LOCACORTENE VIOFORME crème (arrêt de commercialisation)
LOCACORTENE VIOFORME crème (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 1/3/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : CREME
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : MEDIFAProduit(s) : LOCACORTENE
Evénements :
- mise sur le marché 15/4/1968
- octroi d’AMM 8/4/1975
- publication JO de l’AMM 13/5/1976
- arrêt de commercialisation 1/4/1995
- validation de l’AMM 7/7/1997
- rectificatif d’AMM 9/9/1997
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 306279-2
1
tube(s)
15
g
métalEvénements :
- inscription SS 27/4/1968
- agrément collectivités 28/4/1968
- radiation SS 20/4/1996
- radiation collectivités 21/4/1996
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Par poids : 100
g- FLUMETASONE PIVALATE 0.02 g
- CLIOQUINOL 3 g
- ALCOOL CETYLIQUE excipient
- ALCOOL STEARYLIQUE excipient
- BLANC DE BALEINE excipient
- VASELINE excipient
- GLYCEROL excipient
- LAURYLSULFATE DE SODIUM conservateur (excipient)
- EAU PURIFIEE excipient
- DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE ASSEZ FORTE ASS. ANTISEPTIQUE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : D07B-B01.
Les dermocorticoïdes sont classes en 4 niveaux d’activité selons les tests de vasoconstriction cutanée : activité très forte, forte, modérée, faible.
Le Locacortène Vioforme contient un corticoïde d’activité modérée et un antiseptique, le clioquinol.
Le pivalate de flumétasone est le principe actif essentiel.
Actif sur certains processus inflammatoires (par exemple : hypersensibilité de contact) et l’effet prurigineux qui leu est lié. Vasoconstricteur. Inhibe la multiplication cellulaire.
* Propriétés pharmacocinétiques :
L’importance du passage transdermique et des effets systémiques dépend de l’importance de la surface traitée, du degré d’altération épidermique, de la durée du traitement. Ces effets sont d’autant plus à redouter que le traitement est prolongé.
-
1 / Indications privilégiées où la corticothérapie locale est tenue pour le meilleur traitement:
– eczéma de contact,
– dermatite atopique,
2 / Indications où la corticothérapie locale est l’un des traitements habituels:
– dermite de stase,
– psoriasis en relais, dans les plis ou chez l’enfant
– dermite séborrhéique à l’exception du visage,
3 / Indications de circonstance pour une durée brève:
– piqûres d’insectes et prurigo parasitaire après traitement étiologique.
Remarque : chaque dermatose doit être traitée par un corticoïde de niveau le mieux approprié en sachant qu’en fonction des résultats, on peut être conduit à lui substituer un produit d’une activité plus ou moins forte sur tout ou partie des lésions.
La forme crème est plus particulièrement destinée aux lésions aiguës, suintantes. - ECZEMA
- DERMATITE ALLERGIQUE
- PSORIASIS
- DERMATITE SEBORRHEIQUE
- PIQURE D’INSECTES
- ATROPHIE CUTANEE
Condition(s) Exclusive(s) :
UTILISATION PROLONGEE - TELANGIECTASIE
Condition(s) Exclusive(s) :
UTILISATION PROLONGEEA redouter particulièrement sur le visage.
- VERGETURE
Condition(s) Exclusive(s) :
UTILISATION PROLONGEEA la racine des membres notamment, et survenant plus volontiers chez les adolescents.
- PURPURA ECCHYMOTIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
UTILISATION PROLONGEESecondaire à l’atrophie.
- FRAGILITE CUTANEE
Condition(s) Exclusive(s) :
UTILISATION PROLONGEE - DERMATITE PERIORALE
- ACNE ROSACEE(AGGRAVATION)
- RETARD DE CICATRISATION
Des plaies atones. - ESCARRE
- ULCERE DE JAMBE
- EFFETS SYSTEMIQUES
Condition(s) Exclusive(s) :
NOURRISSON
TRAITEMENT DE GRANDES SURFACES
UTILISATION SOUS OCCLUSION
ENFANT DE MOINS DE 2 ANSEn raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. Ils consistent en un syndrome cushingoïde et un ralentissement de la croissance. Ces accidents disparaissent à l’arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d’une insuffisance surrénale aiguë.
- ERUPTION ACNEIFORME
Ou pustuleuse. - HYPERTRICHOSE
- DEPIGMENTATION DE LA PEAU
- INFECTION LOCALE
Condition(s) Exclusive(s) :
UTILISATION SOUS OCCLUSIONDes infections secondaires, particulièrement sous pansement occlusif ou dans les plis, ont été également rapportées lors de l’utilisation de corticoïdes locaux.
- DERMATOSE ALLERGIQUE
Des dermatoses allergiques de contact ont été également rapportées lors de l’utilisation de corticoïdes locaux. - SENSIBILISATION CUTANEE
Lié à l’antiseptique. - COLORATION DE LA PEAU
Lié à l’antiseptique, coloration jaune de la peau, disparaissant rapidement.
- MISE EN GARDE
– Utilisation prolongée sur le visage :
L’utilisation prolongée sur le visage des corticoïdes à activité forte expose à la survenue d’une dermite cortico-induite et paradoxalement corticosensible, avec rebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire.
– Utilisation sur de grandes surfaces ou sous occlusion :
En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. Ils consistent en un syndrome cushingoïde et un ralentissement de la croissance. Ces accidents disparaissent à l’arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d’une insuffisance surrénale aiguë. - NOURRISSON
Chez le nourrisson, il est préférable d’éviter les corticoïdes d’activité forte. Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d’occlusions spontanés pouvant survenir dans les plis ou sous les couches. - INFECTION CUTANEE
En cas d’infection bactérienne ou mycosique d’une dermatose cortico-sensible, faire précéder l’utilisation du corticoïde d’un traitement spécifique. - INTOLERANCE LOCALE
Si une intolérance locale apparaît, le traitement doit être interrompu et la cause doit en être recherchée. - ALLAITEMENT
Lors d’un traitement per os, l’allaitement est à éviter car les corticoïdes sont excrétés dans le lait maternel.
Par voie locale, le passage transdermique et donc le risque d’excrétion du corticoïde dans le lait seront fonction de la surface traitée, du degré d’altération épidermique et de la durée du traitement.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- INFECTION BACTERIENNE PRIMITIVE
- INFECTION VIRALE PRIMITIVE
- INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
- INFECTION PARASITAIRE PRIMITIVE
- LESIONS ULCEREES
- ACNE
- ACNE ROSACEE
- APPLICATION PALPEBRALE
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
Le traitement doit être limité à 1 à 2 applications par jour.
Une augmentation du nombre d’applications quotidiennes risquerait d’aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
Le traitement des grandes
surfaces nécessite une surveillance du nombre de tubes utilisés.
Il est conseillé d’appliquer le produit en touches espacées, puis de l’étaler en massant légèrement jusqu’à ce qu’il soit entièrement absorbé.
Certaines dermatoses (psoriasis, dermatite
atopique…) rendent souhaitable un arrêt progressif. Il peut être obtenu par la diminution de fréquence des applications et/ou par l’utilisation d’un corticoïde moins fort ou moins dosé.
.
Grossesse :
Aucune étude de tératogénicité animale n’a été
effectuée avec des corticoïdes locaux.
Néanmoins, les études concernant la prise de corticoïdes per os n’ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur à celui observé dans la population générale.