EFAVIRENZ
EFAVIRENZ
Introduction dans BIAM : 1/4/1999
Dernière mise à jour : 29/1/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(4S)-6-chloro-4-(cyclopropyléthynyl)-4-(trifluorométhyl)-1,4-dihydro-2H-3,1-benzoxazin-2-oneEnsemble des dénominations
ATC : J05A-G03
CAS : 154598-52-4
DCIR : EFAVIRENZ
bordereau : 3123
rINN : EFAVIRENZClasses Chimiques
Regime : liste I
Remarque sur le regime : JO 21/12/2000
- ANTIVIRAL (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)
- INHIBITEUR NON NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibiteur non nucléosidique hautement sélectif de la transcriptase du VIH-1. N’inhibe pas la transcriptase du VIH-2.
- ANTIVIRAL (principal)
Inhibition spécifique de la transcriptase inverse du VIH-1.
- INFECTION A VIH (principale)
Infection à VIH-1.
En association avec la stavudine et la lamivudine, réduit la charge virale, notamment dans le tractus génital féminin :
– Clin Microbiol Infect 1999;5(Suppl 3): 54 et 232.
Essai de différentes combinaisons d’antirétroviraux chez l’adulte. La plus efficace semble être efavirens/zidovudine/lamivudine :
– N Engl J Med 1999;341:1865-1873.
Une autre étude faite chez l’enfant montre que l’association la plus efficace et la mieux tolérée serait efavirenz/nelfinavir/inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse :
– N Engl J Med 1999;341:1874-1881.
L’association de 2 inhibiteurs nucléosidiques à l’efavirenz est efficace comme traitement initial de l’infection à HIV:
– J Infect Dis 2000;181:1273-1279
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
- CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
- DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- ASTHENIE (CERTAIN FREQUENT)
- INSOMNIE (CERTAIN RARE)
- DYSPEPSIE (CERTAIN RARE)
- TROUBLE DE L’ATTENTION (CERTAIN RARE)
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Tératogène chez le singe.
Pas d’effet chez le rat, le lapin. - INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
- INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- ENFANT
Information manquante. - ERUPTION CUTANEE(ANTECEDENT)
Risque d’intolérance croisée avec la névirapine.
- GROSSESSE
Information manquante. - ALLAITEMENT
Information manquante. - HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale :
– Adulte : six cents milligrammes par jour en une prise au coucher (en association avec une antiprotéase et/ou un analogue nucléosidique).
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
99
%
lien protéines plasmatiques
– 2 –
DEMI VIE
40
à 76
heure(s)
– 3 –
ELIMINATION
14
à 34
%
voie rénale
– 4 –
ELIMINATION
16
à 61
%
voie fécaleAbsorption
Pic plasmatique voisin de 4 mcg/ml 2 à 5 heures après une prise orale de 600 mg.
La biodisponibilité pourrait être augmentée après un repas riche en matières grasses.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques supérieure à 99% (principalement à l’albumine).
Concentrations dans le LCR voisines de 1% des concentrations plasmatqiues.Demi-Vie
La demi-vie terminale d’élimination plasmatique se situe entre 52 et 76 heures après administration unique et entre 40 et 55 heures après administration réitérée.
Métabolisme
Principalement métabolisé par le cytochrome P450 (CYP 3A4 et CYP 2B6) en métabolites hydroxylés puis glucuronoconjugués.
Les métabolites sont inactifs.
L’éfavirenz est un inducteur enzymatique qui induit son propre métabolisme.
Elimination
*Voie rénale : 14 à 34% d’une dose de 400 mg sont excrétés dans les urines sous forme de métabolites et moins de 1% est excrété sous forme inchangée.
*Voie fécale : 16 à 61% sont excrétés dans les fèces sous forme inchangée.
Bibliographie
– Drugs 1998;56:1055-1064.
– Dossier ATU Sustiva, 1998 (DUPONT PHARMA).
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr