NIFLURIL ADULTES 700 mg suppositoires
NIFLURIL ADULTES 700 mg suppositoires
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/7/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – UP 164
Forme : SUPPOSITOIRES
Usage : adulte, enfant + de 12 ans
Etat : commercialisé
Laboratoire : UPSAProduit(s) : NIFLURIL
Evénements :
- octroi d’AMM 7/2/1972
- mise sur le marché 1/8/1972
- publication JO de l’AMM 20/2/1973
- validation de l’AMM 17/10/1996
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 313213-3
2
film(s) thermosoudé(s)
4
unité(s)
PVC/PEEvénements :
- agrément collectivités 27/7/1972
- inscription SS 27/7/1972
- inscription liste sub. vénéneuses 28/10/1972
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste IIRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 10.85 F
Prix public TTC : 18.40 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Par poids : 3.05
g- MORNIFLUMATE 0.70 g
- GLYCERIDES HEMISYNTHETIQUES excipient
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (AUTRE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : M01A-X02.
L’acide niflumique est un antiinflammatoire non stéroïdien, dérivé de l’acide nicotinique :
– activité antiinflammatoire, activité antalgique,
– activité inhibitrice sur la synthèse des prostaglandines.
- ***
Elles procèdent de l’activité anti-inflammatoire de l’acide niflumique, de l’importance des manifestations d’intolérance auxquelles le médicament donne lieu, et de sa place dans l’éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
Elles sont limitées au :
– traitement symptomatique au long cours:
. de la polyarthrite rhumatoïde,
. de certaines arthroses douloureuses et invalidantes.
– traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës d’arthroses. - POLYARTHRITE RHUMATOIDE
- ARTHROSE
- NAUSEE
- DIARRHEE
- VOMISSEMENT
- DOULEUR EPIGASTRIQUE
- ULCERATION GASTRO-INTESTINALE
- PERFORATION COLIQUE
- COLITE HEMORRAGIQUE
- HEMORRAGIE GASTRO-INTESTINALE
Occulte ou non.
Celle ci est d’autant plus fréquente que la posologie utilisée est élevée. - RASH
Réaction d’hypersensibilité. - URTICAIRE
Réaction d’hypersensibilité. - PRURIT
Réaction d’hypersensibilité. - PURPURA
Réaction d’hypersensibilité. - ERYTHEME POLYMORPHE (RARE)
Réaction d’hypersensibilité. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
Réaction d’hypersensibilité. - SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
Réaction d’hypersensibilité. - PHOTOSENSIBILISATION (EXCEPTIONNEL)
Réaction d’hypersensibilité. - ASTHME
Condition(s) Exclusive(s) :
HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
ALLERGIE AUX AINSRéaction d’hypersensibilité.
La survenue de crise d’asthme peut être observée chez certains sujets notamment allergiques à l’aspirine et aux autres antiinflammatoires non stéroïdiens. - MALAISE
Avec hypotension. Réaction d’hypersensibilité. - CHOC ANAPHYLACTIQUE
Réaction d’hypersensibilité. - SENSATION DE VERTIGE (RARE)
Effet sur le système nerveux central. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (EXCEPTIONNEL)
- NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE (EXCEPTIONNEL)
- SYNDROME NEPHROTIQUE (EXCEPTIONNEL)
- FLUOROSE OSSEUSE (TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTES DOSESEffet osseux décrit après des traitements de plusieurs années à fortes doses.
- INSUFFISANCE HEPATIQUE (EXCEPTIONNEL)
- THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
- MISE EN GARDE
– Hémorragie gastro-intestinale :
En raison de la gravité possible de manifestations gastro-intestinales, notamment chez les malades soumis à un traitement anticoagulant, il convient de surveiller particulièrement l’apparition d’une symptomatologie digestive.
En cas d’hémorragie gastro-intestinale, interrompre immédiatement le traitement.
– Infections :
Ce produit doit être utilisé avec précaution dans les affections de nature infectieuse ou comportant un risque infectieux même bien contrôlé, en effet :
. il pourrait être susceptible de réduire les défenses naturelles de l’organisme contre l’infection,
. il pourrait être susceptible de masquer les signes et les symptômes habituels de l’infection. - SURVEILLANCE DE LA FONCTION RENALE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT
INSUFFISANCE CARDIAQUE
INSUFFISANCE HEPATIQUE
INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
TRAITEMENT DIURETIQUE
HYPOVOLEMIE
SUJETS AGESEn début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie, et particulièrement chez les sujets âgés.
- ALLAITEMENT
Les AINS passent dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Dans de rares cas, la prise de ce médicament peut entraîner des vertiges et somnolence.
- GROSSESSE
Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
Au cours du troisième trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à une toxicité cardio-pulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel), un dysfontionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligohydramnios. Ils peuvent exposer, en fin de grossesse, la mère et l’enfant à un allongement éventuel du temps de saignement.
En dehors d’utilisations obstétricales extrêmement limitées et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse. Elle est contre-indiquée à partir du 6ème mois. - HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
- HYPERSENSIBILITE AUX AINS
- HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
- ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
Associations déconseillées :
– AINS,
– Salicylés à fortes doses,
– Anticoagulants oraux,
– Héparine par voie parentérale,
– Lithium,
– Méthotrexate à fortes doses,
– Ticlopidine.
Signes de l’intoxication :
- IRRITATION DIGESTIVE Fréquent
- SOMNOLENCE Rare
- CEPHALEE
Traitement
La forme suppositoire limite les risques de surdosage.
– Signes d’intoxication :
La symptomatologie des intoxications aiguës par l’acide niflumique est habituellement bénigne. Ce sont les signes d’irritation digestive qui sont le plus fréquemment
observés. Les autres troubles observés se traduisent par une somnolence (5% des cas), des céphalées. Chez un sujet qui avait absorbé 7.5g d’acide niflumique, est survenue une glomérulonéphrite aiguë, réversible sans séquelle.
– Conduite à tenir
:
Transfert immédiat en milieu hospitalier et traitement symptomatique.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Réservé à l’adulte et à l’enfant à partir de douze ans.
Un suppositoire deux fois par jour, soit mille quatre cents milligrammes par vingt quatre heures.