FLUTICASONE PROPIONATE
FLUTICASONE PROPIONATE
Introduction dans BIAM : 20/10/1993
Dernière mise à jour : 2/5/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
S(fluorométhyl) 6 alpha, 9-difluoro-11 û, 17-dihydroxy-16 alpha-méthyl-3-oxandrosta-1,4 diène-17 û-carbothioateEnsemble des dénominations
ATC : R03B-A05
BANM : FLUTICASONE PROPIONATE
CAS : 80474-14-2
USAN : FLUTICASONE PROPIONATE
bordereau : 2952
code expérimentation : CCI-18781
rINNM : FLUTICASONE PROPIONATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : FLUTICASONE
Regime : liste I
Remarque sur le regime : J.O. – 07/12/1994.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principale certaine)
- ANTIINFLAMMATOIRE STEROIDIEN (principale certaine)
- IMMUNOSUPPRESSEUR (secondaire certaine)
- GLUCOCORTICOIDE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Corticoïde possédant une activité antiinflammatoire locale puissante associée à de très faibles effets systémiques lors de son utilisation en spray nasal.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- RHINITE ALLERGIQUE (principale)
La fluticasone serait plus efficace que la terfénadine (Essai randomisé positif) :
– Ann Intern Med 1994;154:2699-2704. - ASTHME (principale)
Traitement antiinflammatoire de l’asthme.
En inhalation, serait plus efficace que le budésonide; méta-analyse de 7 essais :
– Respir Med 1998;92:95-104.
Revue de cette indication :
– Drugs 1999;57:769-803.
Revue générale dans les formes mineures à modérées :
– Drugs 1999;57:769-803.
En inhalation, serait supérieure à la prednisolone comme traitement initial :
– Thorax 1999;54:894-899.
Dans un essai croisé randomisé, diminution de la biodisponibilité par rapport aux volontaires sains (en inhalation) :
– Lancet 2000;356:556-561.
Association au salmeterol:
– Drugs 2000;60:1207-1233. - ASTHME GRAVE (information négative)
La fluticasone inhalée est mois efficace que la prednisone par voie orale dans l’asthme aigu sévère et ne doit pas être utilisée dans cette indication:
– N Engl J Med 2000;343:689-694 - BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE (à confirmer)
Essai randomisé versus placebo. L’administration de fluticasone améliorerait la fonction pulmonaire :
– Lancet 1998;351:773-780. - MALADIE DE CROHN (à confirmer)
– Gut 1993;34:125-128.
Indication controversée :
– Eur J Gastroenterol Hepatol 1993;5:499-503. - PSORIASIS (à confirmer)
Efficace en traitement local, principalement contre les lésions de la face ou des plis:
– J Am Acad Dermatol 2001;44:77-82
- RHINORRHEE (CERTAIN RARE)
- EPISTAXIS (CERTAIN RARE)
- HYPOSECRETION NASALE (CERTAIN RARE)
- CATARACTE (CERTAIN )
Quelques cas décrits après utilisation habituelle en inhalation des glucocorticoïdes:
– N Engl J Med 1997;337:8-14. - INSUFFISANCE SURRENALE (CERTAIN )
4 cas (3 enfants et 1 adulte), chez des sujets traités par voie pulmonaire à long terme:
– J Allerg Clin Immunol 1998;102:699-700.
Un cas d’insuffisance surrénalienne aiguë à l’arrêt d’un traitement de plus de 2 ans par inhalation et substitution par le budésonide chez une enfant de 6 ans présentant un retard de croissance :
– J Allergy Clin Immunol 1999;103:956-957.
La diminution de la cortisolémie est plus importante avec la fluticasone inhalée qu’avc la béclométasone, le budésonide, le flunisolide ou la triamcinolone. Essai randomisé séquentiel chez 6 volontaires sains :
– Arch Intern Med 1999;159:1903-1908. - CORTISOL PLASMATIQUE(DIMINUTION) (CERTAIN )
La diminution de la cortisolémie est plus importante avec la fluticasone inhalée qu’avc la béclométasone, le budésonide, le flunisolide ou la triamcinolone. Essai randomisé séquentiel chez 6 volontaires sains :
– Arch Intern Med 1999;1591903-1908. - DIABETE (A CONFIRMER )
Aggravation d’un diabete 3 semaines après l’instauration d’un traitement par voie pulmonaire:
– Br Med J 1998;317:1491. - ASPERGILLOSE (A CONFIRMER )
Un cas d’aspergillose laryngée après plusieurs années d’utilisation en inhalation chez un patient asthmatique âgé :
– Thorax 1999;54:860-861
Un cas d’aspergillose pulmonaire après inhalation de fortes doses :
– N Engl J Med 2000;343:586. - OSTEOPOROSE (CERTAIN )
Diminution de la densité osseuse après traitement par inhalation durant 6 mois :
– Lancet 2000;355:1399-1403.
- INFECTION BACTERIENNE
De la sphère ORL.
Voies d’administration
– 1 – NASALE
– 2 – RESPIRATOIRE
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles chez l’adulte, voie intranasale : 200 microgrammes par jour en une ou deux prises.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
87
%
voie fécaleAbsorption
Très peu résorbé par voie orale.
Biodisponibilité orale inférieure à 1%.
Elimination
(VOIE FECALE)
87% de la dose administrée par voie orale sont éliminés dans les fèces.
Bibliographie
– Drugs 1992;43,5:760-775. (CREATION)
– Respiratory Medicine 1990;84,SupplA:1-37. (CREATION)*
– J Allergy Clin Immunol 1990;86:221-230. (CREATION)*
– Ann Allergy 1991,67:332-338. (CREATION)*
– Rhinology 1991;Suppl11:37-43. (CREATION)*
– Ann Allergy
1991;67:156-162. (CREATION)*
– J Allergy Clin Immunol 1992;90:285-291. (CREATION)*
– Allergy 1993;48:327-333. (CREATION)*
– Am J Rhinology 1993;7,2:77-83. (CREATION)*
– J Allergy Clin Immunol 1993;91:1146-1154. (CREATION)*
– Drugs 1994;47:318-331. (45
réf.) *
– Med Letter (France) 1996;18:91-92.*
– Drugs 1997;53:885-907.
Spécialités
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Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :