TICLID 250 mg comprimés pelliculés

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TICLID 250 mg comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – P.C.R 53-32


    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SANOFI PHARMA

    Produit(s) : TICLID

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 8/5/1978
    2. mise sur le marché 2/11/1978
    3. publication JO de l’AMM 5/12/1980

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 322080-2

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 8/5/1978
    2. agrément collectivités 24/8/1978
    3. inscription SS 24/8/1978
    4. mise sur le marché 22/12/1994


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 137.05 F

    Prix public TTC : 164.20 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 339263-8

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PE/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 8/5/1978
    2. mise sur le marché 15/3/1998
    3. agrément collectivités 4/5/1999
    4. inscription SS 4/5/1999


    Lieu de délivrance : Dom-Tom

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 123.78 F

    Prix public TTC : 164.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : B01A-C05.
      – La ticlopidine est un antiagrégant plaquettaire qui provoque, proportionnellement à la dose, une inhibition de l’agrégation plaquettaire et de la libération de certains facteurs plaquettaires, ainsi qu’une prolongation du temps de saignement. Cette activité ne se manifeste pas in vitro mais seulement in vivo ; cependant, aucun métabolite actif circulant n’a été mis en évidence.
      – La ticlopidine s’oppose à l’agrégation plaquettaire en inhibant la liaison ADP-dépendante du fibrinogène à une membrane plaquettaire. Elle n’agit pas par inhibition de la cyclo-oxygénase comme le fait l’aspirine. L’AMP cyclique plaquettaire ne semble pas jouer de rôle dans son mécanisme d’action.
      – Le temps de saignement mesuré par la méthode d’Ivy avec un brassard, à une pression de 40 mm de Hg, est prolongé de plus de deux fois par rapport aux valeurs initiales. La prolongation du temps de saignement sans brassard est moins prononcée.
      Après l’arrêt du traitement, le temps de saignement et les autres tests de la fonction plaquettaire retournent à la normale en une semaine chez la plupart des patients.
      L’effet antiagrégant plaquettaire s’observe dans les deux jours qui suivent l’administration biquotidienne de ticlopidine. L’effet antiagrégant plaquettaire maximal est obtenu 5 à 8 jours après une prise biquotidienne de 250 mg de ticlopidine.
      A dose thérapeutique, la ticlopidine inhibe de 50 à 70 % l’agrégation plaquettaire à l’ADP (2.5 micromol/l). Des doses inférieures s’accompagnent d’une baisse correspondante de l’effet antiagrégant.
      – Dans un essai nord-américain (TASS), en double insu randomisé versus aspirine (1300 mg/j), plus de 3000 patients ayant présenté un accident ischémique cérébral, transitoire ou constitué mineur, ont été inclus et suivis sur une période moyenne de 3 ans.
      Une réduction significative :
      – du nombre d’accidents vasculaires cérébraux ischémiques non fatals et/ou de décès toutes causes confondues (critère principal combiné),
      – du nombre d’accidents vasculaires cérébraux ischémiques fatals ou non fatals (critère secondaire combiné), a été observée sous ticlopidine pendant la durée de l’étude.
      Le bénéfice a été maximal pendant la première année de traitement.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Après administration orale d’une dose unique standard de ticlopidine, l’absorption a lieu rapidement, le pic plasmatique étant atteint environ 2 heures après la prise.
      L’absorption est pratiquement complète. La biodisponibilité de la ticlopidine est optimale lors de la prise après un repas.
      Les concentrations plasmatiques à l’équilibre sont obtenues au bout de 7 à 10 jours de traitement à raison de 250 mg deux fois par jour. La demi-vie d’élimination terminale moyenne à l’équilibre est d’environ 30 à 50 heures. Toutefois, l’inhibition de l’agrégation plaquettaire n’est pas en corrélation avec les concentrations plasmatiques du médicament.
      La ticlopidine subit une importante métabolisation hépatique. Après administration orale de produit radioactif, 50 à 60% de la radioactivité est retrouvée dans l’urine et 23 à 30% dans les selles.
      Sujet âgé :
      Les principales études cliniques ont été menées sur une population de patients âgés en moyenne de 64 ans. La pharmacocinétique de la ticlopidine est modifiée chez le sujet âgé, mais l’activité pharmacologique et thérapeutique à la dose de 500 mg/jour est indépendante de l’âge.

    1. ANGIOPLASTIE CORONAIRE(ADJUVANT)
    2. ***
      – Prévention des complications thrombotiques artérielles (accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde, mort de cause vasculaire) après un premier accident ischémique cérébral lié à l’athérosclérose.
      Une étude clinique a mis en évidence une efficacité quelque peu supérieure de la ticlopidine par rapport à l’aspirine dans la prévention secondaire de ces complications thrombotiques, efficacité qu’il convient de mettre en balance avec les effets indésirables de la ticlopidine.
      – Prévention des accidents ischémiques majeurs, en particulier coronariens, chez les patients souffrant d’une artérite chronique oblitérante des membres inférieurs au stade de la claudication intermittente authentifiée.
      – Prévention des thromboses itératives des abords artério-veineux en hémodialyse chronique.
      – Prévention de la thrombose subaiguë sur endoprothèse coronaire (stent).
    3. THROMBOSE ARTERIELLE(PREVENTION)
    4. ISCHEMIE AIGUE DES MEMBRES INFERIEURS

    1. NEUTROPENIE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Dans le cadre de deux importantes études cliniques portant sur 2048 patients cérébro-vasculaires traites par ticlopidine, une incidence de 2.4% de neutropénies, dont 0.8% de neutropénies graves (inférieur à 450 neutrophiles/mm3) a été rapportée. L’évolution a été fatale dans environ 0.02% des cas.
      Dans la grande majorité des cas, les atteintes hématologiques ont été observées pendant les trois premiers mois de traitement et n’ont pas toujours eu de traduction clinique (nécessité d’une surveillance hématologique systématique).
      Ces données sont en accord avec les cas notifiés en pharmacovigilance.

    2. APLASIE MEDULLAIRE
    3. THROMBOPENIE
      Thrombopénies isolées ou associées à une anémie hémolytique.
    4. PURPURA THROMBOTIQUE THROMBOCYTOPENIQUE
    5. HEMORRAGIE
      Notamment per et postopératoire.
    6. DIARRHEE
      Effet précoce en général, disparaissant en 1 à 2 semaines. Si l’effet est sévère et persiste, il convient d’arrêter le traitement.
    7. NAUSEE
      Effet précoce en général, disparaissant en 1 à 2 semaines. Si l’effet est sévère et persiste, il convient d’arrêter le traitement.
    8. ERUPTION MACULOPAPULEUSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Eruptions cutanées, souvent avec prurit. En général, les éruptions apparaissent durant les trois premiers mois et en moyenne au bout de 11 jours de traitement. Si le traitement est interrompu, les symptômes disparaissent en quelques jours. Ces éruptions peuvent être généralisées.

    9. ERUPTION URTICARIENNE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Eruptions cutanées, souvent avec prurit. En général, les éruptions apparaissent durant les trois premiers mois et en moyenne au bout de 11 jours de traitement. Si le traitement est interrompu, les symptômes disparaissent en quelques jours. Ces éruptions peuvent être généralisées.

    10. HEPATITE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      De rares cas d’hépatite ont été rapportés au cours des premiers mois de traitement. Leur évolution a en général été favorable après l’arrêt du traitement.

    11. ICTERE CHOLESTATIQUE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      De rares cas d’ictère cholestatique ont été rapportés au cours des premiers mois de traitement. Leur évolution a en général été favorable après l’arrêt du traitement.

    12. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Augmentations isolées ou associées des phosphatases alcalines au cours des 4 premiers mois de traitement.

    13. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Augmentations isolées ou associées des transaminases au cours des 4 premiers mois de traitement.

    14. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Augmentations isolées ou associées de la bilirubine au cours des 4 premiers mois de traitement.

    15. HYPERCHOLESTEROLEMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Les taux sériques de HDL-C, LDL-C, VLDL-C peuvent augmenter de 8 à 10 % après 1 à 4 mois de traitement, sans progression ultérieure malgré la poursuite du traitement. Les rapports des sous-fractions lipoprotéiques (en particulier le rapport de HDL à LDL) restent inchangés. Les données des études cliniques ont montré que l’effet ne dépendait pas de l’âge, du sexe, de la consommation d’alcool ou du diabète et n’avait pas de conséquence sur le risque cardiovasculaire.

    16. HYPERTRIGLYCERIDEMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Les taux sériques de triglycérides peuvent augmenter de 8 à 10% après un à quatre mois de traitement, sans progression ultérieure avec poursuite du traitement. Les données des études cliniques ont montré que l’effet ne dépend pas de l’âge, du sexe, de la consommation d’alcool ou du diabète et n’a pas de conséquence sur le risque cardio-vasculaire.

    1. MISE EN GARDE
      La ticlopidine peut induire des effets indésirables, d’ordre hématologique ou hémorragique.

      Les atteintes hématologiques sont essentiellement des atteintes de la lignée blanche.

      Dans la grande majorité des cas, ces accidents surviennent au cours du premier trimestre de traitement.

      Certains cas sont graves (neutropénies sévères, agranulocytoses), et parfois d’évolution mortelle.

      Les évolutions sévères des effets hématologiques ou hémorragiques s’inscrivent le plus souvent dans des conditions particulières :

      – mesures de surveillance non respectées, retard de diagnostic et de mesures thérapeutiques appropriées à l’effet indésirable;

      – association à des anticoagulants ou à des antiagrégants plaquettaires dont l’aspirine et les AINS.

      Cependant, dans le cas d’une endoprothèse coronaire (stent), on associe la ticlopidine à l’aspirine (100 à 325 mg par jour) pour une durée d’environ 1 mois suivant la mise en place.

      Il convient donc de respecter strictement les indications de l’autorisation de mise sur le marché, les précautions d’emploi et les contre-indications.
    2. SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
      – Il est nécessaire de procéder à des numérations formules sanguines (plaquettes comprises) au début du traitement puis toutes les deux semaines pendant les trois premiers mois de traitement. En cas d’arrêt de traitement durant les trois premiers mois, un contrôle des polynucléaires neutrophiles et des plaquettes doit être effectué dans les 15 jours qui suivent l’arrêt.

      – Dans le cas d’une neutropénie ( inférieur à 1500 neutrophiles/mm3) ou d’une thrombopénie ( inférieure à 100 000 plaquettes/mm3), il est nécessaire d’arrêter le traitement et de suivre la NFS jusqu’au retour à la normale.

      – Tout patient prenant ce médicament doit être prévenu que l’apparition de fièvre, d’angine ou d’ulcérations buccales impose d’avertir immédiatement son médecin ; le contrôle en urgence de l’hémogramme décidera de l’arrêt ou de la poursuite du traitement.
    3. SURVEILLANCE DE L’HEMOSTASE
      – La ticlopidine doit être utilisée avec prudence chez les patients susceptibles de saigner.

      – Lors d’une intervention chirurgicale, dans le cas où un effet antiagrégant plaquettaire n’est pas recherché, il convient d’arrêter le traitement au moins une semaine avant l’opération.

      – En situation d’urgence chirurgicale, trois moyens peuvent être utilisés seuls ou en association pour tenter de limiter le risque hémorragique et l’allongement du temps de saignement :

      . l’administration renouvelable de 0.5 à 1 mg/kg de méthylprednisolone en IV,

      . une perfusion de desmopressine à la posologie de 0.2 à 0.4 microg/kg ou l’apport de plaquettes fraîches sous forme de concentrés unitaires plaquettaires.
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      A utiliser avec prudence chez l’insuffisant hépatique. Suspendre le traitement en cas de survenue d’une hépatite ou d’un ictère.
    5. GROSSESSE
      – Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      – Il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la ticlopidine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.

      – En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la ticlopidine pendant la grossesse.
    6. ALLAITEMENT
      La ticlopidine passe dans le lait maternel.

      En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter de l’administrer chez la femme qui allaite.

    1. DIATHESE HEMORRAGIQUE (absolue)
    2. ULCERE GASTRODUODENAL (absolue)
    3. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL HEMORRAGIQUE (absolue)
      En phase aiguê.
    4. HEMOPATHIE (absolue)
      Comportant un allongement du temps de saignement.
    5. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT (absolue)
    6. ANTECEDENTS HEMATOLOGIQUES (absolue)
      Leucopénie, thrombopénie, agranulocytose.
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations déconseillées :
      – Anticoagulants oraux :
      Augmentation du risque hémorragique (association de l’effet anticoagulant et de l’effet antiagrégant plaquettaire de la ticlopidine).
      Si elle ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite (incluant le temps de saignement).
      – Autres antiagrégants plaquettaires (dont l’aspirine et les AINS) : Augmentation du risque hémorragique (synergie des activités antiagrégantes plaquettaires).
      Si elle ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite (incluant le temps de saignement).
      Dans le cas de la mise en place d’une endoprothèse coronaire, cf posologie, mises en garde et précautions d’emploi.
      – Héparines :
      Augmentation du risque hémorragique (association de l’effet anticoagulant et de l’effet antiagrégant plaquettaire de la ticlopidine).
      Si elle ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite (incluant le temps de saignement).

    Traitement

    D’après les études chez l’animal, le surdosage peut provoquer une intolérance gastro-intestinale sévère.
    Une surveillance soigneuse des paramètres vitaux et de l’hémostase (temps de saignement) est nécessaire.
    En cas de surdosage, il est recommandé de
    procéder à un lavage gastrique et d’appliquer des mesures générales de soutien.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    – Dans l’ensemble des indications, la posologie est de deux comprimés par jour, à prendre pendant les repas.
    – Dans le cas d’une endoprothèse coronaire, le traitement sera institué juste avant ou le jour de la
    pose de l’endoprothèse et sera poursuivi pendant quatre à six semaines, à la posologie de deux comprimés par jour (cinq cents mg), en association avec l’aspirine (cent à trois cent vingt cinq mg/j).
    La prescription sera relayée par l’aspirine seule
    (soixante quinze à cent mg, dose maximale trois cents/trois cent vingt cinq mg).


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