L’assistance ventilatoire est rendue difficile par l’existence fréquente d’une rigidité des muscles respiratoires.

    20. APNEE (CERTAIN )
      Trois cas fatals après utilisation épidurale chez des sujets présentant des apnées du sommeil :
      – Anesth Analg 1997;85:452-460.
    21. BRONCHOCONSTRICTION (CERTAIN RARE)
    22. LARYNGOSPASME (CERTAIN RARE)
      Un cas, chez un enfant, levé par l’injection de naloxone :
      – Anaesthesia 1995;50:375.
    23. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas :
      – Can Anaesth Soc J 1986;33:75-78.
      Un cas après injection épidurale :
      – Anesthesiology 1989;71:599-601.
    24. CRISE CONVULSIVE (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté de crises convulsives généralisées :
      – Anesthesiology 1983;59:79.
      – Anesthesiology 1984;60:387.
    25. MYOCLONIE (A CONFIRMER )
      Un cas, en l’absence d’antécédent épileptique :
      – J Clin Anesth 1992;4:139-143.
    26. RASH (A CONFIRMER )
      Un cas de rash diffus après utilisation sous forme de patch :
      – Clin Pharm 1992;11:222.
    27. OEDEME AIGU DU POUMON (A CONFIRMER )
      Premier cas :
      – Anesthesia 1992;47:913-914.
    28. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un enfant traumatisé cranien, elle entraine une augmentation de la pression intra-crânienne dans la minute suivant l’injection, observé à deux reprises :
      – Pediatr Emerg Care 1994;10:89-90.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
      En l’absence d’évaluation sur la sécurité d’emploi durant la grossesse, le fentanyl ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte.
    2. TOXICITE NEONATALE
      En cas d’usage obstétrical par voie IV, administrer après clampage du cordon ombilical pour éviter le risque de détresse respiratoire chez le nouveau-né.

    1. RISQUE MAJEUR
      Risque majeur de dépendance, pouvant apparaître à doses thérapeutiques, surtout en cas d’utilisation parentérale.
      – JAMA 1974;230:1440.
      – Bulletin de l’OMS 1970;Suppl 43:Dependence liability of non narcotic drugs.
      – Comité OMS d’experts de la pharmacodépendance 1970;OMS.

    1. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    3. SUJET AGE
      Réduire la posologie.
    4. TRAUMATISME CRANIEN
    5. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
    6. MYASTHENIE
    7. SPORTIFS
      Substance interdite :
      – Journal Officiel du 7 Mars 2000.
    8. ENFANT
      Pas d’études contrôlées chez l’enfant.
    9. OBESITE
      Réduire la posologie.

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ACCOUCHEMENT
      Risque de dépression respiratoire chez le nouveau-né: n’effectuer l’injection IV qu’après clampage du cordon ombilical.
    3. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    4. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    – 3 – ORALE

    – 4 – TRANSDERMIQUE

    Posologie et mode d’administration

    Produit réservé à l’usage en anesthésie.
    Généralement associé à d’autres substances.
    Posologie Usuelle :
    – La posologie est variable selon la technique anesthésique, l’état du patient et les modalités de contrôle de la ventilation.

    * En
    anesthésie-analgésie:
    Dose d’induction : entre vingt et cent microgrammes par kilo en IV directe lente.
    Dose d’entretien :entre cinq et dix microgrammes par kilo en IV directe, ou de zéro trois à zéro cinq microgrammes par kilo et par minute en
    perfusion continue au pousse-seringue électrique (dose adaptée suivant la dose d’induction).

    * En anesthésie balancée, neuroleptanalgésie et diazanalgésie:
    Dose d’induction : entre un et sept microgrammes par kilo en IV directe.
    Dose d’entretien :
    entre un et trois microgrammes par kilo en IV directe (en fonction des besoins).

    * En anesthésie générale balancée de l’enfant :
    Dose d’induction : entre un et trois microgrammes par kilo en IV directe.
    Dose d’entretien : entre un et deux
    microgrammes par kilo en IV directe (en fonction des besoins).

    * En réanimation:
    La sédation des patients obtenue par administration IV de Fentanyl au posse-seringue électrique à la dose située entre cinquante et deux cents microgrammes par heure
    (soit un à quatre millilitres par heure).

    * En analgésie péridurale obstétricale, le Fentanyl peut être associé aux anesthésiques locaux à la dose comprise entre trente et cent microgrammes.
    * En analgésie post-opératoire par voie péridurale, la dose
    se situe entre cinquante et cent microgrammes.

    Mode d’Emploi :
    Le Fentanyl peut être utilisé en pré-opératoire et dans diverses techniques anesthésiques per-opératoires :
    . comme seul agent anesthésique dans les techniques d’anesthésie-analgésie (avec
    assistance respiratoire et curarisation),
    . en association avec un neuroleptique (neuroleptanalgésie), un narcotique, un anesthésique volatil (anesthésie balancée), ou une benzodiazépine (diazanalgésie).
    . en anesthésie péridurale.
    Après une
    administration intraveineuse, l’action anesthésique du Fentanyl se manifeste en 30 secondes et dure de 20 à 30 minutes.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 2 –
    DEMI VIE
    3
    à 4
    heure(s)

    Absorption
    Résorbé par le tractus gastro-intestinal.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques: 85%.

    Demi-Vie
    Environ 3 heures 1/2.
    Allongée chez les sujets âgés et l’enfant de moins de 30 mois.

    Métabolisme
    Principalement hépatique.

    Elimination
    Rein.
    10% de la dose sont éliminés sous forme inchangée, 80% sous forme de métabolites inactifs.

    Bibliographie

    – Drugs 1997;53:109-138. (voie transdermique)
    – Pharmacotherapy 1997;17:746-752. (Pharmacocinétique chez 9 transplantés rénaux)
    – Anesthesiology 1999;90:576-599. (REVUE GENERALE).

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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