ST 52 300 mg/5 ml solution injectable IV

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ST 52 300 mg/5 ml solution injectable IV

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 27/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – TL 53


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ASTA MEDICA

    Produit(s) : ST 52

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 12/7/1954
    2. mise sur le marché 10/11/1955
    3. publication JO de l’AMM 31/8/1970
    4. validation de l’AMM 25/2/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 309363-4

    10
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 26/10/1955
    2. inscription SS 2/1/1962
    3. agrément collectivités 12/1/1982


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix public TTC : 104.40 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 552296-7

    50
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 26/10/1955
    2. agrément collectivités 9/8/1996


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Prix Pharmacien HT : 128 F

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HORMONE ANTINEOPLASIQUE (ESTROGENE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L02A-A04.
      Hormonothérapie du cancer de la prostate.
      Le fosfestrol est une prodrogue qui constitue une forme de transport du principe actif jusqu’à sa cible pharmacologique, la prostate. Le fosfestrol subit une déphosphorylation très rapide qui conduit à la formation du diéthylstilbestrol (DES), lequel constitue le métabolite responsable de l’activité pharmacologique. Grâce à ce processus enzymatique (phosphatases acides essentiellement), la molécule de fosfestrol est activée principalement au sein même du tissu cancéreux, ce qui assure l’utilisation complète du produit in situ, évite l’imprégnation estrogénique périphérique et limite les inconvénients liés à celle-ci : gynécomastie, rétention d’eau, troubles cutanés ou digestifs, etc.
      Par ailleurs, un effet indirect par inhibition de l’axe hypothalamohypophysaire permet la réduction de la sécrétion d’androgène par les testicules.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Le fosfestrol polaire est fortement métabolisé dans l’organisme où il subit d’abord l’action des phosphatases alcalines et acides, ce qui conduit à la formation du DES lipophile. Le DES est ensuite métabolisé par les sulfatases et les glucuronidases, ce qui permet d’augmenter la polarité du métabolite actif ; ceci a pour but de favoriser l’excrétion rénale du DES. Ces biotransformations sont rapides.
      Lors de la perfusion intraveineuse, le fosfestrol (1.5 g) est en équilibre dans le sang avec son premier métabolite, le monophosphate de DES. A l’arrêt de la perfusion, le taux de ces deux composés chute. Leurs demi-vies d’élimination sont alors respectivement de 5 et de 30 minutes. Le DES, le glucuronide de DES, le sulfoconjugué de DES et le sulfoglucuronide de DES apparaissent dans le sang dès le début de la perfusion.
      Le DES est le métabolite dont le taux est le plus faible dans le plasma. Son élimination dans le sang s’effectue en deux phases : d’abord en 80 minutes, puis en 24 heures. Cette dernière phase d’élimination, qui est lente, est la conséquence de l’existence d’un cycle entérohépatique. Le glucuronide de DES est le métabolite dont le taux est le plus élevé dans le sang.
      Après administration réitérée du fosfestrol pendant 10 jours chez l’homme atteint d’un cancer de la prostate, il n’apparaît pas d’accumulation du fosfestrol ni de l’un de ses métabolites dans le sang.
      Le DES est fortement fixé aux protéines plasmatiques (> 95%) et principalement à l’albumine. L’administration du fosfestrol permet d’obtenir un taux élevé de DES dans l’organe cible, la prostate.
      Le fosfestrol possède un coefficient d’extraction hépatique très élevé ; de plus, il possède un cycle entérohépatique qui est très important et environ 80% de la dose du principe actif se trouvent en dehors de l’espace vasculaire.
      En conséquence, la demi-vie apparente d’élimination du DES est lente (T 1/2 < 24 heures).
      L’excrétion urinaire représente environ 50% de la dose administrée ; elle s’effectue essentiellement par l’intermédiaire de ses métabolites, notamment le glucuronide de DES (45%). L’excrétion s’effectue principalement de 0 à 24 heures.

    1. ***
      Tumeurs malignes de la prostate et leurs métastases.
    2. CANCER DE LA PROSTATE
    3. CANCER DE LA PROSTATE METASTASE

    1. PRURIT ANOGENITAL
      Ou au niveau des métastases.
    2. IRRITATION PERIANALE
      Ou au niveau des métastases.
    3. DOULEUR PELVIENNE
      Ou au niveau des métastases.
    4. NAUSEE
      Effet pouvant être prévenu ou supprimé par des antiémétiques.
    5. VOMISSEMENT
      Effet pouvant être prévenu ou supprimé par des antiémétiques.
    6. EMBOLIE ARTERIELLE (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
      FORTES DOSES

      Les complications thromboemboliques sont peu fréquentes et surviennent plus particulièrement chez les sujets âgés (plus de 70 ans) traités au long cours par de fortes doses de produit.

    7. THROMBOPENIE
      Modérée, réversible à l’arrêt du traitement.
    8. GYNECOMASTIE
      Des symptômes de féminisation (gynécomastie) peuvent être rencontrés. Le risque de survenue de tels effets peut être diminué par l’administration conjointe de bromocriptine.
    9. OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS (RARE)
      Effet disparaissant généralement à l’arrêt du traitement ou après traitements symptomatiques.
    10. ANGOR (RARE)
      Symptômes angineux, disparaissant généralement à l’arrêt du traitement ou après traitements symptomatiques.
    11. TROUBLE HEPATIQUE (RARE)
      Perturbation du bilan biologique hépatique, disparaissant généralement à l’arrêt du traitement ou après traitements symptomatiques.
    12. ICTERE (RARE)
      Effet disparaissant généralement à l’arrêt du traitement ou après traitements symptomatiques.
    13. INSUFFISANCE CARDIAQUE(AGGRAVATION)
      Bien que les effets secondaires des hormones estrogéniques soient réduits dans le cas du fosfestrol, on ne peut pas exclure une aggravation d’une insuffisance cardiaque (latente ou manifeste) sous fosfestrol. Une attention toute particulière doit être apportée au traitement concomitant institué.
    14. RETENTION HYDROSODEE
      Bien que les effets secondaires des hormones estrogéniques soient réduits dans le cas du fosfestrol, on ne peut pas exclure une aggravation d’une rétention hydrique existante (latente ou manifeste) sous fosfestrol. Une attention toute particulière doit être apportée au traitement concomitant institué.

    1. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Ce médicament ne doit pas être mélangé avec des solutions contenant du calcium et des sels de magnésium en raison de la formation de sels insolubles.
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Bien que les effets secondaires des hormones estrogéniques soient réduits dans le cas du fosfestrol, on ne peut pas exclure une aggravation d’une insuffisance cardiaque sous fosfestrol. Une attention toute particulière doit être apportée au traitement concomitant institué.
    3. RETENTION HYDRIQUE
      Bien que les effets secondaires des hormones estrogéniques soient réduits dans le cas du fosfestrol, on ne peut pas exclure une aggravation d’une rétention hydrique existante (latente ou manifeste) sous fosfestrol. Une attention toute particulière doit être apportée au traitement concomitant institué.
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      La prudence est recommandée en cas d’insuffisance hépatique préexistante qui devra, si besoin, être corrigée avant le début du traitement.
    5. INSUFFISANCE RENALE
      La prudence est recommandée en cas d’insuffisance rénale préexistante qui devra, si besoin, être corrigée avant le début du traitement.
    6. SURVEILLANCE MEDICALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TROUBLES CARDIOVASCULAIRES

      En cas de risque thromboembolique important, une surveillance attentive du sujet, ainsi qu’un traitement cardiovasculaire protecteur, sont recommandés.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Voie intraveineuse.
    La perfusion doit être lente, le patient étant allongé et à jeun.
    La posologie du fosfestrol est individuelle, avec une distinction entre le traitement d’attaque et le traitement d’entretien.
    – Traitement
    d’attaque chez les patients hospitalisés :
    Les ampoules doivent être diluées dans un flacon de 250 ou 500 ml de solution injectable isotonique de glucose ou de NaCI et administrées par perfusion.
    3 à 6 ampoules par jour par voie IV, soit 900 à 1800
    mg/j, pendant 1 mois. Cette posologie doit être adaptée en fonction de l’état clinique du patient.
    En cas de mauvais état général, la posologie peut être diminuée : 2 ampoules par jour, soit 600 mg/j, pendant 10 jours.
    En cas d’insuffisance cardiaque,
    hépatique ou rénale, injecter 1 ampoule par jour, soit 300 mg/j, pendant 10 à 20 jours.
    – Traitement d’entretien :
    Il suit le traitement d’attaque, le relais étant pris par la forme comprimé.
    La posologie habituelle varie de 240 à 360 mg par jour.

    Traitement à domicile :
    Celui-ci s’effectue avec la forme ampoule pour une durée d’un mois en deux périodes de 15 jours :
    . 2 premières semaines : 600 mg/j par voie IV lente.
    Diluer 2 ampoules de 5 ml dans 30 ml de solution glucosée hypertonique à 10%
    (soit 15 mg/ml) ;
    . 2 semaines suivantes : 300 mg/j par voie IV lente.
    Diluer 1 ampoule de 5 ml dans 20 ml de sérum glucosé à 10% (12 mg/ml).
    .
    .
    Incompatibilités Physico-chimiques :
    La solution injectable ne doit pas être mélangée avec des solutions
    contenant du calcium et des sels de magnésium : formation de sels insolubles.


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