NEOSYNEPHRINE CHIBRET 10% collyre en solution

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NEOSYNEPHRINE CHIBRET 10% collyre en solution

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 14/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COLLYRE EN SOLUTION

    Usage : adulte, enfant et nourrisson

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET

    Produit(s) : NEOSYNEPHRINE CHIBRET

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1955
    2. octroi d’AMM 31/5/1960
    3. validation de l’AMM 10/1/1989
    4. rectificatif d’AMM 18/7/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 302130-4

    1
    flacon(s)
    10
    ml
    verre teinté

    Evénements :

    1. agrément collectivités 23/12/1961
    2. inscription SS 28/12/1961


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 15
    jour(s)

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 7.35 F

    Prix public TTC : 13 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. MYDRIATIQUE-CYCLOPLEGIQUE (SYMPATHOMIMETIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S01F-B01.
      Mydriatique sympathomimétique alpha.
      Aux concentrations supérieures à 5 %, la phényléphrine est un mydriatique puissant, résistant à l’ouverture de la chambre antérieure, mais de durée d’action limitée et sans effet cycloplégique notable.

    1. ***
      ce collyre est indiqué pour obtenir:
      -une mydriase à visée diagnostique,
      -une mydriase thérapeutique,
      -une mydriase préopératoire.
    2. EXAMEN DU FOND D’OEIL
    3. CHIRURGIE OCULAIRE(ADJUVANT)

    1. MYDRIASE
      -gênante
    2. PHOTOPHOBIE
    3. GLAUCOME AIGU(CRISE DE)
      -par fermeture de l’angle;
    4. IRRITATION OCULAIRE
    5. PICOTEMENT OCULAIRE
      -transitoire.
    6. BLEPHARITE
    7. CONJONCTIVITE
    8. KERATITE PONCTUEE
      -superficielle
    9. REACTION ALLERGIQUE
      -retardée
      -en raison de la présence du parahydroxybenzoate de méthyle
    10. BRONCHOSPASME (EXCEPTIONNEL)
      -en raison de la présence du parahydroxybenzoate de méthyle.
    11. EFFETS SECONDAIRES GENERAUX
      bien qu’administrée par voie locale, la phényléphrine contenue dans ce collyre peut entraîner des effets systémiques suivants qu’il convient de prendre en compte:
      -élevation de la pression artérielle pouvant être importante dans certains cas,
      -très rarement accidents majeurs à type de troubles du rythme cardiaque,
      -des tremblements, une pâleur , des céphalées.

    1. INJECTIONS PERI-OCULAIRES
      Ð Ne pas injecter.
      Ð Le collyre ne doit pas être administré en injection péri-oculaire.
    2. INJECTIONS INTRA-OCULAIRES
      Ð Ne pas injecter.
      Ð Le collyre ne doit pas être administré en injection intra-oculaire.
    3. NOUVEAU-NE
      Ne pas utiliser.
    4. ENFANT
      Ne pas laisser le collyre à la portée des enfants.
    5. HYPERSENSIBILITE
      En cas d’hypersensibilité, interrompre le traitement.
    6. INSTILLATIONS REPETEES
      Ð En cas de non respect des doses préconisées (instillations répétées), un effet rebond peut survenir.
      Ð Eviter les instillations répétées, surtout chez les sujets hypertendus et athéromateux, et chez tous les sujets présentant une contre-indication à l’emploi, par voie générale, des amines pressives.
    7. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Ð Du fait de l’activité sympathomimétique alpha de la phényléphrine, la prudence s’impose.
      Ð Eviter les instillations répétées, surtout chez les sujets hypertendus.
    8. AFFECTION CARDIAQUE
      Ð Du fait de l’activité sympathomimétique alpha de la phényléphrine, la prudence s’impose.
    9. HYPERTHYROIDIE
      Ð Du fait de l’activité sympathomimétique alpha de la phényléphrine, la prudence s’impose.
    10. ATHEROMATEUX
      Ð Eviter les instillations répétées, surtout chez les sujets athéromateux.
    11. SUJETS SENSIBLES AUX AMINES PRESSIVES
      Ð Eviter les instillations répétées, surtout chez tous les sujets présentant une contre-indication à l’emploi, par voie générale, des amines pressives.
    12. ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
      Il est recommandé de ne pas associer la phényléphrine à 10 % en ollyre à un traitement bêta-bloquant par voie générale, l’administration simultanée pouvant majorée le risque d’hypertension artérielle sévère.
    13. ANESTHESIE GENERALE
      Ce collyre ne doit pas être administré avant une anesthésie générale par l’halothane ou d’aurtres anesthésiques du même type.
    14. TRAITEMENTS ASSOCIES
      En cas de traitement concomitant par un autre collyre, espacer de 15 minutes les instillations.
    15. PORT DE LENTILLES DE CONTACT SOUPLES
      Du fait de la présence de phényléphrine, le port de lentilles de contact hydrophiles souples est déconseillé pendant le traitement.
    16. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que ce collyre contient un principe actif (la phényléphrine) pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    17. GROSSESSE
      Ð Aspect tératogène : cf Contre-indications.
      Ð Aspect foetotoxique :
      En cas d’abus ou d’utilisation chronique d’amines vasoconstrictrices, des cas isolés d’hypertension maternelle ont été rapportés.
      Toutefois, il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour affirmer la réalité d’une foetotoxicité de la phényléphrine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
      En conséquence, en raison de propriétés vasoconstrictrices puissantes, l’utilisation de médicaments comportant de la phényléphrine ne doit être envisagée que si nécessaire au cours du 2e et 3e trimestres de la grossesse.
    18. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’instillation de ce médicament entraîne une mydriase gênante pendant quelques heures. En conséquence, après instillation, la conduite de véhicules et/ou l’utilisation de machines sont à déconseiller, pendant toute la dutrée des troubles, surtout lorsque les deux yeux sont traités.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Notamment au parahydroxybenzoate de méthyle sodique.
    2. GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS) (relative)
      Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé, sauf avis contraire du médecin.
      Ð Aspect tératogène :
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène et foetotoxique. En clinique, les résultats de quelques études épidémiologiques semblent évoquer un effet malformatif de la phényléphrine. Dans la très grande majorité des cas, cette molécule était associée à d’autres, dans le cadre d’une pathologie le plus souvent virale,et la part respective des traitements et de la maladie ne peut être estimée.
      En conséquence, l’utilisation de médicaments comportant de la phényléphrine est déconseillée pendant le premier trimestre de la grossesse.
    3. ALLAITEMENT (relative)
      Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé, sauf avis contraire du médecin.
      Il n’ya pas de données concernant le passage de la phényléphrine dans le lait maternel. Cependant, compte tenu des possibles effets cardiovasculaires et neurologiques des vasoconstricteurs, la prise de ce médicament est déconseillée pendant l’allaitement.
    4. GLAUCOME A ANGLE FERME
      risuqe de glaucome par fermeture de l’angle.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Bromocriptine : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
      Guanéthidines et apparentés : majoration de l’effet hypertenseur de la phényléphrine, mydriase plus importante et prolongée (hyperactivité liée à l’inhibition du tonus sympathique par la guanéthidine). Si elle ne peut être évitée, utiliser sous surveillance étroite.
      IMAO non sélectifs (iproniazide, nialamide) : crises hypertensives (inhibition du métabolisme des amines pressives). Du fait de la longue action des IMAO, une interaction est encore possible 15 jours après l’arrêt de l’IMAO.

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    -voie ophtalmique
    ne pas toucher l’oeil ou les paupières avec l’embout du flacon.
    En moyenne: suivant les cas, 1 ,2 ou 3 instillations à 10 mn d’intervalle afin d’obtenir la dilataiton pupillaire désirée


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