RIFADINE 300 mg glules
RIFADINE 300 mg glules
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/9/1998
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Examens Perturbés
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : GELULES
Etat : commercialis
Laboratoire : CASSENNE MARIONProduit(s) : RIFADINE
Evénements :
- octroi d’AMM 18/12/1968
- mise sur le march 7/5/1969
- publication JO de l’AMM 8/6/1969
- validation de l’AMM 15/5/1991
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 309150-0
1
plaquette(s) thermoforme(s)
30
unit(s)
PVC/alu
rougeEvénements :
- inscription liste sub. vnneuses 21/4/1969
- inscription SS 22/4/1969
- agrment collectivits 27/4/1969
Lieu de délivrance : officine et hpitaux
Etat actuel : commercialis
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
rembours
65 %
Prix Pharmacien HT : 88.60 F
Prix public TTC : 110.20 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 553665-6
1
plaquette(s) thermoforme(s)
60
unit(s)
PVC/alu
rougeEvénements :
- inscription liste sub. vnneuses 21/4/1969
- agrment collectivits 27/4/1969
Lieu de délivrance : hpitaux
Etat actuel : commercialis
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste I
Prix Pharmacien HT : 140 F
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- RIFAMPICINE 300 mg
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- AMIDON DE MAIS excipient
- INDIGOTINE colorant (glule)
- ERYTHROSINE colorant (glule)
- OXYDE DE TITANE colorant (glule)
- GELATINE excipient de la glule
- ANTITUBERCULEUX (ANTIBIOTIQUE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : J04A-B02.
Antibiotique de la famille des rifamycines dont le mode d’action est la formation d’un complexe stable avec la RNA polymrase des bactries.
Procure, la posologie indique, des taux sriques bactricides sur mycobacterium tuberculosis, quelles que soient les variations individuelles et les modalits de prise.
Exerce son effet bactricide , la fois sur les bacilles en phase de multiplication active et sur les bacilles quiescents (bacilles extracellulaires multiplication lente et bacilles intracellulaires).
Est rgulirement actif sur M. leprae et M. bovis et les mycobactries atypiques dugroupe I, et frquemment actif sur les autres bactries atypiques.
Sur le plan de la rsistance du bacille tuberculeux: raret des rsistances primaires (de l’ordre de 0,25% en France);
Absence de rsistance croise avec les autres antituberculeux..
Moindre risque de rsistance acquise (faible taux de mutants rsistants en association.
Antihansnien majeur.
Son activit, et en particulier son effet bactricide est le mme, que les germes soient extra ou intracellulaires.
* Spectre d’activit antibactrienne:
– Espces habituellement sensibles: (CMI< 4 mg/l); plus de 90% des souches de l'espce sont sensibles:
Mycobacterium tuberculosis, mycobacterium leprae, mycobacterium kansasii, mycobacterium haemophilum, mycobacterium marinum, mycobacterium ulcerans.
Staphylocoques mti-S, streptocoques doont S. pneumoniae, R. equi, Corynebacterium diphteriae, hemophilus influenzae, Hemophilus ducreyi, Brucella, Pasteurella, L. pneumophila, Chlamydiae, Rickettsiae, Coxiella, Mycoplasma, Ureaplasma.
Neisseria meningitis, Neisseria gonorrhoeae, M. catarrhalis, Chryseobacterium(F.) meningosepticum, Clostridium sp., Clostridium difficile, Actinomyces sp., fusobacterium sp. (sauf fusobacterium necrophorum), Bacterodes fragilis.
– Espces modrment sensibles:
L’antibiotique est modrment actif on vitro. Des rsultats cliniques satisfaisants peuvent tre observs lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont suprieures la CMI:
Entrocoques, Escherichia coli, Proteus mirabilis, P. stuartii, A. baumanii.
– Espces rsistantes: (CMI> 16 mg/l); au moins 50% des souches de l’espce sont rsistantes:
E rhusopathiae, Nocardia, Enterobacter sp., Citrobacter sp., Proteus vulgaris, Morganella morganii, Klebsialla, Serratia, P.rettgeri, Pseudomonas aeruginosa, S. maltophilia, B. capacia, F. necrophorum, T. pallidum,
M. fortuitum, M. chelonei, M.xenopi, M. scrofulaceum.
– Espces inconstamment sensibles:
Le pourcentage de rsistance acquise est variable. La sensibilit est donc imprvisible en l’ansence d’antibiogramme.
Staphylocoques mti-R,
M. avium, M.intracellulare (M.A.C), M. gordonae.
NB: certaines espces ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
-
ELLES PROCEDENT DE L’ACTIVITE ANTIBACTERIENNE ET DES CARACTERISTIQUES PHARMACOCINETIQUES DE LA RIFAMPICINE. ELLES TIENNENT COMPTE A LA FOIS DES ETUDES CLINIQUES AUXQUELLES A DONNE LIEU CE MEDICAMENT ET DE SA PLACE DANS L’EVENTAIL DES PRODUITS ANTIBACTERIENS ACTUELLEMENT DISPONIBLES.
ELLES SONT LIMITEES A:
1 – TUBERCULOSE SOUS TOUTES SES FORMES :
A/ TRAITEMENT EN POLYTHERAPIE :
E TUBERCULOSE PULMONAIRE DE 1ERE ATTEINTE DE RECHUTE;
– TUBERCULOSES EXTRA-PULMONAIRES : MENINGITE TUBERCULEUSE, TUBERCULOSE URO-GENITALE, OSTEO-ARTICULAIRE, GANGLIONNAIRE, DES SEREUSES, DIGESTIVE, HEPATO-SLENIQUE, CUTANEE…; B/ CHIMIOPROPHYLAXIE EN BI OU MONO-THERAPIE :
– PATIENTS IMMUNODEPRIMES EN PRESENCE D’UN CONTACT AVEC DES TUBERCULEUX BACILLAIRES OU SUSCEPTIBLES D’UN REVEIL TUBERCULEUX.
– VIRAGES ISOLES DES REACTIONS CUTANEES TUBERCULINIQUES.
– SUJETS A REACTIONS TUBERCULINIQUES NEGATIVES, EN CONTACT AVEC DES TUBERCULEUX BACILLAIRES.
2 – AUTRES INFECTIONS A MYCOBACTERIES SENSIBLES.
3 – LEPRE : DANS LE CADRE DE LA POLYTHERAPIE.
4 – BRUCELLOSE .
5 – INFECTIONS GRAVES :
TRAITEES EN MILIEU HOSPITALIER,A GERMES GRAM + ( STAPHYLOCOQUES, ENTEROCOQUES ) OU A GERMES GRAM – SENSIBLES.
6 – PROPHYLAXIE DES MENINGITES A MENINGOCOQUE :
– LE BUT EST D’ERADIQUER LE GERME ( NEISSERIA MENINGITIDIS ) DU NASOPHARYNX;
– LA RIFAMPICINE N’EST PAS UN TRAITEMENT DE LA MENINGITE A MENINGOCOQUE;
– ELLE EST PRECONISEE EN PROPHYLAXIE CHEZ :
* LE MALADE APRES SON TRAITEMENT CURATIF ET AVANT SA REINTEGRATION EN COLLECTIVITE;
* LES SUJETS AYANT ETE EXPOSES AUX SECRETIONS OROPHARYNGEES DU MALADE DANS LES DIX JOURS PRECEDANT SON HOSPITALISATION.
– LA DECISION DE TRAITER L’ENSEMBLE DES MEMBRES D’UNE COLLECTIVITE,EN PARTICULIER LES ENFANTS,DOIT TENIR COMPTE DES RISQUES D’EXPOSITION.
CETTE PRESCRIPTION DOIT ETRE RIGOUREUSE AFIN DE LIMITER LES EFFETS SECONDAIRES DE LA RIFAMPICINE ET LA POSSIBILITE D’APPARITION DE SOUCHE RESISTANTE ( 1 A 10% DANS CERTAINES ETUDES APRES TRAITEMENT PROPHYLACTIQUE ).
- COLORATION DE L’URINE
Coloration rouge de l’urine et des scrtions comme les crachats, le liquide lacrymal - COLORATION DES LENTILLES DE CONTACT
COLORATION PERMANENTE. - REACTION CUTANEE
MODEREES ET PEU ETENDUES,NE SEMBLENT PAS ETRE DES REACTIONS D’HYPERSENSIBILITE. - FLUSH
- PRURIT
AVEC OU SANS RASH. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE (PEU FREQUENT)
CUTANEES PLUS SERIEUSES PEUVENT APPARAITRE. - TROUBLE DIGESTIF
- ANOREXIE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- METEORISME
- DIARRHEE
- COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
- TOXICITE HEPATIQUE
D’ELLE MEME,LA RIFAMPICINE PRESENTE UNE HEPATOTOXICITE MINIME.IL S’AGIT DE MANIFESTATIONS HEPATIQUES D’HYPERSENSIBILITE D’APPARITION PRECOCE ( 1ER MOIS ). - TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
EXCEPTIONNELLEMENT ASSOCIEE A DES SIGNES CLINIQUES. - THROMBOPENIE
AVEC OU SANS PURPURA,PEUT APPARAITRE,HABITUELLEMENT ASSOCIEE AUX TRAITEMENTS INTERMITTENTS.ELLE EST REVERSIBLE SI LE TRAITEMENT EST SUSPENDU DES L’APPARITION DU PURPURA.DANS CES CAS DE PURPURA, L’ADMINISTRATION DE RIFAMPICINE DOIT ETRE INTERROMPUE CAR IL A ETE RAPPORTE,LORSQUE L’ADMINISTRATION ETAIT MAINTENUE,DES HEMORRAGIES CEREBRALES FATALES. - PURPURA
EN CAS DE PURPURA,L’ADMINISTRATION DE RIFAMPICINE DOIT ETRE INTERROMPUE CAR IL A ETE RAPPORTE,LORSQUE L’ADMINISTRATION ETAIT MAINTENUE,DES HEMORRAGIES CEREBRALES FATALES. - EOSINOPHILIE (RARE)
- LEUCOPENIE (RARE)
- OEDEME (RARE)
- SYNDROME PSEUDOGRIPPAL
REACTION APPARAISSANT HABITUELLEMENT LORS DE TRAITEMENTS DISCONTINUS, PLUS PROBABLEMENT D’ORIGINE IMMUNO-ALLERGIQUE.
EPISODES FEBRILES,FRISSONS,MAUX DE TETE,VERTIGES ET DOULEURS OSSEUSES APPARAISSENT LE PLUS FREQUEMMENT ENTRE LE 3EME ET LE 6EME MOIS DE TRAITEMENT.LA FREQUENCE DU SYNDROME VARIE MAIS ELLE PEUT S’OBSERVER CHEZ 50% DES PATIENTS RECEVANT DES TRAITEMENTS UNE FOIS PAR SEMAINE A DES POSOLOGIES DE 25 MG/KG ET PLUS. - TROUBLE RESPIRATOIRE
ET ASTHMATIFORMES.
REACTIONS APPARAISSANT HABITUELLEMENT LORS DE TRAITEMENTS DISCONTINUS, PLUS PROBABLEMENT D’ORIGINE IMMUNO-ALLERGIQUE. - HYPOTENSION ARTERIELLE
REACTIONS APPARAISSANT HABITUELLEMENT LORS DE TRAITEMENTS DISCONTINUS, PLUS PROBABLEMENT D’ORIGINE IMMUNO-ALLERGIQUE. - CHOC
REACTIONS APPARAISSANT HABITUELLEMENT LORS DE TRAITEMENTS DISCONTINUS, PLUS PROBABLEMENT D’ORIGINE IMMUNO-ALLERGIQUE. - ANEMIE HEMOLYTIQUE
AIGUE.
REACTION APPARAISSANT HABITUELLEMENT LORS DE TRAITEMENTS DISCONTINUS, PLUS PROBABLEMENT D’ORIGINE IMMUNO-ALLERGIQUE. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE
HABITUELLEMENT DUE A UNE NECROSE TUBULAIRE AIGUE REVERSIBLE.UNE NECROSE CORTICALE A EGALEMENT ETE RAPPORTEE.
REACTIONS APPARAISSANT HABITUELLEMENT LORS DE TRAITEMENTS DISCONTINUS, PLUS PROBABLEMENT D’ORIGINE IMMUNO-ALLERGIQUE. - CYCLE MENSTRUEL(PERTURBATION) (PEU FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
- MISE EN GARDE
EN COURS DE TRAITEMENT,L’EMERGENCE DE MUTANTS RESISTANTS,EN PARTICULIER DE STAPHYLOCOQUES,EST POSSIBLE.EN CONSEQUENCE UNE TELLE ACQUISITION DE RESISTANCE DEVRA ETRE RECHERCHEE LORS D’UN ECHEC THERAPEUTIQUE,AFIN DE MODIFIER L’ANTIBIOTHERAPIE LE CAS ECHEANT. - TRAITEMENT REINSTAURE APRES ARRET
APRES UN ARRET PLUS OU MOINS LONG,IL CONVIENT D’ADMINISTRER UNE POSOLOGIE PROGRESSIVE.CHEZ L’ADULTE,ON COMMENCEREA PAR 150 MG PAR JOUR,DOSE QUE L’ON AUGMENTE CHAQUE JOUR DE 150 MG JUSQU’A CE QUE L’ON ATTEIGNE LA DOSE UTILE.DANS CES CAS,ON SURVEILLERA ATTENTIVEMENT LA FONCTION RENALE.EN CAS EXCEPTIONNEL D’APPARITION DE THROMBOCYTOPENIE, DE PURPURA,D’ANEMIE HEMOLYTIQUE OU DE GRANDE INSUFFISANCE RENALE,ON CESSERA IMMEDIATEMENT ET DEFINITIVEMENT LA MEDICATION. - PRISE DISCONTINUE
A EVITER.INSISTER LORS DE LA PRESCRIPTION SUR LA NECESSITE D’UNE PRISE QUOTIDIENNE REGULIERE,EXCEPTE POUR LE TRAITEMENT DE LA LEPRE. - CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
APRES LA FIN DU TRAITEMENT,LE PRODUIT EVENTUELLEMENT RESTANT NE DOIT JAMAIS ETRE REUTILISE SANS AVIS MEDICAL ( RISQUE D’HYPERSENSIBILITE ). - SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
SURVEILLANCE REGULIERE DES FONCTIONS HEPATIQUES ( EN PARTICULIER EN CAS D’ASSOCIATION AVEC L’ISONIAZIDE ) ET DE L’HEMOGRAMME ( + PLAQUETTES ) PAR EXEMPLE AU 8EME JOUR,A LA FIN DU 1ER MOIS,PUIS DE FACON PLUS ESPACEE ( 2 MOIS ). - INSUFFISANCE HEPATIQUE
PREEXISTANTE : LA POSOLOGIE DEVRA ETRE DIMINUEE.PAR EXEMPLE POUR LA TUBERCULOSE : 5MG/KG/JOUR EN UNE PRISE SANS DEPASSER 900MG/JOUR.ON POURRA S’AIDER DU DOSAGE DE LA RIFAMPICINEMIE. - INSUFFISANCE RENALE
AUX POSOLOGIES ELEVEES DANS LES INFECTIONS GRAVES A GERMES GRAM + OU GRAM -,LE DEGRE D’INSUFFISANCE RENALE PEUT IMPOSER D’ESPACER LES PRISES :- INSUFFISANCE RENALE MODEREE ( CLAIRANCE DE LA CREATININE COMPRISE ENTRE 60 ET 30 ML/MN ) : VERIFIER LA RIFAMPICINEMIE AU 2EME OU 3EME JOUR DU TRAITEMENT POUR,EVENTUELLEMENT,ESPACER LES PRISES;
– INSUFFISANCE RENALE SEVERE ( CLAIRANCE DE LA CREATININE INFERIEURE A 30 ML/MN ) L’ESPACEMENT DES PRISES EST INDISPENSABLE.LES JOURS DE DIALYSE, LA POSOLOGIE A UTILISER SERA CELLE PRECONISEE CHEZ LE SUJET NON INSUFFISANT RENAL. - GROSSESSE
L’EXPERIMENTATION ANIMALE A MIS EN EVIDENCE UN EFFET TERATOGENE.DANS L’ESPECE HUMAINE,AUCUNE ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE N’A ETE EFFECTUEE EN COURS DE GROSSESSE.CEPENDANT A CE JOUR,AUCUN EFFET NEFASTE PARTICULIER N’A ETE RELEVE.AUCUN OBSTACLE A LA PRESCRIPTION EN COURS DE GROSSESSE NE DOIT ETRE SOULEVE SI LE TRAITEMENT S’AVERE INDISPENSABLE.EN CAS D’UTILISATION PENDANT LES DERNIERES SEMAINES DE GROSSESSE,DES HEMORRAGIES MATERNELLES ET NEONATALES PRECOCES ONT ETE DECRITES.UN TRAITEMENT PREVENTIF CHEZ LA MERE ET L’ENFANT A LA NAISSANCE,PAR LA VITAMINE K1,EST PROPOSE. - ALLAITEMENT
A EVITER CAR LA RIFAMPICINE S’ELIMINE DANS LE LAIT.
- HYPERSENSIBILITE AUX RIFAMYCINES
- PORPHYRIE
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
CONTRE-INDICATIONS RELATIVES : ASSOCIATION DECONSEILLEE AVEC LES CONTRACEPTIFS OESTROPROGESTATIFS ET PROGESTATIFS.
- INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
LA RIFAMPICINE PEUT RETARDER L’EXCRETION BILIAIRE DES PRODUITS DE CONTRASTE UTILISES POUR L’EXAMEN RADIOGRAPHIQUE DE LA VESICULE BILIAIRE.
LES METHODES MICROBIOLOGIQUES SERVANT A DETERMINER LA CONCENTRATION PLASMATIQUE DE L’ACIDE FOLIQUE ET DE LA VITAMINE B12 NE SONT PAS UTILISABLES PENDANT LE TRAITEMENT PAR LA RIFADINE.
LA RIFAMPICICNE ENTRE EN COMPETITION,A TITRE TEMPORAIRE,AVEC LA BILIRUBINE ET LA BSP.POUR EVITER LES FAUX REULSTATS POSITIFS,LE TEST A LA BSP DEVRA ETRE REALISE LE MATIN AVANT L’ADMINISTRATION DE LA RIFADINE.
Traitement
LES MANIFESTATIONS SUIVANTES ONT ETE DECRITES LORS DE TENTATIVES
D’INTOXICATION: SUEURS, VOMISSEMENTS, COLORATION ROUGE DES TEGUMENTS
ET DES URINES EN RAPPORT AVEC LA COULEUR DE LA RIFAMPICINE ET
L’HYPERBILIRUBINEMIE, FOIE PALPABLE, ELEVATION MODEREE DES
PHOSPHATASES ALCALINES ET DES TRANSAMINASES.
AUCUNE PERTURBATION CARDIO-VASCULAIRE, RENALE, HEMATOLOGIQUE OU DE
L’EQUILIBRE ELECTROLYTIQUE N’A ETE SIGNALEE. APRES UN TRAITEMENT
SYMPTOMATIQUE, RETOUR A LA NORMALE VERS LE 3EME JOUR.
CONDUITE A TENIR: MESURES HABITUELLES D’ELIMINATION DES PRODUITS
INGERES, ET SURVEILLANCE EN SERVICE SPECIALISE.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
LA FORME GELULES EST RESERVEE AUX ADULTES ET AUX ENFANTS D’AGE
SUPERIEUR A SEPT ANS.
– 1 : TUBERCULOSE :
A/ PRINCIPES DE TRAITEMENT :
LA NOTION DE TRAITEMENT CORRECT ET BIEN SUIVI EST,AVEC LA
NEGATIVATION DURABLE DES EXAMENS BACTERIOLOGIQUES,LE CRITERE DE
GUERISON ESSENTIEL.
QUELQUE SOIT LE CONTEXTE,ON NE COMMENCERA LE TRAITEMENT QU’UNE FOIS
OBTENUE LA PREUVE BACTERIOLOGIQUE DE LA TUBERCULOSE ( TUBAGES
GASTRIQUES A JEUN,EXAMEN DES URINES,DU LCR ).L’EXAMEN BACTERIOLOGIQUE
COMPREND SYSTEMATIQUEMENT L’EXAMEN DIRECT,LA MISE EN CULTURE ET
L’ANTIBIOGRAMME.
TOUTEFOIS S’IL Y A URGENCE OU SI LES LESIONS SONT TYPIQUES ET LA
BACILLOSCOPIE NEGATIVE MALGRE SA REPETITION ( QUATRE A SIX
PRELEVEMENTS ),LE TRAITEMENT PEUT ETRE INSTITUE ET SERA RECONSIDERE
LORSQUE L’ON DISPOSERA DES RESULTATS DE LA CULTURE.
POUR ETRE EFFICACE,CE TRAITEMENT DOIT :
– ASSOCIER PLUSIEURS ANTITUBERCULEUX :
* TROIS OU QUATRE JUSQU’AUX RESULTATS DE L’ANTIBIOGRAMME POUR TENIR
COMPTE D’UNE EVENTUELLE RESISTANCE PRIMAIRE ( ET,DE TOUTE FACON,
PENDANT AU MOINS DEUX MOIS ),
* AU MOINS DEUX ENSUITE,POUR EVITER L’APPARITION D’UNE RESISTANCE
ACQUISE.
– UTILISER LES ANTITUBERCULEUX LES PLUS ACTIFS ( BACTERICIDES ) A DES
DOSES EFFICACES ( MAIS ADAPTEES POUR EVITER TOUT SURDOSAGE ).
– ETRE ADMINISTRE EN UNE SEULE PRISE QUOTIDIENNE,DE MANIERE CONTINUE
ET PENDANT SIX MOIS EN CAS DE QUADRITHERAPIE INITIALE DE DEUX MOIS,DE
NEUF MOIS EN CAS DE TRITHERAPIE INITIALE DE DEUX MOIS.
B/ POSOLOGIE :
– ADULTES : HUIT A DOUZE MG/KG/JOUR EN UNE PRISE DE PREFERENCE A
DISTANCE DES REPAS.
– ENFANTS AU DESSUS DE SEPT ANS : MEME POSOLOGIE QUE CHEZ L’ADULTE,
EN MOYENNE DIX MG/KG/JOUR EN UNE PRISE.
C/ EN CHIMIOPROPHYLAXIE :
LA POSOLOGIE EST LA MEME QU’EN CAS DE TUBERCULOSE AVEREE.LA DUREE DU
TRAITEMENT EST HABITUELLEMENT DE SIX A DOUZE MOIS.
– 2 : LEPRE :
POUR LE TRAITEMENT DE LA LEPRE,LES POSOLOGIES RECOMMANDEES PAR L’OMS
SONT :
– FORMES MULTIBACILLAIRES ( LL,BL,BB ):
RIFAMPICINE ( 600 MG UNE FOIS PAR MOIS,SOUS SURVEILLANCE ) + DAPSONE
( 100 MG PAR JOUR,AUTO-ADMINISTREE ) + CLOFAZIMINE ( 300 MG UNE FOIS
PAR MOIS,SOUS SURVEILLANCE,ET 50 MG PAR JOUR,AUTO-ADMINISTREE ).
DUREE DU TRAITEMENT : AU MOINS DEUX ANS.
– FORMES PAUCIBACILLAIRES ( TT,BT ) :
RIFAMPICINE ( 600 MG UNE FOIS PAR MOIS,SOUS SURVEILLANCE ) + DAPSONE
( 100 MG UNE FOIS PAR JOUR ).DUREE DU TRAITEMENT : SIX MOIS.
– 3 : BRUCELLOSE :
EN ASSOCIATION : RIFAMPICINE ( 900 MG/JOUR,EN UNE PRISE LE MATIN A
JEUN ) + DOXYCYCLINE ( 200 MG/JOUR EN UNE PRISE,LORS DU REPAS DU
SOIR ).
POUR LES BRUCELLOSES AIGUES,LA DUREE DU TRAITEMENT EST DE 45 JOURS.
– 4 : INFECTIONS GRAVES A GERMES GRAM + OU GRAM – :
APRES ELIMINATION D’UNE EVENTUELLE TUBERCULOSE,LA RIFAMPICINE EST
ADMINISTREE,TOUJOURS EN ASSOCIATION A UN AUTRE ANTIBIOTIQUE ACTIF,A
LA POSOLOGIE SUIVANTE,A PRENDRE EN DEHORS DES REPAS :
– ADULTES : 20 A 30 MG/KG/JOUR REPARTIS EN DEUX PRISES EN DEHORS DES
REPAS.
– ENFANTS AU DESSUS DE SEPT ANS : MEME POSOLOGIE QUE CELLE DES
ADULTES.
EN CAS D’INSUFFISANCE RENALE L’ESPACEMENT DES PRISES PEUT ETRE
NECESSAIRE.
– 5 : PROPHYLAXIE DES MENNGITES A MENINGOCOQUE :
LA RIFAMPICINE SERA DONNEE PENDANT 48 HEURES A LA POSOLOGIE :
* 600 MG TOUTES LES DOUZE HEURES CHEZ L’ADULTE,
* 10 MG/KG TOUTES LES DOUZE HEURES CHEZ L’ENFANT DE PLUS DE SEPT ANS.