DICLOFENAC EPOLAMINE
DICLOFENAC EPOLAMINE
Introduction dans BIAM : 23/11/1992
Dernière mise à jour : 7/6/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
2-[(2,6-dichlorophényl)amino] phényl]acétate de 2-(pyrrolidin-1-yl)éthanolEnsemble des dénominations
autre dénomination : DICLOFENAC HYDROXYETHYLPYRROLIDINE
bordereau : 2926
sel ou dérivé : DICLOFENAC DIETHYLAMMONIUM
sel ou dérivé : DICLOFENAC SODIQUEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : DICLOFENAC
Regime : liste II
Remarque sur le regime : Exonéré : en application sur la peau à 1%, 60 g/quantité max. (JO 21/12/96)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2C9 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 2C9 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Sel de diclofénac conférant à la molécule une bonne biodisponibilité transcutanée.
Les différentes propriétés sont probablement la conséquence de l’inhibition de la synthèse des prostaglandines au niveau de la cyclo-oxygénase.
- ANTIINFLAMMATOIRE (principal)
- ANTALGIQUE (principal)
- TENDINITE (principale)
Tendinite du membre inférieur. Efficacité et tolérance comparables à celles de l’acide niflumique (essai contrôlé) :
– Sem Hop Paris 1996;72:1017-1024. - OEDEME POST-TRAUMATIQUE (principale)
- OEDEME POST-OPERATOIRE (principale)
- OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE (à confirmer)
Serait aussi efficace que les estrogènes (sel non précisé) :
– Am J Med 1994;96:349-353.
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
Au point d’application. - PRURIT (CERTAIN RARE)
Au point d’application. - SYNDROME DE LYELL (CERTAIN )
Référence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN )
Référence :
– N Engl J Med 1995;333:1600-1607. - NECROSE MUSCULAIRE (CERTAIN )
Six cas de lésions au site d’injection après intramusculaire (sel de diclofenac non précisé) :
– Ann Pharmacother 1995;29:264-266. - SECHERESSE DE L’OEIL (A CONFIRMER )
Un cas, sel de diclofenac non précisé :
– Med J Aust 1994;160:308. - THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
Un cas, après quatre semaine de traitement, réversible en trois semaines à l’arrêt (sel de diclofenac non précisé) :
– Am J Health-Syst Pharm 1995;52:420-421.
Un cas décrit, un autre aurait déjà été rapporté (sel de diclofenac non précisé) :
– Ann Pharmacother 1995;29:713-715. - NEUTROPENIE (A CONFIRMER )
Un cas décrit, un autre aurait déjà été rapporté (sel de diclofenac non précisé) :
– Ann Pharmacother 1995;29:713-715. - ANEMIE HEMOLYTIQUE AUTOIMMUNE (A CONFIRMER )
Un cas, avec insuffisance rénale aiguë (sel de diclofénac non précisé) :
– Ann Pharmacother 1995;29:787. - HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN )
Cent quatre-vingts cas rapportés par la FDA (sel de diclofénac non précisé)
– Hepatology 1995;22:820-827.
La toxicité vis-à-vis des hépatocytes pourrait être liée à la production de métabolites hydroxylés associée à une importante consommation de NADPH:
– J Pharmacol Exp Ther1999;288:65-72. - HEPATITE FULMINANTE (A CONFIRMER )
Un cas nécessitant une greffe, d’issue favorable (sel non précisé):
– Transplantation Proceedings 1998;30:192-194. - COLITE ULCEREUSE (A CONFIRMER )
Un cas décrit avec un granulome à l’histologie (sel de diclofénac non précisé) :
– Am J Gastroenterol 1995;90:1871-1873.
Un cas chez un patient traité depuis plusieurs années (sel de diclofénac non précisé). Confusion avec un carcinome et ayant entraîné une colectomie :
– J Clin Gastroenterol 1997;24:121-123. - COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (A CONFIRMER )
Un cas (sel de diclofénac non précisé) :
– J Clin Gastroenterol 1998;26:228.
Un cas décrit, un cas cité (sel de diclofénac non précisé) :
– Gastroenterol Clin Biol 1998;22:100-101. - STENOSE DU COLON (CERTAIN TRES RARE)
Un cas décrit de diaphragme colique (sel de diclofénac non précisé), 11 cas rapportés avec d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens :
– Am J Gastroenterol 1995;90:2035-2038. - RECTITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE RECTALERectite érosive ou ulcérée (sel de phenylbutazone non précisée) :
– Gastroenterol Clin Biol 1996;20:446-452. - HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN )
Quatre cas après utilisation de préparation percutanée (sel de diclofénac non précisé), 2 des patients avaient des antécédents d’ulcère gastroduodénal :
– Am J Gastroenterol 1995;90:2032-2034. - MENINGITE ASEPTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas chez un patient ayant présenté la même réaction à la suite de la prise d’autres AINS (sel de diclofénac non précisé) :
– Postgrad Med J 1999;75:771-772.
- ALLERGIE AUX AINS
- ALLERGIE A L’ASPIRINE
- DERMATOSE SUINTANTE
- ECZEMA
- LESION CUTANEE INFECTEE
- PLAIE CUTANEE
Posologie et mode d’administration
Application cutanée sous forme de gel à 1% deux à quatre fois par jour.
Pharmaco-Cinétique
Absorption
Pas de donnée Laboratoire. Les caractéristiques de cette substance (pois moléculaire : 411, solubilité / eau : 46, solubilité /graisses : 120) permettraient une résorption rapide et importante à travers la peau.
Métabolisme
Métabolisé principalement par hydroxylation sous l’effet du CYP2C9 et accessoirement sous l’effet des CYP2C8, CYP2C19 et CYP2B6. Certains métabolites hydroxylés mineurs pourraient être responsables de l’hépatotoxicité :
– Biochem Pharmacol
1999;58:787-796.
Bibliographie
– brochure ‘FLECTOR GEL 1%’. Laboratoire Genevrier. (CREATION). Document non daté.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr