RIVOTRIL 1 mg/1 ml solution injectable diluer

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RIVOTRIL 1 mg/1 ml solution injectable diluer

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 8/9/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code exprimentation – RO-5-4023


    Forme : SOLUTION A DILUER INJECTABLE

    Usage : adulte, enfant + de 1 an

    Etat : commercialis

    Laboratoire : PRODUITS ROCHE

    Produit(s) : RIVOTRIL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 8/7/1970
    2. mise sur le march 1/1/1973
    3. validation de l’AMM 21/2/1995
    4. rectificatif d’AMM 20/1/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 344282-7

    6
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    6
    ampoule(s) de solvant
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 10/4/1973
    2. agrment collectivits 12/1/1982


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 6.54 F

    Prix public TTC : 11.80 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 553324-4

    30
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    30
    ampoule(s) de solvant
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 29.50 F

    Composition

    Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIEPILEPTIQUE (BENZODIAZEPINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N03A-E01.
      Anticonvulsivant.
      * Proprits pharmacocintiques:
      L’effet du clonazepam, par voie veineuse directe, est immdiat dans la majorit des cas et son action peut durer 3 heures.
      50% du produit marqu est limin dans les urines. Le temps de demi-limination est compris entre 32 et 38 heures.
      Dans les urines, on retrouve 4 mtabolites, et aucune trace de clonazepam inchang.
      Dans les fcs, on retrouve, durant les 7 premiers jours qui suivent l’administration, 9 26% de la dose ingre.

    1. ***
      Traitement d’urgence de l’tat de mal pileptique de l’adulte et de l’enfant.
    2. ETAT DE MAL EPILEPTIQUE

    1. SOMNOLENCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      SUJET SENSIBLE

      Peut survenir en dbut de traitement chez les sujets fragiliss et particulirement sensibles et doit conduire limiter la progression posologique.

    2. ATAXIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      SUJET SENSIBLE

      Incoordination motrice et ataxie peuvent survenir en dbut de traitement chez les sujets fragiliss et particulirement sensibles et doit conduire limiter la progression posologique.

    3. AMNESIE ANTEROGRADE
    4. ENCOMBREMENT BUCCOPHARYNGE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      NOURRISSON ENCEPHALOPATHE

      Une stase salivaire avec encombrement rhinopharyng a pu tre not chez certains nourrissons encphalopathes.

    5. EXCITATION PARADOXALE (EXCEPTIONNEL)
    6. IRRITABILITE (EXCEPTIONNEL)
      Effet paradoxal.
    7. AGRESSIVITE (EXCEPTIONNEL)
      Effet paradoxal.

    1. MISE EN GARDE
      – Recrudescence des crises :
      L’introduction d’un mdicament antipileptique peut, rarement, tre suivie d’une recrudescence des crises ou de l’apparition d’un nouveau type de crise chez le patient, et ce, indpendamment des fluctuations observes dans certaines maladies pileptiques. En ce qui concerne les benzodiazpines, les causes de ces aggravations peuvent tre : un choix de mdicament mal appropri vis–vis des crises ou du syndrome pileptique du patient, une modification du traitement antipileptique concomitant ou une interaction pharmacocintique avec celui-ci, une toxicit ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d’autre explication qu’une raction paradoxale.
      – Syndrome de sevrage :
      Un syndrome de sevrage avec ventuellement convulsions peut survenir l’arrt brutal d’un traitement.
      Il est recommand par prudence de rduire progressivement les doses.
      Lies la classe :
      – Amnsie :
      Une amnsie antrograde est susceptible d’apparatre dans les heures qui suivent la prise. La possibilit d’actes automatiques amnsiques est galement dcrite.
      – Ractions paradoxales :
      Chez certains sujets, les benzodiazpines et produits apparents peuvent provoquer des ractions paradoxales :
      . aggravation de l’insomnie, cauchemars ;
      . agitation, nervosit, irritabilit, accs de colre, libration d’agressivit ;
      . ides dlirantes, hallucinations, dlire onirode, symptmes psychotiques, comportement inappropri et autres troubles du comportement.
      L’enfant et le sujet g y sont davantage exposs.
      Elles imposent l’arrt du traitement.
    2. ALCOOL
      Ce mdicament contient 159 mg d’alcool par ampoule de 1 mg/ml. Il est dconseill chez les patients souffrant de maladie du foie, d’alcoolisme, d’pilepsie, de mme que chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 12 ans.
    3. CONTROLE MEDICAL
      Un contrle de la frquence et de l’intensit ou de la dure des crises permet de suivre l’efficacit et la tolrance du clonazpam.
    4. MYASTHENIE
      La prise de clonazpam doit se faire sous surveillance accrue.
    5. TROUBLES PSYCHIATRIQUES
      Lie la classe :
      Les benzodiazpines et produits apparents ne doivent pas tre utiliss seuls pour traiter la dpression ou l’anxit associe la dpression, dans la mesure o ils peuvent favoriser un passage l’acte suicidaire.
      Les benzodiazpines et produits apparents ne constituent pas le traitement principal des troubles psychotiques.
    6. GROSSESSE
      – Risque li l’pilepsie et aux antipileptiques :
      Tous antipileptiques confondus, il a t montr que dans la descendance des femmes pileptiques traites, le taux global de malformations est de 2 3 fois suprieur celui (3% environ) de la population gnrale. Bien qu’on constate une augmentation du nombre d’enfants malforms avec la polythrapie, la part respective des traitements et de la maladie n’a pas t rellement tablie.
      Les malformations le plus souvent rencontres sont des fentes labiales et des malformations cardiovasculaires.
      L’interruption brutale du traitement antipileptique peut entraner pour la mre une aggravation de la maladie prjudiciable au foetus.
      – Risque li au clonazpam :
      Chez l’animal : l’exprimentation ne met pas en vidence un effet tratogne.
      Dans l’espce humaine : le rle du clonazpam ne peut tre valu vu le petit nombre de grossesses exposes au premier trimestre au clonazpam ; cependant, pour les benzodiazpines plus anciennes, un effet tratogne a t evoqu mais non confirm la suite d’tudes pidimiologiques ; s’il existe, le risque est trs faible.
      – Compte-tenu de ces donnes :
      Chez la femme pileptique traite par le clonazpam, il ne semble pas lgitime de dconseiller une conception.
      Si une grossesse est envisage, c’est l’occasion de peser nouveau l’indication du traitement antipileptique.
      Pendant la grossesse, un traitement antipileptique efficace par le clonazpam ne doit pas tre interrompu.
      – Nouveau-n :
      Par analogie avec les autres benzodiazpines, possibilit de survenue chez le nouveau-n :
      . d’hypotonie et de difficults de succion, lors de la prise prolonge pendant la grossesse.
      . de dpression respiratoire et d’hypothermie (risque plus rare) lors de posologie leve et en particulier par voie parentrale, avant l’accouchement.
      . d’un syndrme de sevrage, pouvant apparaitre aprs quelques jours quelques semaines d’ge.
    7. ALLAITEMENT
      Dconseill par analogie avec les autres benzodiazpines, en raison du risque d’accumulation dans le lait, d’une mauvaise courbe pondrale, d’une sdation et de difficults de succion.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appele, notamment chez les conducteurs de vhicules ou les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachs l’emploi du clonazpam.

    1. ALLERGIE AUX BENZODIAZEPINES
    2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE

    Traitement

    Sommeil trs profond ou coma vigile ncessitant un traitement en milieu spcialis.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Enfants de 1 15 ans :
    En injection intraveineuse trs lente : 1/4 1/2 ampoule de Rivotril diluer avec une ampoule de solvant.
    – A partir de 15 ans et adultes :
    En injection intraveineuse lente, renouvelable par voie
    intraveineuse ou intramusculaire 4 6 fois dans les 24 heures : 1 ampoule de Rivotril diluer avec une ampoule de solvant.
    – Relation dose efficace – taux plasmatiques du clonazpam :
    Les tudes entreprises ont montr une absence de corrlation
    rigoureuse, non seulement interindividuelle, mais galement chez le mme sujet, entre les taux plasmatiques de clonazpam et les doses efficaces thrapeutiques. Par ailleurs, selon les mthodologies utilises, les rsultats peuvent varier pour un mme
    chantillon plasmatique d’un centre un autre.
    On peut simplement considrer que l’on retrouve gnralement une activit antipileptique du clonazpam pour des concentrations plasmatiques variant de 10 ng/ml 50 ng/ml.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    Au moment de
    l’emploi, la quantit ncessaire de clonazpam (0.25 mg 1 mg soit 0.25 ml 1 ml de solution) est diluer dans une seringue avec le contenu de l’ampoule de solvant (1 ml).
    – Voie injectable en IV et en IM :
    . Etat de mal convulsif : l’effet du
    clonazpam, par voie veineuse directe, est immdiat dans la majorit des cas et son action peut durer trois heures.
    On peut complter l’administration intraveineuse par une injection intramusculaire de 1/4, de 1/2 ou 1 ampoule entire, selon l’ge et la
    rapidit du rsultat obtenu dans l’heure suivant l’injection intraveineuse.


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