AMITRIPTYLINE
AMITRIPTYLINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 22/2/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
5-(3-diméthylaminopropylidène)dibenzo[a,d][1,4]cycloheptadièneEnsemble des dénominations
BAN : AMITRIPTYLINE
CAS : 50-48-6
DCF : AMITRIPTYLINE
DCIR : AMITRIPTYLINE
bordereau : 209
code expérimentation : RO-4-1575
rINN : AMITRIPTYLINE
sel ou dérivé : AMITRIPTYLINE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : NOXIPTILINE CHLORHYDRATEClasses Chimiques
Molécule(s) de base : AMITRIPTYLINE
- PSYCHOANALEPTIQUE (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 2D6 (principale certaine)
- ANTIDEPRESSEUR (principale certaine)
- THYMOANALEPTIQUE (principale certaine)
- ANTIDEPRESSEUR TRICYCLIQUE (principale certaine)
- ANTICHOLINERGIQUE CENTRAL (secondaire certaine)
- PARASYMPATHOLYTIQUE (secondaire certaine)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2C19 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP1A2 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYTOCHROME P450 2D6 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Les mécanismes de l’action de l’amitriptyline, proches de ceux de l’imipramine, portent sur les systèmes adrénergique, cholinergique et sérotoninergique .
L’amitriptyline s’oppose au recaptage de la noradrénaline, au niveau de la membrane axonale.
Puissant alpha 1 bloqueur.
Inhibiteur du recaptage de la sérotonine.
L’amitriptyline est un antihistaminique très puissant.
- PSYCHOANALEPTIQUE (principal)
- ANTIDEPRESSEUR (principal)
- DEPRESSION (principale)
- ENURESIE (secondaire)
- MIGRAINE (secondaire)
En particulier chez les adolescents :
– Cephalalgia 1991;11,Suppl 11:122-123.
Réduction de la fréquence et de l’intensité des crises chez la plupart des 146 adolescents étudiés :
– Headache 2000;40:539-549. - NEUROPATHIE DIABETIQUE(DOULEUR) (secondaire)
Réduction des douleurs :
– N Engl J Med 1992;326:1250-1256.
Dans un essai randomisé, gabapentine et amitriptyline ont une efficacité et une tolérance comparables :
– Arch Intern Med 1999;159:1931-1937. - DYSPEPSIE (à confirmer)
Dans un essai randomisé versus placebo, l’amitriptyline améliorerait les symptômes (sel d’amitriptyline non précisé) :
– Am J Gastroenterol 1998;93:160-165. - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (information négative)
Dans les neuropathies dues au VIH, essai randomisé comparant amitryptilline, acupuncture et placebo : pas d’effets décelables:
– JAMA 1998;280:1590-1595.
- GYNECOMASTIE (CERTAIN )
– Concours Med 1989;111:1171-1176. - SOMNOLENCE (CERTAIN )
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
- ANXIETE (CERTAIN TRES RARE)
- ACCES MANIAQUE (CERTAIN )
- RAPTUS SUICIDAIRE (CERTAIN )
- EUPHORIE (CERTAIN )
- SOMNAMBULISME (A CONFIRMER )
Un cas chez une femme de 60 ans sans antécédents lors d’un traitement par 150 mg/j. Réversible après réduction de la posologie à 75 mg/j.:
– Ann Pharmacother 2000;34:1208 - SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN )
- NAUSEE (CERTAIN )
- CONSTIPATION (CERTAIN )
- HYPERSUDATION (CERTAIN )
- PALPITATION (CERTAIN )
- TACHYCARDIE (CERTAIN )
- ARYTHMIE (CERTAIN RARE)
- VERTIGE (CERTAIN )
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN )
- CEPHALEE (CERTAIN )
- TREMBLEMENT (CERTAIN )
- TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN )
- DYSURIE (CERTAIN )
- RETENTION D’URINE (CERTAIN )
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN )
- ERYTHEME POLYMORPHE (A CONFIRMER )
Un cas après 5 jours de traitement, réversible à l’arrêt, positif lors d’une tentative de réintroduction:
– Cutis 1999;63:35-36. - AGRANULOCYTOSE (CERTAIN )
- EOSINOPHILIE (CERTAIN )
– J Clin Psychol 1978;39:729. - PHOTOSENSIBILISATION (CERTAIN )
Un cas associé à une hyperpigmentation , confirmé à la suite d’un test à l’aide d’un patch:
– Contact Dermatitis 1998;39:208-209. - POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN )
- CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
Publication sur les convulsions sous antidépresseurs :
– J Clin Psychiatry 1993;54:289-299. - GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
– Digestion 1984;30:179-184. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
– J Clin Psychol 1978;39:729. - BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Parfois cholestase prolongée (un cas), durant plusieurs mois :
– Gastroenterology 1988;94:200-203.
Un cas fatal chez un sujet âgé :
– Int J Clin Pract 2000;54:405-406. - HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
– Therapie 1981;36:299. - HEPATITE FULMINANTE (CERTAIN TRES RARE)
– Br J Psych 1965;111:1107.
– Therapie 1981;36:299. - HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN )
Risque augmenté:
– BMJ 1999;319:1106-1109 - SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (CERTAIN TRES RARE)
Entrainant une hyponatrémie.
– Isr J Med Sci 1989;25:587-589. - LIBIDO(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE (A CONFIRMER )
- SYNDROME DE SEVRAGE (A CONFIRMER )
Un cas (vomissements, agitation) après omission d’une seule dose, difficile à distinguer d’un phénomène de surdosage. Sel d’amitriptyline non précisé :
– Drug Saf 1993;8:78-80.
- ETAT MANIAQUE
- GROSSESSE
- ANTECEDENTS CARDIOVASCULAIRES
Infarctus du myocarde ancien, insuffisance cardiaque compensée, athérome. - ADENOME PROSTATIQUE
- INSUFFISANCE RENALE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- ANESTHESIE GENERALE
Par le chloroforme ou les barbituriques. - HYPERTHYROIDIE
Ou traitement par les hormones thyroÏdiennes. - DIABETE
Peut diminuer la glycémie. - EPILEPSIE
Il peut être nécessaire d’adapter la posologie du traitement anticomitial. - CONDUCTEUR DE VEHICULE
Risque de somnolence. - UTILISATEUR DE MACHINE
Risque de somnolence. - ASSOCIATION A L’ALCOOL
- IMAO
Traitement récent par les IMAO ; respecter un intervalle suffisant (2 semaines) après arrêt des IMAO. - GLAUCOME A ANGLE FERME
- ADENOME PROSTATIQUE
Avec dysurie : risque de rétention urinaire aiguë. - INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
- ALLAITEMENT
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale chez l’adulte : cent cinquante milligrammes par jour, à atteindre par une posologie progressivement croissante.
Durée habituelle du traitement: plusieurs mois.
Prévenir le patient du risque de somnolence et d’hypotension
orthostatique.
Ne pas interrompre brutalement le traitement.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
lait
– 2 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Bonne résorption par le tube digestif.
Répartition
Liaison aux protéines plasmatiques.
Concentration plasmatique faible car accumulation tissulaire rapide et fugace.
Taux plasmatique actif supérieur à 120 nanogrammes par millilitre :
– Am J Psych 1980;137:653.
Passe dans le lait (rapport lait/plasma
voisin de 1). Les concentrations dans le lait peuvent être supérieures aux concentrations plasmatiques maternelles.
Les faibles taux plasmatiques chez l’enfant ne semblent pas avoir de conséquence clinique :
– Psychopharmacology 1982;76:94.
Métabolisme
Mécanisme hépatique.
N-oxydation, hydroxylation et déméthylation, puis glycuroconjugaison des métabolites hydroxylés et déméthylés. La concentration plasmatique des métabolites actifs est réduite chez l’insuffisant rénal :
– Eur J Clin Pharmacol
1984;26:227.
Elimination
*Voie rénale : sous forme inchangée (1%) et sous forme de métabolites.
Bibliographie
– Arzneimittelforschung 1969;19:957.
– Médicaments organiques de synthèse 1970;31.
– Therapie 1965;20:1085.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- LAROZYL (AUTRES PAYS)
- LOXARYL (AUTRES PAYS)
- MUTABASE (ESPAGNE)
- MUTABON (BRESIL)
- MUTABON (ARGENTINE)
- MUTABON (ITALIE)
- MUTABON (AUSTRALIE)
- TRYPTACAB (USA)