IVERMECTINE
IVERMECTINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 16/6/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
MELANGE DE DIHYDROAVERMECTINE B1A(SUPERIEURE A QUATRE VINGT POUR CENT) ET DE DIHYDROAVERMECTINE B1B(INFERIEURE A VINGT POUR CENT)Ensemble des dénominations
BAN : IVERMECTIN
CAS : 70288-86-7
DCF : IVERMECTINE
DCIR : IVERMECTINE
USAN : IVERMECTIN
autre dénomination : DIHYDROAVERMECTINE B1
bordereau : 2805
code expérimentation : MK 933
dci : ivermectine
rINN : IVERMECTINClasses Chimiques
- ANTIPARASITAIRE (principale certaine)
- ANTHELMINTHIQUE (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
L’activité antiparasitaire serait dûe à l’ouverture d’un canal chlore au niveau de la membrane des neurones du parasite sous l’effet d’une libération accrue de GABA.
- ANTHELMINTHIQUE (principal)
- MICROFILARICIDE (principal)
- ONCHOCERCA VOLVULUS (principal)
- FILARIOSE (principale)
- ONCHOCERCOSE (principale)
Une administraton par an permettrait de réduire l’incidence de la cécité :
– Lancet 1993;341:130-134.
Référence :
– N Engl J Med 1996;334:1178-1194. - FILARIOSE DE BANCROFT (principale)
En dose unique. Serait supérieure au traitement classique par la di-éthylcarbamazine :
– N Engl J Med 1990;322:1113-1117.
Référence :
– N Engl J Med 1996;334:1178-1194.
L’association d’albendazole et d’ivermectine est plus efficace que chaque substance prise séparément ou que le placebo en cas de filariose à Wucheria Bancrofti: essai randomisé positif:
– Lancet 1997;350:480-484.
L’association d’ivermectine à la diéthylcarbamazine (en administration annuelle unique )serait plus efficace que la diéthylcarbamazine seule; essai randomisé:
– Lancet 1998;351:162-168. - ONCHOCERCOSE CUTANEE (à confirmer)
Dose unique :
– Am J Med 1991;90:590-594. - GALE (à confirmer)
Efficace en dose unique, chez des sujets bien portants et chez les patients infectés par le VIH, essai randomisé positif :
– N Engl J Med 1995;333:26-30. - LARVA MIGRANS CUTANEE (à confirmer)
– N Engl J Med 1998;339:1246. - ANGUILLULOSE (à confirmer)
Voie sous-cutanée :
– Lancet 2000;355:43-44.
- COMMENTAIRE GENERAL (CERTAIN )
Les réactions sont plus fréquentes chez les sujets traités pour onchocercose lorsqu’elle est associée à une loase :
– Lancet 1997;350:18-22. - PRURIT (CERTAIN RARE)
- OEDEME DE LA FACE (CERTAIN RARE)
- DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN RARE)
- FIEVRE (CERTAIN RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- ENCEPHALOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
Deux cas chez des sujets ayant à la fois une onchocercose et une loase :
– Lancet 1997;350:18-22. - MORTALITE AUGMENTEE (A CONFIRMER )
L’utilisation chez des sujets âgés serait à l’origine d’une augmentation de la mortalité (notion controversée) :
– Lancet 1997;350:215-216.
Excès de décès précédés d’une phase d’asthénie et de léthargie dans une cohorte de sujets traités par ivermectine pour une gâle :
– Lancet 1997;349:1144-1145.
- NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etude chez le rat, le lapin, la souris: non tératogène, sauf à des doses subléthales. - PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME
N’entraînerait pas d’effet indésirable, ni sur la grossesse, ni sur la descendance (étude rétrospective sur 203 grossesses sous traitement) :
– Lancet 1990;336:1486-1489.
Autre publication :
– Trans Roy Soc Trop Med Hyg 1993;87:318.
- GROSSESSE
BIEN QU’AUCUN EFFET TERATOGENE N’AIT ETE RAPPORTE DANS UNE ETUDE RETROSPECTIVE.LANCET 1990,336,1486-1489.
Posologie et mode d’administration
Voie orale
Dose usuelle adultes: cinquante à deux cents microgrammes par kilo en dose unique
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
10
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie fécaleAbsorption
Résorbé par la muqueuse digestive.
Pic plasmatique voisin de 35 ng/ml 3 à 4 heures après une prise orale de 150 microgrammes/kg :
– Clin Pharm Ther 1993;53:426-430.
Répartition
Forte concentration dans les graisses, le foie et la bile.
Demi-Vie
56 heures :
– Clin Pharm Ther 1993;53:426-430.
Elimination
(FECALE)
Voie principale d’élimination : 98 %.
Bibliographie
– Clin Pharamcokinet 1988;15:67-93. (Pharmacocinétique)
– Lancet 1989;2:1439-1441.
– N Engl J Med 1996;334:1178-1194.
– Drugs 1997;53:769-788.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr