OFLOXACINE
OFLOXACINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
acide (RS)-9-fluoro-2,3-dihydro-3-méthyl-10-(4-méthyl-1-pipérazinyl)-7-oxo-7H-pyrido[1,2,3-de]-1,4-benzoxazine-6-carboxyliqueEnsemble des dénominations
BAN : OFLOXACIN
CAS : 83380-47-6
DCF : OFLOXACINE
DCIR : OFLOXACINE
USAN : OFLOXACIN
bordereau : 2782
code expérimentation : DL-8280
code expérimentation : HOE-280
dci : ofloxacine
rINN : OFLOXACIN
sel ou dérivé : NORFLOXACINE
sel ou dérivé : PEFLOXACINE MESILATEClasses Chimiques
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE
Antibiotique de synthèse appartenant à la famille des fluoroquinolones.
Le spectre d’activité antibactérienne de l’Ofloxacine défini par la commission d’AMM est le suivant :
* Espèces habituellement sensibles :
Escherichia coli, Klebsiella oxytoca, Proteus vulgaris, Morganella morganii, Salmonella, Shigella, Yersinia, Hemophilus influenzae, Branhamella catarrhalis, Neisseria, Bordetella pertussis, Campylobacter, Vibrio, Pasteurella, Staphylocoques méticilline-sensibles, Mycoplasma hominis, Legionella, Propionebacterium acnes, Mobiluncus.
* Espèces modérément sensibles :
L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
Streptocoques dont S. pneumoniae, Corynebactéries,
M. pneumoniae, Chlamydiae, Ureaplasma urealyticum.
* Espèces résistantes :
Entérocoques, Staphylocoques méticilline-résistants,
Listeria monocytogenes, Nocardia,
A. baumanii, Bactéries anaérobies à l’exception de Propionebacterium acnes et Mobiluncus.
* Espèces inconstamment sensibles :
Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
Enterobacter cloacae, Citrobacter freundii, Klebsiella pneumoniae, Proteus mirabilis, Providencia, Serratia, Pseudomonas aeruginosa.
* Mycobactéries atypiques : l’Ofloxacine a in vitro une activité modérée sur certaines espèces de mycobactéries : Mycoplasma fortuitum, moindre sur M. kansasii et encore moindre sur Mycobacterium avium.
Certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique. - ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Activité bactéricide, essentiellement par inhibition de la réplication de l’ADN bactérien par interaction avec la sous-unité A de l’ADN gyrase bactérienne. - secondaire
Augmente les fonctions du système immun non spécifique (phagocytes, complément).
Augmente la production d’IL2 et d’IL-2R:
– Drugs 1993;45:319-328.
- ANTIBIOTIQUE (principal)
- PERITONITE BACTERIENNE (à confirmer)
Dans les péritonites bactériennes spontanées, l’administration orale d’ofloxacine serait équivalente à l’administration intraveineuse de céfotaxime (essai randomisé et éditorial) :
– Gastroenterology 1996;111:1011-1017.
– Gastroenterology 1996;111:1147-1150. - INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
Entre autres, infection à légionella chez les tranplantés:
– Presse Med 1991;20:291-293. - INFECTION URINAIRE (principale)
Hautes et basses. - INFECTION ORL (principale)
- INFECTION OSSEUSE A STAPHYLOCOQUES (secondaire)
- INFECTION GYNECOLOGIQUE (principale)
- GONOCOCCIE (secondaire)
En dose unique :
– Drugs 1995;49,Suppl2:115-122. - INFECTION A CHLAMYDIA (secondaire)
– Drugs 1995;49,Suppl2:115-122. - INFECTION DES VOIES BILIAIRES (principale)
- DIARRHEE DES VOYAGEURS (secondaire)
Traitement de 3 jours à raison de 300 milligrammes 2 fois par jour :
– Drugs 1995;49,Suppl2:128-131. - NEUTROPENIE POST-CHIMIOTHERAPIE (à confirmer)
Prévention des infections :
– Am J Med 1990;88:36-42.
Essai randomisé, versus autres antibiotiques, positif :
– Lancet 1992;339:1092-1096.
Essai randomisé : l’efficacité de l’ofloxacine par voie orale en ambulatoire serait équivalente à celle d’une antibiothérapie à large spectre au cours d’une hospitalisation:
– Cancer 1999;85:213-219. - INFECTION NOSOCOMIALE (principale)
Chez les insuffisants hépatiques: - HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS C (à confirmer)
Etude pilote en association à l’interféron alpha :
– J Gastroenterol Hepatol 1996;11:1006-1011.
Chez les malades non répondeurs à l’interféron seul, l’associaiton permettrait d’obtenir une diminution supplémentaire des transaminases; essai randomisé chez 20 malades:
– Can J Gastroenterol 1997;11:507-511.
En association à l’interféron, n’augmenterait pas l’incidence de la réponse primaire virologique; étude pilote chez 55 malades:
– J Hepatol 1998;29:369-374.