TICARPEN 2 g poudre pr préparation injectable(Hôp)
TICARPEN 2 g poudre pr préparation injectable(Hôp)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/9/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – BRL 22 88
Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : SMITHKLINE BEECHAM LABORATOIRES PHARMACEUTIQUESProduit(s) : TICARPEN
Evénements :
- octroi d’AMM 22/12/1980
- publication JO de l’AMM 20/1/1981
- mise sur le marché 15/6/1981
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 555771-8
10
flacon(s)
verreEvénements :
- agrément collectivités 23/8/1981
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- TICARCILLINE DISODIQUE 2 g
Quantité exprimée en ticarcilline base.
- ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (PENICILLINE SPECTRE ELARGI) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : J01C-A13.
Le spectre d’activité antibactérienne est le suivant :
1 / Espèces habituellement sensibles :
Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (‘S’).
– Streptocoques A, B, C, G, F, non groupables,
– S. pneumoniae peni-S,
– L. monocytogenes, C. diphteriae,
– N. meningitidis, B. pertussis,
– C. perfringens, C. tetani, Peptostreptococcus,
– Actinomyces, Fusobacterium,
2 / Espèces modérément sensibles :
L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
– E. faecalis,
3 / Espèces résistantes :
Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (‘R’).
– E. faecium,
– Staphylocoques, S. pneumoniae peni – I ou R
– Klebsiella, C. diversus, Y. enterolitica,
– B. catarrhalis, Nocardia, Pseudomonas non aeruginosa, X. maltophilia, Flavobacterium,
– Mycoplasmes, Rickettsies, Chlamydiae, Legionella,
– Mycobactéries.
4 / Espèces inconstamment sensibles :
Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
– N. gonorrhoeae, H. influenzae,
– E. coli, Salmonella, Shigella, V. cholerae, P. mirabilis, P. vulgaris, P. rettgeri, M. morganii,
– P. aeruginosa, Acinetobacter,
– B. fragilis.
NB : Certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0.12 mg/l). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut même dépasser 50 %.
- ***
Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la ticarcilline.
Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes reconnus sensibles notamment dans leurs manifestations :
– septicémiques,
– endocarditiques,
– bronchopneumopathiques, pleurales,
– rénales, urologiques et génitales,
– gynécologiques,
– digestives, biliaires et péritonéales,
– osseuses et ostéoarticulaires,
– cutanées ou sous-cutanées.
- REACTION ALLERGIQUE
- URTICAIRE
- PRURIT
- EOSINOPHILIE
- FIEVRE
- OEDEME ANGIONEUROTIQUE
- GENE RESPIRATOIRE
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
- ERUPTION MACULOPAPULEUSE
- ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
- SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- DIARRHEE
- CANDIDOSE
- COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (RARE)
Nécessite l’arrêt du traitement et la mise en place d’une thérapeutique adaptée. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
Augmentation modérée et transitoire de transaminases sgot et sgpt mécanisme immuno-allergique (type ii) . - NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (RARE)
- ANEMIE
Réversible. - LEUCOPENIE
Réversible. - THROMBOPENIE
Réversible. - KALIEMIE(DIMINUTION)
Modifications de l’ionogramme à type d’hypokaliémie facilement contrôlables par un apport potassique, et réversibles à l’arrêt du traitement.
- MISE EN GARDE
– La survenue des toute manifestation évocatrice d’une allergie à la pénicilline nécessite l’arrêt du traitement et la mise en place d’une thérapeutique adaptée.
– Des réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été observée chez des malades traités par les bêta-lactamines.
Leur administration nécessite donc un interrogatoire préalable. Devant des antécédents d’allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle.
– Des troubles de la coagulation à type d’hypoagrégabilité plaquettaire, accompagnés de saignement, éventuellement favorisés par une insuffisance rénale sous-jacente, ont été rapportés. ils sont réversibles à l’arrêt du traitement. - TRAITEMENT PROLONGE
Surveiller régulièrement l’ionogramme sanguin et éventuellement urinaire. - INSUFFISANCE RENALE
Adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie. - MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
Risque accru d’accidents cutanés en cas d’infections virales comme la mononucléose infectieuse.
Constaté avec les aminopénicillines, jamais signalé avec le Ticarpen. - ASSOCIATION A L’ALLOPURINOL
Risque accru d’accidents cutanés .
Constaté avec les aminopénicillines, jamais signalé avec le Ticarpen. - CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
Il est recommandé de respecter le volume de reconstitution afin d’éviter l’apparition de veinite au point d’injection. - REGIME DESODE
Tenir compte de l’apport en sodium ; 1 g de ticarcilline contient 5,2 meq de sodium soit 120 mg. - ALLAITEMENT
La ticarcilline passe dans le lait maternel, en conséquence une suspension de l’allaitement doit être envisagée.
- ALLERGIE AUX BETALACTAMINES
Allergie aux antibiotiques de la famille des bêta-lactamines (pénicillines, céphalosporines) : tenir compte du risque d’allergie croisée avec les antibiotiques de la famille des céphalosporines. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé en association avec l’allopurinol (et, par extrapolation, autres inhibiteurs de l’urico-synthèse) : risque accru de réactions cutanées.
Traitement
Un surdosage peut exceptionnellement survenir en cas d’insuffisance rénale si l’adaptation de la posologie n’a pas été respectée.
Des troubles peuvent apparaître : saignements ou diminution de l’agrégabilité plaquettaires, troubles neuropsyschiques,
convulsions, hyperexcitabilité musculaire.
Ils imposent l’arrêt du traitement et un traitement symptomatique.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Chez le sujet normo-rénal,
Voie IV :
– Adultes : quinze grammes/jour de ticarcilline en trois à six injections (en perfusion de vingt à trente minutes ou en IV directe lente).
– Enfants : deux cent vingt cinq milligrammes/kg/jour en
trois injections (en perfusion de vingt à trente minutes).
– Nourrissons : deux cent cinquante mg/kg/jour, en trois injections (en perfusion de vingt à trente minutes).
Voie IM :
– Adultes : infections urinaires : un à deux grammes trois fois par
jour.
.
Posologie Particulière :
Insuffisant rénal : adapter la posologie au degré d’insuffisance rénale :
– Clairance de la créatinine entre soixante et trente ml/mn, voie IV : cinq grammes toutes les huit heures ; voie IM : un gramme toutes les six
heures.
– Clairance de la créatinine de trente à dix ml/min, voie IV : cinq grammes toutes les douze heures ; voie IM : un gramme toutes les huit heures.
– Clairance de la créatinie inférieures à dix ml/min : voie IV : deux grammes toutes les
vingt-quatre heures ; voie IM : un gramme toutes les douze heures.
– Sous hémodialyse : dose supplémentaire à administrer après chaque séance d’hémodialyse , voie IV : deux grammes ; voie IM : un gramme.
.
Mode d’Emploi :
– Voie IV :
Il est recommandé
d’utiliser des solutions proches de l’isotonicité (exemple : diluer un gramme de ticarcilline dans vingt-cinq à trente ml d’eau pour préparation injectable).
Ne pas administrer avec des solutions injectables de dextrans, d’acides aminés du plasma ou du
sang à transfuser.
Il est recommandé de ne préparer la solution pour perfusion qu’au moment de l’utilisation bien que ces solutions soient stables vingt-quatre heures à vingt-cinq degrés C.
Les solutions pour injection IV directe doivent être utilisées
immédiatement après leur préparation.
Ne pas injecter plus de deux grammes à la fois par IV directe.
Pour l’administration par perfusion, il est possible d’administrer les solutions suivantes :
. solution isotonique de chlorure de sodium,
. solution
isotonique de glucose,
. solution de Ringer,
. solution de Hartman.
– Voie IM :
Utiliser un solvant destiné à la voie IM (solution d’alcool benzylique, solution de procaïne ou de lidocaïne à zéro cinq – un pour cent) ou de l’eau pour préparations
injectables, en dissolvant un gramme de ticarcilline dans cinq ml de solvant.
Ne pas injecter plus de deux grammes à la fois par voie IM.
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Incompatibilité Physico-Chimique :
Lors de l’association du produit à un aminoside, il est recommandé de ne pas
mélanger les deux antibiotiques dans un même flacon, mais de les passer en perfusion croisée, ou de les administrer séparément.
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Grossesse :
La ticarcilline peut être prescrite si nécessaire à n’importe quel moment de la grossesse.