DIABINESE 250 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

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DIABINESE 250 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/5/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – P-607


    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : PFIZER

    Produit(s) : DIABINESE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 6/1/1960
    2. mise sur le marché 10/4/1960
    3. arrêt de commercialisation 1/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 303036-1

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 16/12/1960
    2. inscription SS 28/12/1961
    3. radiation SS 20/11/1997
    4. radiation collectivités 20/11/1997


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 303035-5

    5
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 16/12/1960
    2. inscription SS 28/12/1961
    3. radiation SS 20/11/1997
    4. radiation collectivités 20/11/1997


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDIABETIQUE ORAL (SULFAMIDE DERIVE DE L’UREE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A10B-B02.
      Sulfamide antidiabétique actif par voie orale, à action hypoglycémiante rapide, intense et prolongée.
      Les sulfamides hypoglycémiants sont insulinosécréteurs et potentialisent l’effet insulinosécréteur du glucose et des acides aminés.


    1. Diabète non cétosique, non insulino-prive de l’âge mur, avec surpoids modéré ou absent, après échec du régime hypocalorique, seul ou éventuellement associé à des biguanides.
      Diabète insipide lésionnel ou iodiopathique, à l’exclusion de la forme néphrogénique.

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      La plupart des effets observés sont transitoires et en relation avec la dose administrée. Ils disparaissent le plus souvent par réduction de la dose ou arrêt du traitement.
    2. GLYCEMIE(DIMINUTION)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
      SUJETS AGES
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Elle est favorisée par une alimentation irrégulière, un dysfonctionnement rénal ou hépatique ou lors d’une potentialisation par d’autres médicaments.

    3. EFFET ANTABUSE (FREQUENT)
      Congestion de la face lors de l’absorption de boissons alcoolisées.
    4. REACTION ALLERGIQUE (EXCEPTIONNEL)
    5. ERUPTION CUTANEE
    6. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
    7. DERMATITE EXFOLIATRICE (EXCEPTIONNEL)
    8. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    9. FORMULE SANGUINE(ANOMALIE) (RARE)
    10. LEUCOPENIE
    11. THROMBOPENIE
    12. ANEMIE APLASTIQUE
    13. AGRANULOCYTOSE
    14. ANEMIE HEMOLYTIQUE
    15. ICTERE CHOLESTATIQUE (EXCEPTIONNEL)
    16. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Peut traduire un début d’ictère lorsqu’elle est progressive.
    17. OEDEME
    18. NATREMIE(DIMINUTION) (EXCEPTIONNEL)
      Probablement due à la potentialisation de l’hormone antidiurétique.
    19. PHOTOSENSIBILISATION (EXCEPTIONNEL)
    20. TROUBLE DIGESTIF (RARE)
    21. ANOREXIE
    22. NAUSEE
    23. VOMISSEMENT
    24. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    25. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (EXCEPTIONNEL)
    26. PARESTHESIE
    27. ASTHENIE

    1. MISE EN GARDE
      Pour éviter la survenue d’hypoglycémie (modérée ou grave) il est recommandé de faire précéder la prescription de sulfamides hypoglycémiants d’une période de régime hypoglucidique hypocalorique,de facon à contrôler les glycémies à jeûn et post- prandiale,si possible par le régime seul.

      L’utilisation de sulfamides hypoglycémiants ne dispense pas du régime hypoglucidique hypocalorique.

      La prescription doit être progressive et prudente et des contrôles biologiques(glycémies à jeûn et post-prandiale) doivent être effectuées dans les jours qui suivent l’ administration et régulièrement ensuite.

      En cas de manifestations d’hypoglycémie réduire ou supprimer le médicament, reprendre éventuellement à des doses moins importantes.

      En raison de l’action hypoglycémiante prolongée du produit, les malades en hypoglycémie nécessitent une surveillance pendant 3 à 5 jours.
    2. INSUFFISANCE RENALE
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    4. SUJET AGE
      Il est également recommandé de prêter la plus grande attention à l’âge du patient : les buts recherchés peuvent être moins stricts chez les vieillards que chez les patients d’âge mûr. Les glycémies non strictement contrôlées par le régime seul peuvent être tolérées chez les vieillards sans qu’il soit nécessaire de prescrire des sulfamides hypoglycémiants ; La prescription doit être prudente et progressive, en surveillant les glycémies à jeûn et post-prandiale dans les jours qui suivent l’administration.
    5. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Ou en cas d’autres causes de décompensation du diabète, le recours à l’insuline doit être envisagé.
    6. INFECTION AIGUE
      Le recours à l’insuline doit être envisagé.
    7. TRAUMATISME
      Le recours à l’insuline doit être envisagé.
    8. HYPOGLYCEMIE
      Des hypoglycémies modérées ou graves, y compris avec perte de connaissance, surviennent habituellement, en cas de :

      – administration injustifiée, à savoir diabète contrôlable par régime seul,

      – prise accidentelle des doses excessives, surtout à craindre chez les patients âgés.

      – alimentation insuffisante en hydrates de carbone.

      En cas de manifestations hypoglycémiques, même modérées ou bénignes (sueurs, pâleur, fringale, tachycardie, malaise), réduire ou supprimer la substrance hypoglycémiante, quitte à la reprendre ultérieurement à des dosesmoins importantes.

      En raison de l’action hypoglycémiante prolongée de Diabinése, les malades en hypoglycémie demandent à être surveillés de très près, pendant une période de trois à cinq jours, au cours desquels on multipliera la prise d’aliments et les administrations de glucose. L’hypoglycémie grave peut s’accompagner de troubles du comportement, de pertes de connaissance et/ou d’un coma ou de paralysie. Il convient de perfuser du glucose de façon prolongée.

    1. DIABETE INSULINODEPENDANT
    2. DIABETE JUVENILE
    3. DIABETE ACIDO-CETOSIQUE
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE GRAVE
    5. INSUFFISANCE RENALE GRAVE
    6. INSUFFISANCE THYROIDIENNE
    7. GROSSESSE
    8. PRECOMA DIABETIQUE
    9. HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
    10. ASSOCIATION AU MICONAZOLE
      Association au miconazole sous forme comprimé et gel buccal contre-indiquée, en raison du risque d’hypoglycémie grave (coma).

    Traitement

    Les phénomènes d’hypoglycémie peuvent durer plusieurs jours en raison de la lente élimination du produit.
    L’hypoglycémie grave avec perte de connaissance, précédée ou non de troubles du comportement ou de paralysie, nécessite l’injection par voie IV
    stricte de soluté glucosé hypertonique à 10 ou 30% et l’hospitalisation d’urgence du malade.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Diabete sucré : deux cent cinquante à cinq cents milligrammes par jour en 1 ou 2 prises. Cette dose peut être, selon les premiers résultats, soit exceptionnellement et progressivement augmentée (sans dépasser un gramme par jour) soit
    le plus souvent diminuée à deux cent cinquante ou cent vingt cinq milligrammes par jour sujets âgés : commencer par cent vingt cinq à deux cents cinquante milligrammes par jour.
    Chez les diabétiques traités à l’insuline et susceptibles de répondre au
    traitement sulfamide, on pourra soit effectuer un remplacement immédiat (au-dessous de 40 U d’insuline par jour) soit procéder progressivement au remplacement de préférence en milieu hospitalier.
    .
    posologie particulière :
    diabete insipide : cent à cinq
    cents milligrammes par jour.
    .
    mode d’emploi :
    Le plus souvent une seule prise par jour .
    En cas de traumatisme, infections ou interventions chirurgicales une substitution temporaire de l’insuline au diabinese peut être nécessaire.
    Possibilite
    d’association avec les biguanides.


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