PRO-DAFALGAN 2 g poudre pour solution injectable (Hôp)

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PRO-DAFALGAN 2 g poudre pour solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 8/8/1994
Dernière mise à jour : 25/4/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte, enfant + de 10 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : UPSA

    Produit(s) : PRO-DAFALGAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 8/9/1993
    2. publication JO de l’AMM 18/1/1994
    3. mise sur le marché 15/6/1994
    4. rectificatif d’AMM 11/1/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 558007-7

    8
    flacon(s) de poudre
    2
    g
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 1/12/1993


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 1 dispositif de transfert (1 aiguille + 1 bague)

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 2
    heure(s)

    Régime : aucune liste

    Prix Pharmacien HT : 89.60 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (ANILIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-E05.
      L’effet antalgique du propacétamol apparaît 5 minutes après son administration, est maximum dans les deux premières heures et dure environ 4 à 6 heures.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Le propacétamol est un bioprécurseur du paracétamol. Il est rapidement hydrolysé par les estérases plasmatiques, et libère son paracétamol constitutif (à raison de 1 g de pracétamol pour 2 g de propacétamol) dès la fin de l’administration par voie intraveineuse. Son métabolisme est celui du paracétamol.
      – Distribution :
      Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.
      – Métabolisme :
      Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P450, aboutit à la formation d’un intermédiaire réactif(le N-acétyl benzoquinone imine) qui, dans les conditions normales d’utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. En revanche, lors d’intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.
      – Elimination :
      L’élimination est essentiellement urinaire. 90% de la dose administrée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80%) et sulfoconjuguée (20 à 30%).
      Moins de 5% est éliminé sous forme inchangée.
      La demi-vie d’élimination est d’environ 2 heures.
      – Variations physiopathologiques :
      Sujet âgé : la capacité de conjugaison n’est pas modifiée.
      Modalités de manipulation
      – Positionner et emboîter le dispositif de transfert sur le flacon de poudre de façon aseptique.
      – Adapter l’ensemble (dispositif de transfert + flacon) sur le site d’injection de la poche.
      – Presser la poche 2 à 3 fois pour faire passer la solution dans le flacon, sans dépasser en volume la moitié de celui-ci.
      – Agiter le flacon pour dissoudre complètement la poudre.
      – Retourner l’ensemble et presser à nouveau la poche pour faire passer de l’air dans le flacon puis relâcher la pression de façon à faire passer le produit solubilisé dans la poche.
      – Répéter éventuellement la précédente opération pour que l’ensemble du produit solubilisé dans le flacon se retrouve dans la poche.
      – Relier l’ensemble (flacon + dispositif + poche) à la tubulure via le site prévu à cet effet.

    1. ***
      Traitement symptomatique
      – de la douleur, en particulier en post-opératoire,
      . de la fièvre, en particulier en hématologie,
      lorsque la voie intraveineuse est clinique justifiée par l’urgence de traiter la douleur ou l’hyperthermie et lorsque d’autres modes d’administration, notamment la voie orale, ne sont pas possibles.
    2. DOULEUR
    3. FIEVRE

    1. REACTION ALLERGIQUE (RARE)
      Quelques rares cas d’accidents allergiques se manifestent en général par de simples rashs cutanés avec érythème ou urticaire, voire exceptionnellement des réactions d’hypersensibbilité graves, ont été observés et nécessitent l’arrêt du traitement.
      D’autre part, des cas exceptionnels de réactions d’hypersensibilité graves ont été rapportés lors de l’administration de propacétamol chez le personnel soignant sensibilisé lors d’un contact cutané(eczéma de contact) au cours de la manipulation du propacétamol sans dispositif de transfert.
    2. RASH (RARE)
    3. ERYTHEME (RARE)
    4. URTICAIRE (RARE)
    5. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
    6. VERTIGE
      Des vertiges ont été signalé après administration par voie intraveineuse.
    7. MALAISE
      Des malaises ont été signalés après administration par voie intraveineuse. .
    8. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Une baisse tensionnelle modérée a été signalée après administration par voie intraveineuse.
    9. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
      Des réactions locales douloureuses peuvent être observées.

    1. MISE EN GARDE
      Il est recommandé d’avoir recours à un traitement antalgique adapté per os dès que cette voie d’administration est possible.

      Des manifestations d’hypersensibilité (rares cas de choc anaphylactique) ont été rapportées lors de l’administration du produit chez le personnel soignant (eczéma de contact) lors de la manipulation du propacétamol sans dispositif de transfert. En conséquence, l’administration du propacétamol chez tout personnel soignant doit faire l’objet d’un interrogatoire approfondi pour rechercher une éventuelle sensibilisation préalable au propacétamol.

      En raison du risque potentiel de sensibilisation, ne pas manipuler sans dispositif de transfert.
    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      L’excrétion du paracétamol et de ses métabolites s’effectue essentiellement dans les urines. En cas d’insuffisance rénale sévère, les prises doivent être espacées d’au moins huit heures.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      – Hypersensibilité reconnue au propacétamol et/ou au paracétamol.
      – Hypersensibilité suspectée au propacétamol chez toute personne exposée au propacétamol (notamment le personnel soignant) et ayant présenté un eczéma de contact.
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    3. GROSSESSE (relative)
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène du propacétamol.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisament pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif du propacétamol lorsqu’il est administré pendant le premier trimestre de la grossesse.
      Utilisé à partir du 2ème trimestre , aucun effet foetotoxique particulier n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées au propacétamol est insuffisant pour exclure tout risque.
      En conséquence, l’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant le premier trimestre de la grossesse.
      Au 2ème et 3ème trimestre, parr mesure de précaution, il est préférable de ne pas l’utiliser.

    1. ACIDE URIQUE SANGUIN
      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique.
    2. GLUCOSE SANGUIN
      Méthode :
      GLUCOSE PEROXYDASE

      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. ANOREXIE
    4. PALEUR
    5. DOULEUR ABDOMINALE
    6. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    7. ACIDOSE METABOLIQUE
    8. ENCEPHALOPATHIE
    9. COMA
    10. MORTALITE AUGMENTEE
    11. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    12. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION)
    13. TEMPS DE THROMBINE(ALLONGEMENT)

    Traitement

    L’intoxication est particulièrement à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants où elle peut être mortelle.
    * Symptômes : nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissant généralement dans les 24 premières
    heures.
    Un surdosage, à partir de10 g de paracétamol et de 150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l’enfant provoque une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance
    hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et à la mort.
    Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine, et une diminution du taux
    de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l’ingestion.
    * Conduite d’urgence :
    . transfert immédiat en milieu hospitalier,
    . avant de commencer le traitement, prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique du paracétamol
    . le
    traitement du surdosage comprend classiquement l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acetylcystéine par voie I.V. ou voie orale, si possible avant la dixième heure.
    . traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Réservé à l’enfant à partir de 33 kg et à l’adulte.
    Posologie :
    Enfant : 30 mg/kg par injection, soit 1,5 ml/kg par injection de la solution reconstituée dans 100 ml, à renouveler, si nécessaire, au bout de 6 heures minimum, sans dépasser la posologie
    quotidienne maximale de 120 mg/kg de propacétamol, soit 60 mg/kg de paracétamol.
    Adulte : 1 ou 2 g, à renouveler en cas de besoin au bout de 4 heures, sans dépasser 6 g/jour, voire, exceptionnellement 8 g/jour.
    Mode d’administration :
    Voie
    intraveineuse.
    Le produit une fois reconstitué doit être utilisé dans les deux heures.
    Ne pas mélanger à d’autres médicaments en raison du risque d’incompatibilité.
    Enfant à partir de 33 kg :
    Le propacétamol est utilisé en perfusion sur 15 minutes après
    dilution du produit au moyen du dispositif de transfert dans du sérum glucosé à 5 % ou du sérum physiologique à 9 (cf Modalités de manipulation).
    Afin de respecter la volémie, le volume maximal pouvant être perfusé chez l’enfant doit être de 1 à 2
    ml/kg/injection.
    La poudre doit être dissoute dans une poche souple de 100 ml. La quantité nécessaire doit alors être prélevée en vue de l’administration, en utilisant par exemple une tubulure, un robinet à trois voies et une seringue afin d’éviter
    toute manipulation exposant au risque de sensibilisation (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). Lorsqu’il est inévitable, le prélèvement à l’aide d’une seringue et d’une aiguille impose le port de gants.
    Adulte :
    Après reconstitution du produit au
    moyen du dispositif de transfert (cf Modalités de manipulation), l’administration se fait au moyen d’une perfusion de sérum glucosé à 5 % ou de sérum physiologique à 9 (environ 100 ml), passée en 15 minutes.
    Fréquence d’administration :
    Les prises
    systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleur ou de fièvre.
    Chez l’enfant, elles doivent être espacées de 6 heures au minimum et chez l’adulte, de 4 heures au minimum.
    Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à
    10 ml/min) : l’intervalle entre deux administrations sera au minimum de 8 heures.
    Modalités de manipulation
    – Positionner et emboîter le dispositif de transfert sur le flacon de poudre de façon aseptique.
    – Adapter l’ensemble (dispositif de transfert +
    flacon) sur le site d’injection de la poche.
    – Presser la poche 2 à 3 fois pour faire passer la solution dans le flacon, sans dépasser en volume la moitié de celui-ci.
    – Agiter le flacon pour dissoudre complètement la poudre.
    – Retourner l’ensemble et
    presser à nouveau la poche pour faire passer de l’air dans le flacon puis relâcher la pression de façon à faire passer le produit solubilisé dans la poche.
    – Répéter éventuellement la précédente opération pour que l’ensemble du produit solubilisé dans
    le flacon se retrouve dans la poche.
    – Relier l’ensemble (flacon + dispositif + poche) à la tubulure via le site prévu à cet effet.


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