KENACORT RETARD 80 mg/2 ml suspension injectable

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KENACORT RETARD 80 mg/2 ml suspension injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUSPENSION INJECTABLE

    action prolonge

    Etat : commercialis

    Laboratoire : BRISTOL-MYERS SQUIBB

    Produit(s) : KENACORT

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 29/10/1973
    2. publication JO de l’AMM 15/2/1975
    3. mise sur le march 15/4/1978
    4. validation de l’AMM 20/11/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 315845-7

    1
    ampoule(s) bouteille(s)
    2
    ml
    verre
    autocassable

    Evénements :

    1. agrment collectivits 23/6/1977
    2. inscription SS 23/6/1977


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialis

    Matériel complémentaire : 1 seringue + 2 aiguilles

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 22.25 F

    Prix public TTC : 33.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :

    Volume : 2
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CORTICOIDE VOIE GENERALE (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H02A-B08.
      Les glucocorticodes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones mtaboliques essentielles. Les corticodes synthtiques, incluant la triamcinolone, sont utiliss principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la rponse immunitaire. Leur effet mtabolique et de rtention sode est moindre que celui de l’hydrocortisone.
      *** Proprits Pharmacocintiques :
      Administre par voie gnrale (IM), cette spcialit est rsorbe lentement et progressivement (15 20 jours). Elle diffuse bien dans les tissus et s’limine ensuite essentiellement par voie urinaire.
      La rsorption et la diffusion du produit administr par voie locale sont beaucoup plus lentes.

    1. ***
      * Usage systmique :
      Rhinite allergique saisonnire aprs chec des autres thrapeutiques (antihistaminique par voie gnrale, corticode intranasal ou corticode per os en cure courte).
      * Usage local :
      Ce sont celles de la corticothrapie locale, lorsque l’affection justifie une forte concentration locale. Toute prescription d’injection locale doit faire la part du danger infectieux, notamment du risque de favoriser une prolifration bactrienne.
      Ce produit est indiqu dans les affections :
      – Dermatologiques : cicatrices chlodes.
      – Rhumatologiques (injections intra-articulaires) : arthrites inflammatoires, arthrose en pousse.
    2. RHINITE ALLERGIQUE
    3. CHELOIDE
    4. ARTHRITE
    5. ARTHROSE

    1. REACTION ANAPHYLACTIQUE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    2. ARYTHMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    3. KALIEMIE(DIMINUTION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    4. ALCALOSE METABOLIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    5. RETENTION HYDROSODEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    6. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    7. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    8. SYNDROME DE CUSHING
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Iatrogne.

    9. INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    10. ATROPHIE CORTICOSURRENALIENNE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    11. TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    12. DIABETE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Rvlation d’un diabte latent.

    13. RETARD DE CROISSANCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
      ENFANT
    14. IRREGULARITE MENSTRUELLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    15. FAIBLESSE MUSCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Augmentation du catabolisme protidique.

    16. ATROPHIE MUSCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
      VOIE LOCALE
    17. OSTEOPOROSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    18. FRACTURE PATHOLOGIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    19. TASSEMENT VERTEBRAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    20. OSTEONECROSE ASEPTIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE

      Des ttes fmorales.

    21. ULCERE GASTRODUODENAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    22. ULCERE DE L’INTESTIN GRELE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    23. PERFORATION DIGESTIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    24. HEMORRAGIE DIGESTIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    25. PANCREATITE AIGUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
      ENFANT
    26. ACNE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    27. PURPURA
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    28. ECCHYMOSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    29. HYPERTRICHOSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    30. RETARD DE CICATRISATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    31. EUPHORIE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    32. INSOMNIE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    33. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    34. ACCES MANIAQUE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    35. CONFUSION ONIRIQUE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    36. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    37. DEPRESSION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
      ARRET DU TRAITEMENT
    38. GLAUCOME
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    39. CATARACTE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE PARENTERALE
    40. HYPERCORTICISME
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE
      INJECTIONS FREQUENTES
      FORTES DOSES

      Les effets indsirables systmiques des glucocorticodes ont un faible risque de survenue aprs administration locale, compte tenu des faibles taux sanguins, mais le risque d’hypercorticisme (rtention hydrosode, dsquilibre d’un diabte et d’une hypertension artrielle…) augmente avec la dose et la frquence des injections.

    41. INFECTION LOCALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE

      Risque d’infection locale (selon le site d’injection) : arthrites…

    42. ATROPHIE SOUS-CUTANEE AU POINT D’INJECTION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE
    43. RUPTURE DE TENDON
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE

      Risque de rupture tendineuse en cas d’injection dans les tendons.

    44. ARTHRITE MICROCRISTALLINE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE

      De survenue prcoce.

    45. CALCIFICATION LIGAMENTAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE
    46. REACTION ALLERGIQUE LOCALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE
    47. REACTION ALLERGIQUE GENERALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE
    48. CEPHALEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE

      Elle disparat habituellement en un jour ou deux.

    49. BOUFFEE VASOMOTRICE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION LOCALE

      Elle disparat habituellement en un jour ou deux.

    1. MISE EN GARDE
      A / Lie l’usage systmique :

      – Terrain allergique :

      De rares cas de ractions pseudo-anaphylactiques tant survenus chez des patients traits par une corticothrapie parentrale, une attention particulire sera porte avant toute administration chez des sujets prsentant un terrain atopique.

      – Ulcre gastroduodnal :

      En cas d’ulcre gastroduodnal, la corticothrapie n’est pas contre-indique si un traitement antiulcreux est associ. En cas d’antcdents ulcreux, la corticothrapie peut tre prescrite, avec une surveillance clinique et, au besoin, aprs fibroscopie.

      – Infections :

      La corticothrapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment des bactries, des levures, des parasites. La survenue d’un anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d’une zone d’endmie (rgions tropicales, subtropicales, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement radicateur systmatique avant la corticothrapie.

      Les signes volutifs d’une infection peuvent tre masqus par la corticothrapie. Il importe, avant la mise en route du traitement, d’carter toute possibilit de foyer viscral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l’apparition de pathologies infectieuses. En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est ncessaire s’il existe des squelles radiologiques importantes et si l’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a t donn.

      – Surveillance particulire :

      L’emploi des corticodes ncessite une surveillance particulirement adapte, notamment chez le sujet g et en cas de colites ulcreuses (risque de perforation), diverticulites, anastomoses intestinales rcentes, insuffisance rnale, insuffisance hpatique, ostoporose, myasthnie grave.

      B / Lie l’usage local :

      – Effets systmiques :

      Du fait d’une diffusion systmique potentielle, il faut prendre en compte certaines contre-indications des corticodes par voie gnrale, en particulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ou rptes court terme :

      . certaines viroses en volution (notamment hpatites, herps, varicelle, zona);

      . tats psychotiques encore non contrls par un traitement;

      . vaccins vivants.

      – Injections multiples et rptes :

      Des injections multiples (plusieurs localisations) ou rptes court terme peuvent entraner des symptmes cliniques et biologiques d’hypercorticisme.
    2. SPORTIFS
      Mise en garde :
      Lie aux deux voies :
      L’attention des sportifs sera attire sur le fait que cette spcialit contient un principe actif pouvant induire une raction positive des tests pratiqus lors des contrles antidopage.
    3. RELAIS THERAPEUTIQUE
      – Usage systmique :

      Un traitement par voie orale sera institu en relais ds que possible.
    4. APPORT POTASSIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      – Usage systmique :

      La supplmentation potassique n’est justifie que pour des traitements fortes doses, prescrits pendant une longue dure, ou en cas de risque de troubles du rythme ou d’associations un traitement hypokalimiant.

    5. DIABETE
      – Toutes voies :

      Lorsque la corticothrapie est indispensable, le diabte n’est pas une contre-indication mais le traitement peut entraner son dsquilibre. Il convient de rvaluer sa prise en charge.
    6. HYPERTENSION ARTERIELLE
      – Toutes voies :

      Lorsque la corticothrapie est indispensable, l’hypertension artrielle n’est pas une contre-indication mais le traitement peut entraner son dsquilibre. Il convient de rvaluer sa prise en charge.
    7. CONTACT A EVITER
      – Usage systmique :

      Les patients doivent viter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.
    8. ASEPSIE RIGOUREUSE
      Usage local.
    9. HEMODIALYSE
      – Usage local :

      L’administration devra tre prudente chez les patients risque lev d’infection, en particulier les hmodialyss.
    10. PORT DE PROTHESE
      – Usage local :

      L’administration devra tre prudente chez les patients risque lev d’infection, en particulier les porteurs de prothse.
    11. INJECTION INTRATENDINEUSE
      A viter.
    12. ALLAITEMENT
      – Toutes voies :

      En cas de traitement des doses importantes et de faon chronique, l’allaitement est dconseill.

    1. ETAT INFECTIEUX
      Infection locale ou gnrale, ou suspicion d’infection.
    2. HEPATITE
      Usage systmique.
    3. HERPES
      Usage systmique.
    4. VARICELLE
      Usage systmique.
    5. ZONA
      Usage systmique.
    6. ETAT PSYCHOTIQUE
      Non contrl encore par un traitement : usage systmique.
    7. VACCINATION
      Vaccins vivants : usage systmique.
    8. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    9. TROUBLES DE LA COAGULATION
    10. TRAITEMENT ANTICOAGULANT
      En cours, en cas d’injection intramusculaire ou d’usage local.
    11. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Mdicaments non antiarythmiques, donnant des torsades de pointes (astmizole, bpridil, rythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfnadine, vincamine) : associations dconseilles.
      Utiliser des substances ne prsentant pas l’inconvnient d’entraner des torsades de pointes en cas d’hypokalimie.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAARTICULAIRE

    – 3 – INTRALESIONNELLE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Cette spcialit n’est pas adapte l’administration par voie inhale par nbulisateur.
    Equivalence anti-inflammatoire (quipotence) pour cinq milligrammes de prednisone : quatre milligrammes de triamcinolone.
    1 / Usage systmique :

    Voie intramusculaire profonde (dans le muscle fessier).
    – Rhinite allergique saisonnire aprs chec des autres thrapeutiques (antihistaminique par voie gnrale, corticode intranasal ou corticode per os en cure courte) : une injection, renouveler
    une fois, en cas de rhinite invalidante aprs chec des autres thrapeutiques, s’il est tabli que la dose de quatre vingt milligrammes est ncessaire.
    2 / Usage local :
    – Voies locales en rhumatologie :
    Injections intra-articulaires : un quart deux
    millilitres toutes les trois semaines.
    – Voies locales en dermatologie :
    Injections intralsionnelles (cicatrices chlodes) : un trois millilitres (selon l’tendue des lsions) toutes les trois ou quatre semaines.
    L’administration intralsionnelle
    avec l’appareil Dermo-jet est possible.
    Il faut viter que l’injection ne soit trop superficielle en raison du risque d’atrophie sous-cutane.
    L’injection ne sera rpte qu’en cas de rapparition ou de persistance des symptmes.
    .
    .
    Grossesse :
    Chez
    l’animal, l’exprimentation met en vidence un effet tratogne variable selon les espces.
    Dans l’espce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les tudes pidmiologiques n’ont dcel aucun risque malformatif li la prise de
    corticodes lors du premier trimestre.
    Lors de maladies chroniques ncessitant un traitement tout au long de la grossesse, un lger retard de croissance intra-utrin est possible. Une insuffisance surrnale nonatale a t exceptionnellement observe
    aprs corticothrapie doses leves.
    Il est justifi d’observer une priode de surveillance clinique (poids, diurse) et biologique du nouveau-n.
    En consquence, les corticodes peuvent tre prescrits pendant la grossesse, si besoin.


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