AMOXICILLINE HEXAL 500 mg gélules
AMOXICILLINE HEXAL 500 mg gélules
Introduction dans BIAM : 15/3/2001
Dernière mise à jour : 15/3/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Examens Perturbés
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
No de Dossier d’AMM – NL 22205
Forme : GELULES
Etat : commercialisé
Laboratoire : G GAMProduit(s) : AMOXICILLINE HEXAL
Evénements :
- octroi d’AMM 11/4/1997
- publication JO de l’AMM 9/12/1997
- rectificatif d’AMM 4/10/2000
- mise sur le marché 22/2/2001
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 343029-6
2
plaquette(s) thermoformée(s)
6
unité(s)
PVC/PVDC/aluEvénements :
- agrément collectivités 6/9/2000
- inscription SS 6/9/2000
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 8.18 F
Prix public TTC : 14.60 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- AMOXICILLINE 500 mg
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- GELATINE excipient de la gélule
- DIOXYDE DE TITANE excipient de la gélule
- INDIGOTINE colorant (gélule)
- OXYDE DE FER JAUNE colorant (gélule)
- ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (PENICILLINE SPECTRE ELARGI) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : J01C-A04.
Antibiotique anti-bactérien de la famille des bêta-lactamines du groupe des aminopénicillines.
Spectre d’activité antibactérienne :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S inférieure ou égale à 4 mg/l et R supérieure à 16 mg/l.
CMI pneumocoque : S inférieure ou égale à 0.5 mg/l et R supérieure à 2 mg/l (à titre provisoire).
La prévalence de la résistance aquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc inutile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter q’une oriientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la resistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiqué ci-dessous :
Fréquence de résistance acquise en France (>10%) (valeurs extrèmes).
– A/ Espèces sensibles :
Aérobies à Gram positif :
Corynebacterium diphteria, Enterococcus faecalis, Erysipelothrix rhusiopathiae, Listeria monocytogenes, Nocardia asteroïdes (50-80%), Streptococcus, Streptococcus bovis, Streptococcus pneumoniae (15-35%)
Aérobies à Gram négatif :
Actinobacillus actinomycetemcomitans, Bordetella pertussis, Capnocytophaga, Eikenella, Escherichia Coli (30-50%), Haemophilus influenzae (20-35%), Haemophilus para-influenzae (10-20%), Helicobacter pylori, Neisseria gonorrhoeae, Nesseria meningitidis, Pasteurella multocida
Proteus mirabilis (10-40%), Salmonella (0-40%), Shigella (0-30%), Streptobacillus moniliformis, Vibrio cholerae
Anaérobies :
Actinomyces, Clostridium, Eubacterium, Fusobacterium, Peptostreptococcus, Porphyromonas, Prevotella (60-70%), Propionibacterium acnes, Veillonella.
Autres :
Bartonella, Borrelia, Leptospira, Treponema.
Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire)
Aérobies à Gram positif :
Enterococcus faecium (40-80%)
Espèces résistantes :
Aérobies à Gram positif :
Staphylococcus
Aérobies à Gram négatif :
Acinetobacter, Alcaligenes, Branhamella catarrhalis, Campylobacter, Citrobacter freundii, Citrobacter koseri, Enterobacter, Klebseilla oxytoca, Klebsialla pneumoniae, Legionella, Morganella morganii, Proteus rettgeri, Proteus vulgaris, Providencia, Pseudomonas, Serratia, Yersinia enterocolitica.
Anaérobies :
Bacteroides fragilis.
Autres :
Chamydia, Mycobacterium, Mycoplasma, Rickettsia.
* Propriétés pharmacocinétiques :
1- Absorption :
Prise par voie orale, l’amoxicilline est résorbée à 80%.
Cette résorption n’est pas influencée par les aliments.
2- Distribution :
Le pic sérique, 2 heures après la prise, atteint un taux de 7 à 10 mg/l pour une prise de 500 mg et de 13 à 15 mg/l pour une prise de 1 g.
Les taux sériques augmentent avec la dose.
Chez le sujet dont les fonctions rénales sont normales, la demi-vie es de 1 heure en moyenne.
Diffusion dans la plupart des tissus et milieux biologiques : présence d’antibiotique à taux thérapeutiques constatée dans les sécrétions bronchiques, les sinus, le liquide amniotique, la salive, l’humeur aqueuse, le LCR, les séreuses, l’oreille moyenne.
L’amoxicilline a une bonne diffusion dans les amygdales, en fonction des concentrations sériques : entre 1,5 et 3 heures après la prise de 1 g. d’amoxicilline chez l’adulte, les concentrations amygdaliennes sont en moyenne de 3 à 4 microgrammes par gramme.
L’amoxicilline traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Taux de liaison aux protéines : 17%.
3- Biotransformation :
L’amoxicilline est en partie transformée dans l’organisme en acide pénicilloïque correspondant. On retrouve environ 20% de la dose administrée sous cette forme dans les urines.
4- Excrétion :
La partie absorbée est excrétée sous forme active :
en grande partie dans les urines (en 6 heures environ, 70 à 80% de la dose absorbée) ;
dans la bile (5 à 10%).
- ***
Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’amoxicilline. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
Chez l’adulte et l’enfant :
– en traitement initial des :
* pneumopathies aiguës,
* surinfections de bronchites aiguës et exacerbation des bronchites chroniques,
* infections ORL (otite,sinusite, angine) et stomatologiques,
* infections urinaires,
* infections génitales masculines et infections gynécologiques,
* infections digestives et biliaires.
* maladie de Lyme : traitement de la phase primaire (érythème chronique migrant) et de la phase primo-secondaire (érythème chronique migrant associé à des signes généraux : asthénie, céphalées, fièvre, arthalgies…),
– en traitement de relais de la voie injectable des endocardites, septicémies.
– en traitement prophylactique de l’endocardite bactérienne.
Chez l’adulte uniquement :
– en association à un autre antibiotique (clarithromycine ou imidazolé), et à un antisécrétoire, éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale de l’adulte (après preuve endoscopique de la lésion et de l’infection).
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens. - ANGINE
- PNEUMONIE BACTERIENNE
- MALADIE DE LYME
- INFECTION A HELICOBACTER PYLORI
- ENDOCARDITE BACTERIENNE
- SEPTICEMIE
- ENDOCARDITE BACTERIENNE(PREVENTION)
- URTICAIRE
Manifestation allergique. - EOSINOPHILIE
Manifestation allergique. - OEDEME ANGIONEUROTIQUE
Manifestation allergique. - GENE RESPIRATOIRE
Manifestation allergique. - CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
Manifestation allergique. - ERUPTION MACULOPAPULEUSE
D’origine allergique ou non. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
- ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
- DERMATITE EXFOLIATRICE (EXCEPTIONNEL)
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- DIARRHEE
- CANDIDOSE
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
Modérée et transitoire. Manifestation d’origine immunoallergique. - ANEMIE
Réversible. Manifestation d’origine immunoallergique. - LEUCOPENIE
Réversible. Manifestation d’origine immunoallergique. - THROMBOPENIE
Réversible. Manifestation d’origine immunoallergique. - NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE
Manifestation d’origine immunoallergique. - ENTEROCOLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
Quelques cas ont été rapportés.
- MISE EN GARDE
Manifestation allergique :
La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement et la mise en place d’un traitement adapté.
Des réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été exceptionnellement observées chez des malades traités par les bêtalactamines.
Leur administration nécessite donc un interrogatoire préalable.
Devant des antécédents d’allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle.
Traitement de la maladie de Lyme :
Des réactions de Jarisch-Herxheimer peuvent survenir. - ALLERGIE CROISEE
L’allergie aux pénicillines est croisée avec l’allergie aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas.
Ceci conduit à proscrire les pénicillines lorsque le sujet est un allergique connu aux céphalosporines. - INSUFFISANCE RENALE
Adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie. - HYDRATATION CORRECTE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESEn cas d’administration de doses élevées d’amoxicilline, un apport hydrique suffisant doit être assuré, pour réduire les risques de cristallurie.
- ALLAITEMENT
Le passage dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l’allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique. Toutefois, interrompre l’allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose, ou d’éruption cutanée chez le nourrisson.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
Risque accru de phénomènes cutanés. - ENFANT DE MOINS DE 6 ANS
La prise de gélule est contre-indiqué chez l’enfant avant six ans, car elle peut entraîner une fausse route. - ASSOCIATION AU METHOTREXATE (relative)
Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé en association avec le méthotrexate : augmentation des effets et de la toxicité hématologique du méthotrexate par inhibition de la sécrétion tubulaire rénale par les pénicillines.
- TEST DE COOMBS
Une positivation du test de coombs direct a été obtenue en cours de traitement par des bêtalactamines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par l’amoxicilline. - GLUCOSE SANGUIN
A de très fortes concentrations, l’amoxicilline tend à diminuer les résultats des dosages de la glycémie. - PROTEINES SANGUINES
A très fortes concentrations, l’amoxicilline tend à interférer dans les déterminations du taux de protides totaux du sérum par réaction colorée. - GLUCOSE URINAIRE
Méthode :
COLORIMETRIEA de très fortes concentrations, l’amoxicilline tend à donner une réaction colorée faussement positive dans les dosages de la glycosurie par la méthode semi-quantitative colorimétrique.
Signes de l’intoxication :
- TROUBLE NEUROPSYCHIQUE
- TROUBLE RENAL
- CRISTALLURIE
- TROUBLE DIGESTIF
- ENCEPHALOPATHIE
- TROUBLE DE LA CONSCIENCE
- MOUVEMENT ANORMAL
- CRISE CONVULSIVE
Traitement
L’amoxicilline peut être éliminée par hémodialyse.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
Cette présentation en gélules est réservée à l’adulte et à l’enfant de plus de 6 ans.
– Sujet adulte normo-rénal :
La posologie usuelle de l’amoxicilline est de 1-1.5 g ou 2 g par jour en 2 à 3 prises.
Cas particuliers :
* angines :
500 mg toutes les 12 heures, pendant 10 jours.
Dans l’angine aiguë streptococcique, un traitement de 6 jours à la posologie de 2 g/jour en 2 prises assure l’éradication du streptocoque.
* pneumopathies aiguës : 3 g par jour, soit 1 g toutes les 8
heures.
* la maladie de Lyme :
. érythème chronique migrant strictement isolé : 4 g/24 h.
. en cas de manifestations systémiques évoquant une dissémination hématogène de Borrelia burgdorferi, les posologies peuvent être augmentées jusqu’à 6 g/24 h.
La
durée de traitement sera de 15 à 21 jours.
* endocardites et septicémies (relais de la voie injectable) : la posologie peut être augmenté jusqu’à 6 g par 24 heures en au moins 3 prises.
* la prophylaxie de l’endocardite bactérienne :
. protocole oral :
3 g en prise unique administrés dans l’heure qui précède le geste à risque,
. relais du protocole parentéral : 1 g per os 6 heures après l’administration parentérale
* l’éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale :
les schémas posologiques suivants sont recommandés :
. amoxicilline 1 g matin et soir, associée à clarithromycine 500 mg matin et soir et oméprazole 20 mg matin et soir pendant 7 jours, puis 20 mg d’oméprazole pendant 3 semaines supplémentaires en cas
d’ulcère duodénal évolutif ou 3 à 5 semaines supplémentaires en cas d’ulcère gastrique évolutif,
ou
. amoxicilline 1 g matin et soir, associée à clarithromycine 500 mg matin et soir et lansoprazole 30 mg matin et soir, pendant 7 jours, puis 30 mg
lanzoprazole pendant 3 semaines supplémentaires en cas d’ulcère duodénal évolutif ou 3 à 5 semaines supplémentaires en cas d’ulcère gastrique évolutif,
L’efficacité du traitement dépend du respect du schéma posologique, notamment de la prise de la
trithérapie durant les 7 premiers jours.
– Chez l’enfant à fonction rénale normale :
La posologie usuelle est la suivante :
– pour l’enfant de moins de 30 mois : 50 à 100 mg/kg/jour, en trois prises espacées de 8 heures,
– pour l’enfant de plus de 30
mois : 25 à 50 mg/kg/jour en 2 ou mieux 3 prises sans dépasser la posologie de 3 g/jour.
Pour les infections plus sévères, ainsi que pour les endocardites et les septicémies (en relais de la voie injectable) : la posologie peut être augmentée jusqu’à
150 mg/kg/jour en 3 ou 4 prises, sans dépasser la posologie de 6 g/jour.
Cas particuliers :
Maladie de Lyme :
– erythème chronique migrant strictement isolé : 50 mg/kg/24 h.
– en cas de manifestations systémiques évoquant une dissémination hématogène de
Borrelia burgdorferi, les posologies peuvent être augmentées jusqu’à 6 g/24 h.
La durée de traitement sera de 15 à 21 jours.
Prophylaxie de l’endocardite bactérienne :
– protocole oral : 75 mg/kg en prise unique, administrés dans l’heure qui précède le
geste à risque,
– relais du protocole parentéral : 25 mg/kg per os 6 heures après l’administration parentérale.
Angines : dans l’angine aiguë streptococcique chez l’enfant de plus de 30 mois, un traitement de 6 jours à la posologie de 50 mg/kg/jour en 2
prises assure l’éradication du streptocoque.
.
Posologies particulières :
– Chez le sujet insuffisant rénal :
Administrer une première dose de charge (Do) équivalente à la dose normalement prescrite puis, selon le degré de sévérité de la pathologie :
.
pour une clairance à la créatinine supérieure à 30 ml/min, pas d’adaptation posologique : continuer le traitement avec la dose habituelle et la fréquence recommandée.
. pour une clairance à la créatinine comprise entre 10 et 30 ml/min, le schéma
posologique est de Do/2 toutes les 12 heures.
. pour une clairance à la créatinine inférieure à 10 ml/min, le schéma posologique est de Do/2 toutes les 24 heures.
– Hémodialyse :
Do puis Do/2 par jour. Les jours de dialyse, administrer Do/2 après la
séance de dialyse.
.
Mode d’emploi :
Il existe d’autres présentations d’amoxicilline, pour l’enfant de moins de six ans, ou pour les posologies supérieures à 2 g par jour chez l’adulte.
Ce médicament peut être pris pendant ou entre les repas.
Les
gélules doivent être avalées sans les ouvrir, avec un verre d’eau.
.
Grossesse :
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas
attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses
exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de l’amoxicilline. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
En conséquence, l’amoxicilline peut être prescrit pendant
la grossesse si besoin.